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L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES
VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 a 1898, PAR CROSSE & FISCHER ET, DE 1899 À 1916, Par H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS CONTINUÉ PAR MADAME H. FISCHER SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
PARIS
DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION À Mne H. FISCHER Î | 51, Boulevard Saint-Michel (Ve)
1929
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_ Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an
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MM. SOWERBY & FULTON
ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des,
facililés exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées pe des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de. Mollusques.
Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel ra. M. G.-B. SowEerBy, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis * presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s'est constamment accru des collections Fr des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité.
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Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, À sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients.
Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Ÿ
Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins. destinés à étre insérés dans le texte, soit à 1a plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons
Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que #°
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JOURNAL
CONCHY LIOLOGIE
PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, PAR CROSSE & FISCHER
ET, DE 1899 À 14916, PAR
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS CONTINUÉ PAR MADAME H. FISCHER SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
4e SÉRIE. — ToME XIX
VOLUME LXV
PARIS DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION : | Mwe H. FISCHER 1, Boulevard Saint-Michel (Ve?)
1920...
JOURNAL
DE
CONCHYLIOLOGIE
1e" Trimestre 1920
RÉCOLTES MALACOLOGIQUES DU CAPITAINE PAUL MARTEL DANS LA PARTIE SEPTENTRIONALE DU MAROC
Par Paul PALLARY.
Notre æmi, le capitaine Paul Martel, a eu Foccasion de manifester son aclivité au Maroc durant les quatre séjours qu'il y fit, de 1909 à 1918.
Les trois premiers, de 1909 à 1914, comme lieutenant à la 1" batterie du 2° groupe d'artillerie d'Afrique.
Le’ Wdernier, depuis 191% "commen capitaine, au 10° groupe stalionné à Fès.
Afin de permettre la reconnaissance facile des loca- lités citées dans la présente notice nous allons résumer très brièvement les itinéraires parcourus par notre ami :
1° En mai-Juin 1909, le lieutenant Martel rayonna dans la région d'Oudjda (plaine des Angads), le massif des Beni Znassen et les environs de Ras el Aïoun des Beni Mattar (Berguent);
2° En juin 1910, il revint dans la région d'Oudjda et les Beni Znassen. Il poussa jusqu’à l'embouchure de la Moulouïa et la plaine des Triffas;
3° Du 21 avril 1911 au 20 juillet 1914, il prit une part active à toutes les opérations qui se déroulèrent dans le Maroc oriental et qui aboutirent à l'occupation de Taza
LME ARS
par la colonne Baumgarten en mai 1914. En voici som- mairement le détail :
En 1911, il fil partie de la colonne Toulée qui quitta Taourit pour aller au secours de Fès par la Moulouïa et Taza.
Les menaces allemandes empêchèrent la colonne de dépasser la rive droite du fleuve. Après plusieurs com- bats elle occupa Merada et Debdou.
En 1912, il participa aux opérations qui se déroulèrent dans la plaine du Mahrouf aux cours desquelles furent occupés Mahiridja et Kebibicha (combats), bou Yacoubat, Aïn bou Meçad, Guercif, Safsafat, Rechida et la gada de Debdou.
De janvier à avril 1913, il fil divers déplacements à Oudjda, Port Say, plaine des Triffas et recoupa dans les deux sens, N.-S. et E.-0., l'important massif des Beni Znassen. Il rapporta de cette tournée les photographies stéréoscopiques, si intéressantes pour l’ethnographie, qui furent admirées, la même année, à la section maro- caine de l'exposition de Gand.
En mai, ce sont de nouvelles opérations ayant pour centre Guercif qui aboutissent aux combats de Sanghaf et Nekhila contre les Beni bou Yahi, à la lisière de la zone espagnole. Le 10 mai, occupation de Mcçoun et quelques jours après, combat d’Aïn el Arba (sur l’oued Mcoun, en amont).
Au cours de tournées de police dans la plaine de Tafrala, le lieutenant passa à Mokta Debdeba, Mahiridja, Rechida, Aïn Timeshrout (gada de Debdou) et Sidi Youssef.
De décembre 1913 à janvier 1914, le lieutenant Martel se rendit dans l'extrême sud oranais sur l'oued Guir par Colomb Béchar (1).
(1) De la région de Béchar notre ami a rapporté le Melanopsis neoli- thica et ses variétés moderna et turriculata. Nous ne les avons pas
comprises dans l’énumération qui suit, ce territoire n'étant pas terre marocaine,
ln) roi —
En 1914, il participa aux tournées de police dans la plaine de Tafrata (au N. de Debdou) et autour de Nekhila, puis fit parlie de la colonne Baumgarten qui occupa Taza, le 10 mai. C'est à cet officier qu'on doit les pre- mières photographies de la ville.
Quelques jours après, il prit part aux combats de Sidi Abdallah, Bou Ahmeur et de la casbah des Beni M’'Gara sur le cours inférieur de l’oued Innaouen.
Enfin, le 18 juillet, le hHeutenant Martel quittait le poste de Bab Merzouka sur l'Innaouen, à la fondalion duquel il avait contribué.
Rentrant alors en France, avec trois citations, il pensait pouvoir jouir tranquillement, en Bretagne, d’une convalescence de deux mois bien méritée après de si laborieuses campagnes.
Mais, après deux jours seulement passés auprès de ses parents, il dut repartir pour la grande guerre, Com- mandant, comme lieutenant, une batterie de 75 et y prit une part brillante, comme l’attestent la Croix de guerre, celle de la Légion d'honneur et le grade de capitaine acquis vaillamment dans l'Est.
En janvier 1917, notre ami fut de nouveau envoyé au Maroc. Il débarqua le 11, à Casablanca; le 16, il était à Fès et il en partait le 20 mars, allant sur Taza avec le groupe mobile de Fès, lequel, joint à celui de Taza, cons- titua la colonne chargée d'opérer contre Abd el Malek, un agilateur à la solde des Allemands qui nous créa quelques difficultés dans la région au nord de Taza ; comme on le voit, son repos avait été bref!
L'ilinéraire fut le suivant : partant de Fès, le groupe passa à Aïn Kansara, Souk el Arba de Tissa, Zrarka, Oued Amelil, Camp Desroches et entra à Taza par Mek- nassa tahtania. :
La colonne fut immobilisée à Taza durant six jours par des pluies persistantes. Enfin, elle put repartir el
/
passa à Aïn bou Kellal, djebel bou Mihiris où il y eut combat, Souk el Häd des Gueznaïa et le 6 avril, après un combat sérieux, elle prit et détruisit le camp d’Abd el Malek sur l'oued Ouizert (haut oued Mçoun).
Puis ce furent des tournées de police par Souk el Djemäa des beni F’'tah, dar hadj el Hamâäda, Souk el Häd des Gueznaïa, Souk el Tleta des Ouerbà et Souk esl Sebt où s’engagea le combat du 16 avril.
Les opérations terminées, la colonne se disloqua et le groupe mobile de Fès reprit le chemin de l’ouest par le Camp Desroches, lOued Amelil, Marnissv, Souk el Arbà de Tissa et, enfin, arriva à Fès, le 23 avril.
Le temps de laisser soufller les hommes et les ani-
maux, de remettre le matériel en -étal, et, le 11 mai, le
groupe mobile repartait pour opérer dans le Moyen Atlas à peine pénétré jusqu'alors, en effectuant les étapes suivantes : Sefrou, El Menzel, Dar Khellock où eut lieu un premier combat. Passant ensuite aux Aït Ibrahim, près de Sefrou et Anocçeur, le G. M. occupa Tazoula (60 kilomètres environ au sud de Sefrou) où il engagea un second combat au col de Tagnagneït, Le poste de Tazouta une fois construit, le retour se fit par Bessabis, Sefrou et Fès (19 juin).
Chose rare dans nos annales africaines, la même colonne repartait, en plein été, le 1” juillet; xpour4la région où elle venait d'opérer.
Du 1% juillet au 16 août, nos vaillants troupiers par- coururent les mêmes élapes et occupèrent Scourra sur l’oued Guigou (haut oued Sebou) où se livra, le 8 juillet, par une température torride, un très violent combat.
Enfin, un déplacement de très courte durée vers le nuilieu de septembre, dans la région de Meknès, permit au Capilaine Martel de parcourir les environs de l’an- lique Volubilis et de Moulaï Idriss du Zehroun.
+ * *
Il semble extraordinaire qu'un oflicier ait pu, avec les mulliples devoirs d'un service en tampagne, les dangers d'un pays insoumis, et la rigueur de la saison, trouver le moven de s'occuper encore de recherches scientifi- ques! Et cependant, il faut bien s'incliner devant la réalité des faits et rendre hommage à l’activité et au dévouement de tels hommes. Et les Allemands qui pen- Saient avoir à faire à une race dégénérée, incapable d'énergie. Quelle haute leçon pour eux!
En résumé, la zone explorée par le capitaine Paul Martel comprend loute la région qui s'étend des fron- hières algérienne et espagnole au 8° de longitude ouest et la partie septentrionale du Moven Atlas.
Les cueillettes faites au cours des halles el séjours ont été des plus importantes. La région.du Moyen Atlas était, peut-être, plus terra incognita que certains districts de l'Afrique centrale. Aussi les nouveautés abondent- elles dans les récoltes de notre ami.
Déjà Paladilhe, puis nous, avons signalé les rapports élroits que présente la faune de la Svrie et Palestine avec celle du Maroc. Les découvertes du capitaine Martel ne font qu'accentuer ces analogies par la trouvaille d’un groupe de grosses Hélices, à tours supérieurs carénés, comparables aux Levantina de la Palestine.
La faunule terrestre de Fès est fort peu variée, et rela- tivement peu intéressante : on n’a guère à signaler de cette région que le banal Euparypha pisana, quelques petites Xérophiles et une petite race d'Archelir faux nigra.
Mais la faune aquatique est remarquable par sa richesse et sa diversité, surtout dans le groupe Mela-
PAPE ES
nopsis. Je crois même pouvoir avancer qu'il y à peu de localités où les espèces de ce genre soient aussi nom- breuses el aussi variées.
Depuis plus de trois ans, je reçois d’un autre corres- pondant, à qui je suis lié par une amitié déjà ancienne, NI. Ricard, inspecteur du Service des Beaux-Arts à Fès, de très importants envois de Melanopsis de cette localité, qui, joints à ceux que je dois au zèle du capitaine Martel, ont permis de me faire une idée très précise de la répar- tition de ce genre dans la région de Fès.
Les envois que j'ai reçus de mes deux amis, ont été, pour moi, d'une très grande importance. Ce n’est pas par unités où par {rois ou quatre exemplaires que j'ai reçu les espèces, mais par séries nombreuses, parfois par centaines! Grâce à cette libéralité, j'ai toujours pu me rendre un compte exact des tvpes nouveaux et les choisir en toute sûrelé.
Lorsqu'on n’a affaire qu'à un petit nombre d'individus
isolés, 11 n’est pas toujours facile de choisir un type par- fait, mais lorsqu'on dispose de séries nombreuses, l’ana- lyse des caractères est bien plus facile, et bien plus facile est, par suite, le choix du type et celui des variétés : on peut alors mieux préciser leurs limites respectives et fixer les coloralions les plus caractéristiques. C’est ainsi que, grâce à de très copieux envois de Melanopsis de Fès, J'ai pu très facilement isoler les diverses formes de celte région, chose que je n'avais réussi à faire avec des envois antérieurs mais bien moins nombreux. - Je ne veux pas étendre plus longuement ces prélimi- naires, ne voulant pas abuser de l'hospitalité du Journal de Conchyliologie. J'insisterai, d’ailleurs, au cours de cette notice, sur les conditions particulières d'habitat ou de dispersion.
Le classement des cueillettes de 190% à 1914 a été fait partie par moi, partie par M. Daulzenberg, qui a décrit,
1
ici même, en 1915, une remarquable espèce : l’Helix Pauli.
J'ai revu cette série qui fail partie de la collection du colonel Martel, de Cancale, à qui je suis heureux d’ex- primer mes sentiments de bien vive gratitude, et j'ai étudié les récoltes qui proviennent du deuxième séjour de notre ami. En 1918, j'ai publié dans le Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de l'Afrique du Nord, les diagnoses des espèces nouvelles dans le but de prendre date, alors que la publication du J. de C. était suspendue.
Il ne me reste plus qu'à remercier bien chaleureuse- ment mes sympathiques correspondants pour les impor- tants services qu'ils ont rendus à la Malacologie du Maroc, et exprimer l’espoir qu'ils pourront nous pro- curer de nouveaux et précieux documents.
Famille ALBEIDÆ
Genre ALBEA PALLARY
(— Leucochroa auct. non Beck, nec Albers).
ALBEA CANDIDISSIMA Draparnaud.
1805. Helix candidissima DrAParNAUD. Hist. Moll. Fr., p. 89, pl. V, fig. 19. 186%. Zoniles candidissimus. var. BourGuiIanat, Malac. Alg., I, pl. minima Vienne eut
Exemplaires petits, comme ceux de Provence.
Route de Sefrou à El Menzel. Aït Brahim. Mechera ben Amar. Tazoulta.
Exemplaires de taille un peu plus forte entre Meknassa et Sidi bel Kacem au sud-ouest de Bab Moroudi.
Bee en
Var. maxima Pfeiffer.
1864. Zoniles candidissimus Var. BourGuIGNarT, Malac. Alg., pl. V, mixUma (SD NA 7e
Entre Safsafat et Bou Yacoubal.
Var.
Scourra. Oud]da.
Je rappelle ici que jai dû modifier le nom de Leu- cochroa sous lequel ce genre était connu. En effet, Beck avait groupé sous cette appellation surtout des Xéro- philes à test blanc et à ombilie largement ouvert. Le type du genre est H. albella, puis suivent : {1 turcica, fili- mnargo, explanata, limbata. Dans ces conditions, 1l ne m'a pas paru que celte section avait été spécialement instituée pour l'A. candidissima, mais surtout pour ce groupe de Xérophiles à test craveux qui a reçu, depuis, le nom identique de Xeroleuca.
Le nom de Calcarina M. T. répond exactement au groupe que nous envisageons puisqu'il a précisément pour type l'A candidissima. Mais ainsi que je lai indiqué dans ma notice D), après von Martens du reste, ce nom de Calcarina avail été préemployé,” dès 1826, par d'Orbigny, pour un groupe de Foraminifères. J'ai donc été amené à proposer le nouveau nom d’Albea qui se substitue ainsi à Calcarina.
Von Martens (Die Heliceen, ed. 2, p. 78) a bien“eu connaissance de ce double emploi, mais il a modifié si complètement la liste des Leucochroa que celle quil donne n’a plus que de très lointains rapports avec celle de Beck. En réalité, il en résulte que legenreZeu- cochroa von Martens est très différent du genre Leu- cochroa Beck. C'est pourquoi nous nous sommes crû suflisamment autorisé à substituer un nom nouveau au lieu et place de celui de von Martens.
(1) Les Calcarina du N.-0. de l’Afr., 1910, p. 111.
SEAT
Et même si l'indication fournie par Hermannsen est exacte, c’est-à-dire si la section Xerophila, Held, 1837, a vraiment pour type A. pisana Müller, il conviendra d'adopter le nom de Leucochroa Beck pour remplacer celui de Xerophila (auct. non Held) puisque celui-ci serait alors synonyme d'Euparypha Hartmann, 1810.
ALBEA MARTEL Pallary. (PL. IL, fig. 16.) 1918. Albea Marteli PALLARY, Bull. hist. nat. Afr. nord, p. 137-138.
Coquille très finement chagrinée, en forme de dôme surbaissé, à tours très convexes, séparés par une dépres- sion subsuturale. Apex assez gros, déprimé, lisse, entouré par une suture enfoncée, 5 tours et demi très convexes, se déroulant lentement. Avant-dernier tour portant à sa partie inférieure un faible sillon péri- phérique. Dernier tour non descendant, sauf à l'insertion où le bord péristomal s'infléchit brusquement sur une très faible longueur.
Partie inférieure d'un blane pur, lisse, ne porlant que quelques stries divergentes.
Ouverture très oblique, très large, à bords épais, non réfléchis, à bord externe anguleux, à bords inférieur et supérieur très arqués. Bord columellaire très arqué également.
Dimensions : diam. ant. post., 19-20 mm. ; transv., 17-18 mm.; hauteur, 13-15 mm.
Habitat : Mechera ben Amar. Tazouta.
Forme tenuis P. — A test plus mince, ce qui tient pro- bablement à un habitat moins calcaire.
Scoura. Bessabis, dans le Moyen Atlas.
Ce qui caractérise cette Albée, c’est : 1° sa sculpture très finement chagrinée comparable à celle de l'A. bætica
AIDE
Rossmir.; — 2° la dépression suturale qui borde les tours que l’on retrouve également dans À. cariosa Olivier; — 9° l'ouverture fortement dilatée. Aucune des Albées nord- africaines n'offre cette triple association de caractères.
Toutes les Aïlbées du groupe cariosula, Mayrani, Debeauxri, etc. (auquel appartient la présente) portent sur le dernier tour une véritable carène périphérique qui manque dans cetle forme. Notre espèce s’en distingue encore par son sommet plus déprimé et ses tours plus convexes.
ALBEA CORRUGATA Pallarvy.
1917. Altbea Mayrani v. corrugala Parcary, J. de C., p. 130. Zegzel. Taforalt. Foum Sefrou dans les Beni Znassen. Kebibicha. Famille HELICIDÆ Sous-Famille HELICINÆ
Genre GONOSTOMA Held.
(TONOSTOMA LENTICULA Férussac.
1822. Helix lenlicula Férussac, Tabl. systém., p. 37, no 154. 1864. — _ BourGuIGNAr, Malac. Algér., I,
pl. 16, fig. 34-36.
Aïn Sfa. Merada. Taza. Tazouta.
Les exemplaires. récoltés par le capitaine Martel sont bien conformes à la figuration donnée par Bourguignat.
Gette espèce est très répandue dans tout le nord de l'Afrique. Elle s'étend jusqu'au Grand Atlas où elle est en contact avec une forme très voisine : G. Huloti Plry.
LE | TES
GUONOSTOMA COLUMNÆ Ponsonby.
1890. Helix columnæ NOBEMICONDE ANNEE CD 70; fig. 662.
Cordon de crue de loued Melloulou à Guercif.
Celte espece doit se retrouver dans le massif mon- tagneux qui est au nord de Taza, car M. Lecointre m'a soumis un exemplaire des tufs de Taza.
Le lieutenant Brunot me l'a adressé de la Kaläa des Sless. Mon fils l'a trouvé en beaux exemplaires vivants aux Zaïeltes, à ? kilomètres de Sidi Abdallah, poste situé lui-même à 30 kilomètres ouest de Taza et à Bou Hellou encore plus au S.-0.
Le G. columnaæ s'étend donc de la région de Tétouan Jusqu'à Taza, c’est-à-dire qu'elle a une extension beau- coup plus grande que les.G. Tarnieri, marocana et lenthi- cularis.
Jusqu'à présent cette espèce n'était connue que du massif de l'Andjéra, entre Ceula et Tétouan.
Genre EUPARYPHA Hartmann.
EUPARYPHA PISANA Müller.
1771. IHelix pisana Mürzer, Verm. terr. Hist., Il, p. 60, n° 255.
1864. — _ BourGuIGNAT, Malac. Alg., I, pl. KKVI IS 1 an;
1912. — — J. W. Taycor, Monog. of HI. pi- sanu.
Guercif. Taza. Fès.
Espèce très commune dans tout le nord de l'Afrique où elle présente un nombre considérable de variations dues à sa véritable domesticité. Elle est, en effet, un com- mensal de tous les jardins.
DEN DAT
Sous-Famille HÉLIOMANES Férussac.
Genre XEROPHILA Held.
XEROPHILA ANFLOUSIANA Pallary. (PI. I, fig. 18, 19) 1913. Xerophila anfjlousiana Par cary, Bull. Muséum Hist. Nat., p. 361, 362. Tazouta. Espèce pilifère, du groupe conspurcata Drpd., psara Bget., mesquiniana PIrv., eumæus Lowe.
XEROPHILA TAKANDOUTIANA Pallarv. (PL. IL, fig. 17.)
1913. Xerophila (?) mendicula var. takandoutiana Parrary, Bull. Muséum, p. 362.
Tazouta {Moyen Atlas).
Le groupe du X. polytrichia Ancev et mesquiniana Pirv. est répandu au Maroc : dans les Beni Znassen et le Grand Atlas où vivent les X. takandoutiana et Thomson.
Ce sont des coquilles de forme discoïdale, pilifères, à poils très courts el denses.
Le type est figuré d’après un exemplaire de Dar Anfious (Grand Atlas).
XEROPHILA LECOINTREI Pallary.
1918. Xerophila dissimilis PazcaAry, Bull. Soc. Hist. Nat: Afr. nord, p-1#1: 1918. — Lecointrei PALLARY, J. de C:;"D-103, DI-"LI
fig. 18, 19. Cette Xérophile n'est pas rare autour de Taza. Outre le capitaine Martel, MM. Lecointre, Gay, Luck
RENE SRE
et mon fils l'ont récoltée dans cette localité. Sa forme dis- symétrique rappelle Theba obstructa Férussac, de la Syrie.
La coloralion normale est d'un blanc brillant, mais jen possède un exemplaire zoné à la manière du X. Sphérita. ,
J'avais d'abord décrit cette espèce sous le nom de X. dissimilis, mais M. Dautzenberg m'a fait observer, avec raison, que l'emploi de noms spécifiques qui ont déjà figuré dans d’autres groupes d'Hélicéens peut pré- senter de sérieux inconvénients lorsque, par suile de modifications dans les groupements, le même nom peut se trouver répété dans la même section générique ou subgénérique.
J'ai donc modifié le nom primitif de dissimilis, déjà employé dans le genre flelir {mais non dans les Xéro- philes) en celui de Lecointrei en l'honneur de M. G. Le- cointre, mon collégue de la Mission d'exploration scien- üfique du Maroc, à qui Je suis redevable de matériaux malacologiques de la région de Taza.
NEROPHILA APICINA LamarcKk.
1822. Helix apicina PAMARCK, Anim. .s..vert., NI, p. L GEO (0/26 1864. — — BOURGUIGNAT, Malac. Aig., I, p. 198, pl. XX, fig? 15 à 20. Taza. ? NEROPHILA INVERSA Westerlund. 1888. Helix inversa \VESTERLUND, Bull. Soc. Malacol. France, pp. 59-60. 1898. — — PALTARY Jde pp. 84859; pl..V,
fig: 10*et pl. MI, fig. 4 Je possède, provenant de Fès, trois Xérophiles jeunes qu'il m'est difficile, par suite, de nommer avec précision, mais qui rappellent beaucoup le X. inversa.
DOE t/que
XEROPHILA MERADANA Pallary.
1919. Xerophila edrissiana var. PazLARY, J. de C., p. 60, pl. I, meradana fig. 12, 13.
Merada. XErROPHILA COTTYI Morelet. 1864. Helix Cottyi MoRrELET, J. de C., p. 153. 1880. — — MoreLeT, J. de C., p. 40, pl. II;
fig. 4. Taforalt. Guercif. Cette espèce n'était connue, jusqu'à ce jour, que de la station originale d'Oudjda.
XEROPHILA EUPHORCELLA (Pechaud) Bourguignat.
1885. Helix euphorcella LETOURNEUX et BOURGUIGNAT, Prod, mal. Tunisie, pp. 66, 67.
1901. Xerophila euphorcella v. major PaLLARY, Mém. Soc. Géol. France, Di Mpl RAM
Var. menzeliana P.
Je rapporte à X. euphorcella deux exemplaires d'El Menzel dont la spire est plus déprimée que dans les exemplaires du Sig, mais qu'il me paraît impossible de dissocier de celte espèce autrement qu'à titre de variété. L'ouverture est légèrement teintée de rose dans cette variété et la éoloration générale de la coquille est d’un brun roux très clair. Elle est de même taille que la variété major du type.
Le capilaine Boilel nous a adressé de Midelt, dans le bassin supérieur de là haute Moulouïa, des exemplaires tout à fait semblables à ceux d'El Menzel.
NEROPHILA GLOBULOIDEA Terver.
1839. Ielix globuloidea Terver, Calal. Molil. nord Afr., p'er0 pelle 5er
A5 x
1883. Helhx piratarum KOBELT, Iconogr. N. F., fig. 185- 126.
1889. — Moneriana Bgl. mss., \WESTERLUND, Fauna paläart., pp. 185, 186.
Zegzel, Taforalt, Aïn Sfa, Foum Sefrou (Beni Znassen). — Kebibicha.
XEROPHILA MAURETANICA Bourguignat.
1580. Heliz mauritanica BOURGUIGNAT, in SERVAIN, Et. Moll. Espagne, p. 107.
Bessabis, dans le Moyen Atlas.
Confronté avec des échantillons de la station originale de Tlemcen, je ne trouve guère d’autres différences que la spire plus déprimée et la teinte rose du bord columel- laire. Tous les autres caractères sont identiques.
A Guercif, le capitaine Martel a trouvé une variété un peu différente de celle de Bessabis.
XEROPHILA ZNASSENENSIS Pallarv.
1918. Xerophila znassenensis PATTARY, BUIL Soc Hist._ Nat.
Afr. nord, p. 139. 1918. -- —— PARPAR DATE AD NES DIAIRT fig. 4, 5. Berkane.
Cette espèce abonde à Berkane surtout dans les touffes de diss. Elle est commune dans le massif des Beni Znassen. A Taforalt, j'ai trouvé, en abondance, une forme minor qui rappelle le X. Heynemanni Kob. de Tétouan.
NEROPHILA GUERCIFIANA Pallary.
1918. Xerophila gquercijiana Parranyx, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 140. 1919. —- — ESA deNC DD (652 60 DIE
Ie 20721; Guercif (Maroc oriental).
° LAS
XEROPHILA LEMOINEI Debeaux.
ISS2. Helix Lemoinei KoBEeLT, Jahrb. Malak. Ges., p. 69,
1882. — -— KoBeLT, Iconographie, N. F., fig. 129.
Var. major P. — Mesurant 18 mm. de grand dia-
mètre.
Entre Safsafat el Bou Yacoubat.
Le X, Lemoinei est très caractéristique de la zone des hautes steppes. Il s'étend de Géryville à Aïn Sefra-Tiout jusqu'à la Moulouïa. Ses variétés sont assez nombreuses et encore assez mal connues,
Mais il est digne de remarque qu'à mesure qu'on va de l'est à l’ouest les variétés prennent plus d’ampleur au point de vue de la taille. Ainsi à Géryville, on n’ob- serve que des formes ninor; le type est dans la zone moyenne (sebka Naûma), et plus à lest (Berguent, El Aricha) on a des variélés beaucoup plus grandes. Enfin, dans la portion orientale du bassin supérieur de la Mou- louïa, on observe la variété major, c'est-à-dire, la déri- vation extrême au point de vue de la taille.
XEROPHILA MARTELI Pallary. (Pl TNGE 89, 10)
Coquille déprimée quoique bombée en dessus et en dessous, mince, très finement striée.
Coloration d’un brun {rès clair uniforme sur la partie supérieure, ornée de quatre bandes très étroites encer- clant Pombilic.
Spire déprimée. Protoconque lisse, d’un brun foncé. Six tours {rès convexes, séparés par une suture crénelée, ornés de stries très denses et rugueuses, presque lamelli- formes. Sulure saillante, crénelée, bordée, à l’intérieur, par une faible dépression qui se poursuit jusqu’à lou-
=
AT
verture. Avant-dernier tour bien arrondi, portant en son milieu, un cordon crénelé qui se poursuit jusqu'au bord externe de louverture. Dernier tour non descendant. Partie inférieure très finement striée.
Ouverture arrondie, peu oblique, à bords traänchants, portant une gouttière en son milieu, produite par le cordon carénant. Columelle cintrée, s’étalant à peine sur lombilie. Ombilic large, montrant nettement l'enroule- ment des tours.
Dimensions : diam. antéro-post., 19 mm.; transv. 18 mm.; hauteur, 11 mm.
Habitat : Entre Safsafat et Bou Yacoubat, dans la plaine de Djezirat, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Debdou.
Cetle remarquable espèce peut être rapprochée de notre X. arabophila (A. F. A.S., 1897, IT, pl. V. fig. 9, 16, 20). Mais sa laille est moindre et sa spire est plus déprimée. Le X. arabophila porte aussi un cordon caré- nant, mais moins épais ; l’ombilie est aussi moins ouvert, eic.
Le X. finitima Morelet (J. de C., 1880, pl. IT, fig. 2) du cap Cantin, peut aussi lui être comparé. Mais cette espèce est plus lisse, son ombilic est moins ouvert, les deux derniers tours sont seulement carénés, mais ne portent pas de cordon comme le X. Marteli.
XEROPHILA MULUCHAENSIS Pallarv.
1918. Xerophila muluchaensis PALLARY, Bull. Soc. Hist: Nat. , Aîfr. nord, pp. 13)-140. Coquille à test déprimé, solide, opaque, gravée de
stries bien marquées. Coloration d’un blanc pur tant en
dessus qu’en dessous. Spire très déprimée, à apex sail- lant. Protoconque petite, d’un brun noirâtre. 6 tours les premiers formant saillie, les deux derniers très peu
2
EC 2
convexes en dessus, mais très larges. Avant-dernier tour subceréné; celte carène obtuse disparaît à la fin du der- nier tour. Dernier tour comprimé, légèrement des- cendant.
Ouverture très oblique, oblongue, comprimée légère- ment à la partie supérieure. Péristome mince, non bordé mais portant quelques cannelures internes. Columelle peu oblique, très araquée, S’étalant très peu sur Fombilie. Ombilic moyen, montrant l’enroulement des tours.
Dimensions : diam. ant.-post., 16 mmi.; (ransv., {4 num.; hauteur, 10 mm.
Habitat : Merada. Taza. Aïn bou Mecad.
Celle espèce est le représentant marocain du À. can- dida Porro du sud de l'Europe. Même taille, même colo- ration, mème forme de l'ouverture et de l'ombilic. Mais l'espèce marocaine a le test plus grossièrement strié et l'avant-dernier tour subcaréné.
Du X. znassenensis elle diffère par son ombilie bien moins ouvert, son test plus grossièrement strié et son auverture encore plus dilatée en hauteur.
Elle parait dériver du X. edrissiana avec qui elle offre beaucoup d'analogies sous le rapport de la nature du test, de la striation et de la forme des tours. Mais elle est de moilié plus grande et la carène au lieu d'être médiane est plus rapprochée du bord supérieur. Enfin, la spire est plus saillante : sous ce rapport elle rappelle le À. eremophila Boissier, de l'Egypte.
XEROPHILA DEBACKERIANA Pallary. (Pl NT, fig: 5,6)
Coquille déprimée, mince, très finement striée.
Coloration blanche, avec, sur les premiers tours, quelques pelites maculatures brunes.
Spire déprimée. Apex saillant, brun foncé. 6 1/2- 7 tours. Les cinq premiers peu convexes, {rès finement
0
siriés, se développant lentement et séparés par une suture bien imprimée. Avant-dernier tour bien arrondi, à sculpture plus grossière, très vaguement anguleux. Dernier tour horizontal, descendant seulement brusque- ment à l'ouverture.
Ouverture peu oblique, bien arrondie, à labre mince, bord columellaire peu arqué, presque droit et à peine déversé sur l’ombilic. Ombihe large, montrant l'enroule- ment des autres tours.
Dimensions : diam. ant.-post., 18-20 mm.; transv. 1617217, 472 mm.-hauteur, 12:12 1/2 mm.
Taza.
Cette belle Xérophile que nous dédions à la mémoire du regretté commandant Debacker, tué devant Taza, est remarquable par son test strié el sa spire émergente.
Elle est comparable au X. muluchaensis, mais elle diffère par sa taille plus grande, sa striation plus accusée, ses tours plus arrondis, ses tours supérieurs plus élevés.
XEROPHILA BOGUDIANA Pallary.
1918. Xerophila bogudiana PALLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 140. 1918. — — PARTARY TTC AD 070 DIITl fig. G. Scoura.
La forme typique est fréquente autour de Tarzout du Guigou, où l’a découvert le capitaine de Saint-Martin.
Le capitaine de Cadoudal nous l'a adressé de T'irboula, non loin de ce poste, où elle ne parait pas rare.
Sous-genre XÉROLEUCA Kobelt.
NEROLEUCA MOGRABINA Morelet.
1852. Helix mograbina MorELET, J. de C., p. 62, pl. I, fit. 11-12. 1864. — — BourGuIGNAT, Malac. Alg., I, p.
276, pl. 31, fig. 46.
me
3erguent. Taforalt. Merada. Entre Safsafat et Bou Yacoubat. Aïn bou Mecad.
Commune sous les pierres.
La limite politique du Maroc, à l’est, marque aussi la limite d'expansion orientale de cette Xérophile. | M. Barbin l’a trouvée à Zoudj el Bral, sur la frontière | même, mais elle ne dépasse pas ce point.
XEROLEUCA BRULARDI Pallarv. Var. Claveli Piry.
1918. X. Brulardi Plry. var. Claveli PaArLary, Bull. Soc. Hist Nat: Afr. nord, p. 145.
1918. = — PALLARY, Jde LC; "p' 6821 fig. 16.
Mcoun. Safsafat.
Cette variélé est caractérisée par lampleur de son dernier four et sa spire conique, élevée.
Diamètre majeur, 15 mm. Haut., 13 1/4 mm.
.
Var. Bergeroni Plry.
1J1S. À. Brulardi Plry. var. Bergeronr PALLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 14.
1918. _ — PADTARY, Jde UC, DD: 202108 "DIE NL MINE
Mçoun. L] Genre COCHLICELLA Férussac. COCHLICELLA BARBARA Linné. 1758. Helir barbara LINNÉ, Syst. nat. éd. Xp.
On réunit sous le même nom de C. barbara (ex acuta | auct.) des formes assez différentes. Or, à première vue, il saute aux yeux qu'il y a au moins deux groupes bien
PP) RES tranchés : dans l’un, la coquille a les tours de spire plans, ce qui fait qu'elle forme un cône uni très allongé de la base au sommet. Dans l’autre, les tours de spire sont, au contraire, très convexes, ce qui rend la coquille turriculée.
Auquel de ces deux groupes s'applique le nom de bar- Lara ? Hanley (Ipsa Linn. Conchyl., p. 38%) indique trois références positives pour le ivpe linnéen :
1° Sa provenance algéroise;
> Son identité avec la figuration du Bul. acutus donnée par Draparnaud:;
3 Elavec la figure 24, pl. IT, des Moll. de France, de Gras.
Or, par un heureux hasard, ces trois références coïn- cident! Les deux figures de Draparnaud (pl. IV, fig. 29, 30) représentent des exemplaires à tours convexes.
La figure 24, pl. IE des Moll. de France, de Gras, se rapporte à un sujet à tours bien convexes.
Enfin, les exemplaires d'Alger sont également à tours convexes.
Il est donc bien acquis que la forme typique du Cochli- cella barbara est celle à tours turbinés, scalariformes.
On peut citer comme bonnes références conformes au C. barbara linnéen :
1837. Bulimus aculus Rossmässier, Iconog., V et VI, pl. 28, iig. 378.
1841. = arliculatus LAMARCK, in DELESSERT, Rec. coq. Lamarck, pl. 28, fig. 8.
1864. Helix acuta BouzGuiIGNar, Mal. Alg., I, pl.
XXXII, fig. 42 à 46.
En somme, la grande majorité des références se rap- porte bien à l'espèce linnéenne. Nous n’en connaissons qu'une seule qui se rapporte à la forme à tours plans que nous isolons comme :
Var. raphidia. —- Coquille allongée comme celle dm
ND) Re CLS
C. barbara, mais à tours bien plans, sauf les deux der- riers qui sont légèrement convexes.
Elle est commune au Maroc : Mogador, Safi, Casa- blanca, Larache, Tanger.
Le capitaine Martel nous l’a procuré de Marnissy et de Fès.
Nous ne connaissons qu'une seule référence salisfai- sante de cette variété :
1855. Helir acuta MoquiN-TANDON, Hist. Nat. Moll. France, pl. XX, fig. 32.
Le Turbo turricula marocanus de Chemnitz, XI, pl. 209, fig. 2063, 20641, se rapporte bien à cette forme, malgré le peu d’exactitude de la figuration qui représente deux individus à tours disjoints. Mais à Safli, 11 n'y a que des raphidia de très grande taille qui constituent une excellente variété marocana Chemn. (sp.).
COCHLICELLA ACUTA Müller.
1774. Helir acuta MüLLErR, Verm. hist., p. 100. 1864. — barbara BouRGUIGNAT, Malac. Alg., I, pl. 32, tig. 36 à 41.
Aïn Sfa. Taza. Mernissy. Fès.
Var. obesa Plry.
1918. C. acula Müll. var. obesa PaLLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 144.
1918. — — PALLARY Mlle MD b0 DIEU fig. 1.
Tazouta. KI Menzel.
Il est curieux de signaler que, sauf dans ces deux loca- lités, on ne trouve que la forme ordinaire de l'espèce. Celle-ci s'étend très au sud dans le Maroc. Le capitaine Boitel l'a trouvé à Midelt et le capitaine Schmitt à Rich dans une station encore plus méridionale.
Sous-genre ALABASTRINA Kobelt.
ALABASTRINA ALABASTRITES Michaud.
1833. Helix alabastriles MicHaup, Cal. - tesf. vivants Alger, fig. G6-. 1864. — — BoTyRGUIGNAT, Malac. Alg., p. 130,
pl. XIIL, fig. 18. à 21.
Kebibicha.
ALABASTRINA SOLUTA Michaud.
1833. 1lelix soluta MicHauD, Cat. test. Alger, p. 3, fig. 9-10. 1964. — _ BOURGUIGNAT, Mal: Alg, 1, pp.
ISA DIN EE te RATE
Kebibicha et entre Safsafat et Bou Yacoubat.
Dans les Beni Znassen, surtout dans la bordure nord, cette espèce offre une grande diversité dans son orne- mentation et sa coloration.
On observe très communément les variétés ex colore plumbea el brunnea, dans les modes suivants :
quinquefasciata, cinq bandes d’un brun très foncé, presque noires. C’est le mode typique.
quadrifasciata Ancev, quatre bandes dont la plus large provient de l’accolement de deux bandes supé- rieures.
On observe encore ce même mode, mais à bandes très étroites d'un brun foncé.
bifasciata Bgt., deux bandes inférieures seulement ; toute la partie supérieure étant d’un blanc pur. Ces deux tonalités forment un contraste très harmonieux.
Ces variélés sont communes à Cherâa, Taforalt, Aïn Sfa.
Les variétés ex forma sont les suivantes :
Pi se
Var. globulosa Plry.
Forme beaucoup plus ventrue que la variété hemis- pherica Kobelt (Icong., fig. 1908-1909) qui ne diffère pas sensiblement du type.
Var. minor Plry.
Son plus grand diamètre n'excède pas 20 mm. Berkane.
Var. subvanvincquiæ PIry.
1963. A.soluta Mich.v.subvañrinequæ PALLARY, J. de C., pl. I, fig. 10 ile 1903 — — PALLARY, Iconogr. N:.R,, -X fr: 1912. Rare à Berkane. Entre Safsafat et Bou Yacoubat. Cette variété est caractérisée par l’étroitesse de son ouverture qui rappelle /1. Vanvincquiæ Crosse, du Mio- cène constantinois.
Var. ruia PIry.
1918. A solula Mich. var. rufa Parrary, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 148.
Cette variété remarquable par l’uniformité de sa déco- ration est ornée de cinq bandes rousses parallèles for- mant deux groupes : le groupe supérieur qui comprend trois bandes étroites et le groupe inférieur qui n’en compte que deux, plus larges et plus distantes.
Le capitaine Martel a recueilli cette variété à Tazouta. Scoura et Bessabis, dans la partie inférieure de la boucle du haut Sebou.
D'autre part, le capitaine Schmitt nous l'a également adressée, en nombreux exemplaires, de Foum Zadel, col
a mu
PEU
entre Rich et Ksar es Souq et de Tizi n'Firest, col au sud de Tiallalin. Il est donc très probable que cette variété est largement répandue dans tout le bassin de la Moulouia.
Dans A. Pallaryi et A. hieroglyphicula, on observe de pareils groupements de bandes avec une coloration identique.
Dans un exemplaire de Bessabis l'ouverture est très dilatée par opposition à la variété subvanvincquiæ.
Section TINGITANA Pallary.
TINGITANA MINETTEI Pallary. (PAP NS- 1416)
1917. Archelix (?) Minetlei PArraRY..J. de GC; p; 130,131, pl: Votes:
Le type mesure 28 mm. de grand diamètre et provient de Tarzout du Guigou, où il a été découvert par le capi- taine Minette de Saint-Martin.
Le capitaine Martel l’a trouvé, en abondance, à Tazouta, à l'est d'Anoceur, où il se cache sous les pierres,
Tingitana Minettei Plry
dans les fentes et les trous de rochers: il doit donc être répandu dans tout le djebel Tafraout et probablement aussi dans le koudiat Zràa.
L'aspect général est semblable à celui d'I. subsca-
RENDEE
briuscula Bgt. — sultana Mor. Mais, dans cette dernière, la coquille est plus mince, l'ouverture est blanche et présente une fente ombilicale constante.
Tandis que les Archelix sont diurnes et vivent sur les végélaux, les Tingitanes sont essentiellement nocturnes et pétrophiles.
L'animal du T. Minetlei est blanc hyalin avec une bordure orange peu étendue sur les deux côtés de la partie antérieure.
Le groupe Tingitana est lhomologue du groupe Levantina de la Palestine.
Le T. Minettei présente des variations importantes :
Var. major (pl. [, fig. 2), atteignant 35 mm. de diamètre antéro-postérieur.
Var. elata (pl. I, fig. 3), très conique, haute de '19- 20 mm. pour un diamètre majeur moyen de 34 mm.
Var. minor (PI. I, fig. 1), ne mesurant que 24-26 mm. de grand diamètre. Outre sa petite taille cette variété esl remarquable par son dernier tour plus renflé, à carène obtuse. Elle semble se rattacher à T. gharbiana.
La variété minor est commune au col de Tagnaneït.
Var. depressa (pl. I, fig. 4), à partie supérieure très déprimée, plane et à suture frangée.
Var. cristaria {pl. I, fig. 5), à spire turriculée, bordée par une crêle saillante qui longe la suture.
Var. ex colore zonata (pl. I, fig. 6), à partie supérieure marbrée de taches brunes et blanches, et à partie infé- rieure ornée de deux étroites bandes circulaires brunes.
FINGITANA GHARBIANA Pallary.
1917. Archelix gharbiana PALLARY, J. de C., pp:131-198/1pl; V, fig. 1546,
Var. major Piry: (pl. I, fig: 9).
Bessabi15.
TINGITANA ANOÇEURENSIS Pallary. (PIE -Ne Van)
1918. Tingilana anoçeurensis ParLary, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 14.
Coquille conique globuleuse, mince, finement striée. Apex blanc et lisse où d’un brun très clair; le reste de la coquille d’un brun clair, presque blanc en dessous.
Spire bombée. Cinq tours très convexes, se déroulant lentement. Suture marginée. Avant-dernier tour très ventru portant en son milieu une carèné obluse, s’atté- nuant sur l'ouverture. Dernier tour descendant brus- quement.
Ouverture ovalaire, très oblique, d’un brun foncé sauf le rebord externe el la paroi ombilhicale qui sont blan-
-châtres. Péristome simple, très peu réfléchi. Bord colu- mellaire arqué, orné en son milieu d'une excroissance peu sallante.
Dimensions : diam. ant.-post., 28-30-29 mm.: (ransv., 23-25-24 mm.; hauteur, 21-26-20 mm.
Habitat : Anoceur, à 20 kilomètres environ au sud de Sefrou. Bessabis.
L'animal est court, grèle, de couleur très claire : la partie antérieure présente une bordure safranée. Il est plus gros, la partie antérieure, et surtout les tentacules, sont plus noirs. La zone safranée qui borde la partie anté- rieure est plus claire que dans T. Minetter.
Cette espèce diffère encore du T. Minetlei par sa forme plus globuleuse, ses tours plus ventrus, sa carène très réduite, son ouverture très régulière, non comprimée el son test plus lisse.
Rene TINGITANA MANGINI Pallarv.
Coquille à spire conique, à test mince, orné de stries obliques granuleuses. Cinq tours 1/2 : protoconque grosse, lisse, d’un gris très clair, embrassant deux (tours; les deux suivants plans, marginés à la suture, l’avant- dernier et le dernier très convexes, anguleux à la péri- phérie. Partie inférieure bien convexe, plus lisse que la partie supérieure.
Coloration : fond grisàtre,; sur lequel sont fixées deux bandes articulées, d'un brun foncé sur les premiers tours : la bande supérieure, plus étroite que l'inférieure, est formée de taches en forme de guillemets successifs. La bande inférieure borde langulosité et n’est pas pleine mais est marbrée de taches claires. Enfin la partie infé- rieure de la coquille est ornée de deux bandes pleines et peu larges parallèles aux autres.
Dernier tour descendant brusquement mais à une faible distance de langulosité. Bord extérieur non réfléchi. Ouverture ovalaire légèrement anguleuse à l'extrémité de la carène obtuse. Bord columellaire très faiblement saillant en son milieu. Coloration de l'ouver- ture d'un brun châtain clair.
Dimensions : grand diam., 22-27; petit diam., 17 1/2- 23.42; hauteur, 16 1/2-19 mm.
T'ingitana Mangini Plry.
Habitat : Col de Begnanas, entre Almis du Guigou et Anoceur. Cette espèce est comparable à T, anoçeurensis, mais
AO LL
elle en diffère par sa spire plus conique, son test plus mince, son labre moins denticulé et plus mince eb son coloris différent. La partie inférieure rappelle par sa forme et sa coloration celles de l'A. liasana 0).
Nous dédions cette belle Hélice au Général Mangin dont on connaît le rôle glorieux au Maroc et dans le nord de la France, en remerciement de l'appui qu’il nous a donné lors de nos recherches dans le sud du Maroc.
TINGITANA BESSABISANA Pallary. (PL 1, fig. 10, 11, 12)
1918. Tingilana bessabisana PALLARY. Bull: Soc. …Hist:Nat: Afr. n., p. 145.
Coquille globuleuse, mais à spire déprimée, à test mince, très finement strié.
La coloration est d'un blanc pur sur lequel se déta- chent : à la partie supérieure, deux zones décurrentes de maculatures brunes et, au-dessous, deux bandes étroites d'un brun foncé.
Spire déprimée; les premiers tours en forme de cône très surbaissé. Apex petit, blanchâtre, luisant. Six tours : les quatre premiers plans, à suture marginée, à sculp- ture très finement treillissée. Les deux derniers très ventrus, vaguement subcarénés, à suture non marginée. Dernier tour descendant brusquement à son extrémité.
Ouverture presqu'exactement circulaire, très oblique, à bord externe très peu réfléchi, d’un brun foncé. Péris- tome simple, mince, d’un blanc pur sur le bord externe. Bord columellaire recliligne épaissi en son milieu par un denticule.
Dimensions : diam. ant.-post., 29-33 mm.; transv., 25- 21 mm., hauteur, 20-22 mm.
(1) {n Bull. Soc. hist, nat. Afr. n., 1918, pp. 146-147, n°9 31,
PU;
Habitat : dans le Bessabis, à l’est d'Anoçeur. Aït Ibrahim.
Variété er Jorma : angulosa, portant une carène obtuse sur l’avant-dernier tour.
Variété er colore : concolor, d'une teinte gris clair uniforme.
Cette espèce à l'aspect: général d'un Archelir. Sa colo- ration rappelle celle des A. Seguyana et Jourdaniana et son ouverture est semblable à celle de À. Dupoteliana. Mais sa forme générale et surtout ses tours marginés la rapproche bien davantage du T. tingilana. Et je ne serais pas surpris que celte dernière forme ne se rattache, à son tour, à A. Seguyana dont les premiers tours, toute- fois, ne sont plus marginés.
Le T. bessabisana diffère du T. anoceurensis par sa coloration, ses derniers tours encore plus arrondis et son ouverture plus exactement circulaire.
TINGITANA TINGITANA Paladilhe.
1875. Ilelix linmgilana PALADILHE, Rev. et Mag. de Zool., p. 78-79.
1917. Archelix slessica PATLARY. Je deNC D 138 MDINE HEANNREOU?
1918. T'ingilana tingitana PALLARY, J'AdelCEMD' 25255 ADI
TRÈS:
Souk el Arba de Tissa. Meknès, djebel Zehroun.
Var. er forma : minor.
major — slessica.
globulosa, de forme presqu'exactement sphérique el qui mériterait bien mieux que l'Archelix ainsi nommé par Bourguignat, le nom de sphæromorpha.
Var. ex colore : pullata.
punctulata.
interrupta.
TINGITANA PAuULI Dautzenberg.
1915. Helix (Macularia) Pauli LL. DAUTZENBERG, J. de C., p. 159 et fig.
Col de Kebibicha.
Ce col relie, par le djebel Melha, la plaine du Mahrouf à bou Yacoubat sur la Moulouïa.
Cette espèce est vraiment une Tingitane, car les pre- miers tours sont bordés. Elle offre beaucoup d’analogies avec notre T. orientalis © du vallon de Zegzel (Berkane), mais elle en diffère essentiellement par l'absence de den- ticule sur la paroi columellaire et ses premiers tours plus déprimés formant un dôme parfait. Toutefois, l’ornementation des deux derniers tours est très sem- blable dans les deux espèces.
Genre ARCHELIX Albers.
Le genre Archelx, tel qu'il existe actuellement, com- prend quatre groupes :
1° Le groupe A. faux nigra Chemnitz, caractérisé par la couleur foncée (palissandre), comme vernissée, de l'ouverture.
2° Le groupe À. punctata Müller, dont les espèces ont en général, l'ouverture colorée en châtain clair.
Dans ces deux catégories les jeunes exemplaires ne sont pas carénés ou ne le sont que très faiblement : encore l’angulosité m'affecte-t-elle que lavant-dernier tour.
3° Le groupe A. hieroglyphicula Michaud, dont la bouche est également colorée en châtain clair, mais dont le péristome n’est pas replié, ni le bord columellaire
(1) Tingitana orientalis Pallary, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. Nord, 1918, p. 145-146,
Reir: CRUE
aussi fortement denticulé. La coloration de la coquille est plus vive et plus riche dans cette série. Les jeunes sont très fortement anguleux (à carène aiguë).
Peut-être sera-t-il nécessaire d'établir des subdivisions dans ce groupe qui ne me parait pas bien homogène dans sa constitution actuelle.
4 Le groupe A. Dupotetiana Terver, à labre mince et réfléchi, à coloration terne, à bord columellaire den- ticulé, à ouverture colorée en brun châlain très clair et parfois bidentée. 1€ phénomène de la bidentation est exclusive à ce groupe.
M. Paul Hesse à indiqué dans liconographie de Kobelt (1911) quels sont les caractères anatomiques qui différencient ces divers groupes.
ARCHELIX FAUX NIGRA Chemnitz.
AE D RAA RE nee LISTER, Hist. Syn. Meth. Con- chyl., pl. 1058, fig. 1-2.
1786. Helix faux nigra CHEeMNirz, Conchyl. Cabinet, IX, fig. 127-128.
(PE LCOTUM GMELIN, Syst. Natur., p. 364, n° 110.
1817. Otala alomaria SCHUMACHER, Essai nouv. syst. hab. vers test., p. 191.
1837. Helix lactea XOSSMÂSSLER, Iconog., I, pl. 22, fisc. 302 a, d, e.
155 — RossMÂsSLER, Iconog., IT, pl. 64, fig. S02, 803.
1882. — — KOBELT, ACONOSEN I MIDI fig. 67, GS.
1882 NBIeicient KOoBELT, Iconog. N. F., I, pl. 8, fig. 70. Ë
1883. — axia BOURGUIGNAT, in PECHAUD, Ex-
Curs.mmalac.; DD: 19 et 0).
Taza. Bab Moroudij. Sefrou. Tocolocida, près de Volu- bilis. Moulaï Idriss du Zehroun.
Var. unicolor-alba Plry. — De petite taille, à test très blanc, mais à ouverture vernissée.
æ SC
Merada.
Var. minor.
Fès. Meknès.
Var.
Guercif. Merada. Fès. Dj. Zehroun.
Les variétés ne sont pas toujours faciles à caractériser dans cette espèce très polymorphe.
ARCHELIX SPHÆROMORPHA Bourguignat.
1883. Hielir Sphæromorpha 3OURGUIGNAT, in PRCHAUD, Excuts. malac., p. 03.
1898. — — PALLARY, Je. de C., p. 104; pl: MIT, fig. 8:
Souk el Arba de Tissa. Fès. Moulaï Idriss du Zehroun. Sefrou.
Exemplaires tout à fait semblables à ceux dont j'ai donné la figuration, comme forme, taille et ornemen- tation, c’est-à-dire, ornés de quatre bandes.
Ce mode de coloration est le plus habituel. Toutefois, Bourguignat indique que celle du type est semblable à celle de la figure 72 de la planche VIIT de l’Iconographie. Mais celte coloration est exceptionnelle, tandis que celle composée de quatre bandes brun foncé est très fré- quente.
En plus de ce mode de coloration, on peut noter les suivants :
albicans, allant du blanc pur au brun très clair (café au lait);
quinque-fasciata, avec cinq bandes étroites d’un brun très foncé; |
lineolata (pl. IIT, fig. 7), avec des linéoles décurrentes claires.
Les variétés ex forma sont les suivantes :
minor = Bleicheri Paladilhe (), très rare;
(1) V. J. de C., 1904, p1. I, fig. 16-17.
depressa, à spire très déprimée, ce qui rend les der- niers tours très renflés:
subangulata, à avant-dernier lour anguleux. Celle variété parait être en corrélation avec le mode de colo- ralion albicans.
ARCHELIX AHMARINA Bourguignat.
1883. Helix ahinarina BouRGUIGNA?, in PECHAUD, Excurs. malac., p. 61.
1898. — — Par.Lary, J. de C., pp. 104-105, pi VII. fig. 10.
Taza. Col de Touahar. Bab Moroud]. Fès (typique). Sefrou. Dar Khelloch. EI Menzel.:
C’est, avec l'A. 1brahimi, le plus grand des Archelix du groupe faux nigra. Il est très répandu dans le sud- ouest du Maroc, notamment dans la banlieue de Mogador.
Var. minor PIrv., Fès.
ARCHELIX IBRAHIMI Bourguignat.
1883. Ilelix Ibrahimi BOuURGUIGNAT, in PrCrrAup, Excurs. malac., p. 5S. 1898. — — PALLARY, J. de C., pp. 105-106, pl.
NT RE
Guercif, Taza. Bab Moroudj. El Menzel. Aït Ibrahim:
Entre Meknassa et Sidi bel Kaçcem au S.-0. de Bab Moroud], notre ami a trouvé une forme intermédiaire entre la présente espèce et l'A, ahmarina. Sa spire émer- gente est bien celle de l'A. Jbrahimi, mais sa coloration est identique à celle de l'A. ahmarina.
Var. minor, Fès.
Il est à remarquer que les gros Archelir du sud du Maroc (A. ahmarina, Ibrahimi, derenica) ne sont pas den- ticulés ou ne le sont que très faiblement.
LD qu ARCHELIX.PRÆLONGATA Pallary. 1897. Ilelix prælongala PATEARV ATEN AMSENIT D:+560; DAVID 5-0: 1898. — —- PART ERdeRC pe DIAVIITS fig. 9.
Alluvions de la Moulouïa à Guercif.
L'habitat de cette belle espèce, remarquable par la descente excessive du dernier tour qui rend le labre presque horizontal, n’est pas encore fixé avec certitude. Elle paraît provenir de la lisière sud du Riff.
ARCHELIX RIFFENSIS Pallary.
1903. Macularia (Lucasi subsp.) rif- fensis PATLARY, ICOnog., X, fig. 1822; 1523. 190%. Helix Lucasi var. riffensis ParLARy, J. de C., pp. 28, 29, pl. IL, fig. 8, 9.
Cherâa. Berkane. Taforalt.
L'espèce est localisée entre Mélilla et la frontière algé- rienne qu'elle n’atteint pas.
Mais, tandis que l'A. Lucasi a pour habitat une bande littorale très étroite, entre Mostaganem et Nemours, l'A. rifensis pénètre plus avant dans l'intérieur puis- qualvit à Tâtoralt, au centre ‘du massif des Beni Znassen.
ARCHELIX PUNCTATA Müller. Var. melanostoma P. Hesse.
1911. A. punctala Müll.v.melanostoma Messe, Iconographie, p. 39.
Celle variété que J'ai trouvée en abondance à Tétouan est très curieuse parce qu'elle a absolument la livrée de
l'A. galena Bgt., tandis que l'ouverture à la teinte noire
caractéristique du groupe À. faux nigra. Or, lélude
RE
anatomique de l’animal prouve que cette forme doit être rattachée à l'A. punctala et non à l'autre.
Bien que nous n'ayons pas étudié au point de vue anatomique les Archelir collectés par le capitaine Martel, nous croyons pouvoir considérer comme appar- tenant à cette variété, d’après le coloris de la surface (ainsi que je lavais d'ailleurs pressenti pour les exem- plaires de Tétouan), des individus provenant de Sefrou et d’Aït Ibrahim. il est très probable que certains exem- plaires de Tanger, de Larache, d'El Ksar, de Sidi Abdallah (près Taza), etc., devront également être rap- portés à cette variété lorsque l'étude de l’animal sera connue,
ARCHELIX POLITA Gassies.
1856. Felix lactea var. I polita Gassies, Desc. coq. Mayran, p. 7.
1880. — lucentumensis JOURGUIGNAT, În SERVAIN, Moll. : Espagne, p. 34.
1903. — punclala v. maurula KoBELT, lconographie, IT, fig, 10.
Taforalt. Foum Sefrou dans les Beni Znassen.
C’est le géant du groupe punctata. Je le possède encore de Taourirt.
Une variélé remarquable par ses tours étagés vit dans la plaine du Mahrouf (J. de C., 1917, p. 137-138).
L'habilat de cette espèce s'étend donc de la Tafna à la Moulouïa.
ARCHELIX PALLARYI Koch.
1914. llelix Pallaryi KoBeLr, Iconog., fig. 2790. 1914. Archelix Pallaryi PALLARY, Nachr. d. Malak. Ges., DMC ME;
Zegzel. Taforall. Oued Tagma. Kebibicha.
RSR UN
ARCHELIX XANTHODON Anton.
1839. Helix æanthodon RossMÂssLer, Iconog., I, fig. 563. 1841. — — WaGxer, Reisen der Regentsch.
Alg.-Atlas, pl. XII, fig. 8.
Cherâäa. Taforalt. Oued Tagma (Beni Znassen).
L'A. ranthodon est une espèce encore peu connue qui a élé mal interprétée par Bourguignat dans sa Malacologie de l’Algérie, I. pl. 14, fig. 10 à 16. Les exemplaires ainsi ligurés se rapportent à À. abrolena. La fig. 14 reproduit un sujet albimos.
Bourguignat (in Pechaud, loc. cit, pp. 75 et 81) est bien revenu sur $a première OPInlON, mais pour imposer le nouveau nom d'ema qui fait donc double emploi avec celui d'abrolena.
Le type figuré par Rossmässler est de petite laille et relativement rare. La variété major Plry. est, par contre, très commune dans les steppes du Maroc oriental. Elle y est fréquemment bidentée.
ARCHELIX ALABASTRA Pechaud.
1883. Helix alabastra : PrcHAuD, Excurs. Malac., pp. 83- 89. 1897. — — PAPA RVAPANMEMANSS TETE C2:
pl. V, fig. 24-25.
Le capitaine Martel n’a pas eu l'occasion de trouver des exemplaires typiques, c’est-à-dire d'un blanc pur. Tous ceux que j'ai examinés appartiennent à la nouvelle variété zonata.
Var. zonata Plry. — Cette jolie variété ne diffère guère du type que par la présence constante de quatre bandes rousses sur les derniers tours.
Merada. Mokta Debdeba. Aïn bou Mecad. Entre Saf- safat et bou Yacoubat.
Le lieutenant Saby m'a également envoyé cette variété
+
de Guettara-Mahiridja et M. Chaymarac du poste même de Mahiridja où elle est confondue avec l'espèce type.
Je la possède encore de Taourirt et de Safsafat. Enfin, le capitaine Boitel me l’a adressée d'un affluent de la rive droite de la Moulouïa situé entre Midelt et Ksabi, à 30 kilomèlres environ de Midelt, avec une gracile sous- variété minor, dans le bassin supérieur de ce fleuve.
En somme, cette variété parait avoir une aire d’ex- tension beaucoup plus étendue que la forme admise pour type.
Genre POMATIA Beck. Sous-genre POMATIELLA Pallary.
POMATIELLA MELANOSTOMA Draparnaud,
An XII. Helix melanostoma DRAPARNAUD, Hist. Nat: Moll. France, p.91 pl'Wie23:
186%. — — BourGuiGNat, Malac. Alg., L pl. 7, fig. 11-14.
Var. albina Piry.
Port Say.
Cette espèce est en voie d'extinction en Oranie.
La station de Port Say, sur la frontière algérienne, est nouvelle. Jusqu'ici, je ne connaissais cette espèce que du quadrilatère Mostaganem-Mascara-Le Sig-Oran.
Genre CRYPTOMPHALUS Agassiz.
CRYPTOMPHALUS ASPERSA Müller.
1774. Helix aspersa MÜrLLER, Verm. Hist., p. 5), no 253.
183%. — — RossmässrEer, Iconog., V et VI, pl. 2, fig. 294.
1864. — — BOURGUIGNAT, Malac. Alg., I, pl. 8.
fig. 4 et 5.
A) ne A "
A
_ Scoura. _ L'espèce est très répandue dans tout le nord de _ l'Afrique. Au Maroc, elle est surtout localisée dans le Tell. | :
* L
Genre CANTAREUS Risso.
CANTAREUS APERTA Born.
1780. {elix aperta Borx, Mus. Vindob., pl. XV, fig. | ; 19-20. 1864. — — | BourGuiGNar, Malac. Alg., IL pl.
| VII, fig. 1 et 2. Aïn Sfa, dans les Beni Znassen.
(A suivre).
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\ 4) 2 A à 12 | 2 2 D
FOR TRETN CON RER TRE 77
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NOTE ON THE NAME MARGINELLA GRACILIS
BYAIER SERBE TOMEIN-.
M. Cossmann has recently suggested (Journ. de Conchyl., LXIV, p. 157, footnote) that his name Margi- nella Sacyi may replace that of M. gracilis Fuchs, if these two species prove Lo be identical. It 15, therefore, well to point out that in 1899 M. Cossmann himself pro- posed the name M. Fuschi (Essais Paléoconch. Comp., IT, p. 91) to replace A. gracilis Fuchs.
Four different species in this genus have been des- cribed as gracilis, viz. :
M. gracilis C.-B. Adams, 1850.
M. gracilis Edwards, 1854 = subgracilis Redfield.
M. gracilis Fuchs, 1869 — Fuchsi Cossmann.
M. gracilis May, 1911 = Maugeana Hedley.
For references see Proc. Mal. Soc. Lond., XII, p. 269, and XIII, p. 52.
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FAUNULE MALACOLOGIQUE MARINE DU VAL-ANDRÉ (Côtes-du-Nord)
Par Ph. DAUTZENBERG
En 1903, notre confrère, M. M. Lavezzari, a publié dans le Journal de Conchyliologie, tome LI, p. 29, une liste des coquilles du Val-André et il a donné d'intéressants détails sur la topographie de cette localité. Il nous à fourni récemment des renseignements précis sur l’en- droit où il a découvert quelques espèces qu'il ne nous a pas été possible de retrouver : il s’agit d'un banc de sable, situé à l’ouest de la chaussée qui relie, à basse mer, la plage du Val-André à l’ilot du Verdelet. L’am- plitude des marées n’a pas été suftisante pendant notre séjour, de juillet à septembre 1919, pour nous permettre l'accès de ce banc sur lequel M. Lavezzari a récolté vivants deux Mollusques de lOcéan Indien : Venus marica Linné (6 exemplaires) et Lucina fibula Reeve (1 exemplaire). Bien que la détermination de ces deux espèces soit absolument certaine, nous nous sommes abstenus de les inscrire dans la faunule du Val-André, car nous supposons qu'elles ont dû être introduites acel- dentellement. 11 y aura lieu de voir par la suite si eiles se sont définitivement acclimatées. |
C'est encore sur le même banc que M. Lavezzari a récolté vivants le Donar variegatus et le Mactra glauca qui ne figurent pas dans nos récoltes. Il a pu y constater l'existence, en grand nombre, du Dentalium vulgare dont nous n'avons recueilli qu'un seul individu vivant, et des Nucula nucleus et Corbula gibba, dont nous n'avons rapporté que des coquilles vides.
po el
M. Lavezzari a bien voulu revoir avec nous sa collec- lion et cel examen nous à amenés à reconnaître qu'il Y avait lieu d'effacer trois des noms qui figurent sur sa liste, savoir : 1° T'rochocochlea turbinata, ramassé vide sur le quai du port de Dahouët dans du sable déchargé par des bateaux venus sur lest, de la Méditerranée ; 2° Venus fasciata et Ensis siliqua dont la citation est due à des erreurs d'identification.
Par contre, M. Lavezzari à omis de mentionner dans sa liste le Calliostoma granulalum dont il nous a montré plusieurs beaux spécimens recueillis vivants dans une zone inférieure à celle que nous avons-pu atteindre. I en est de même du Meretrix /Callista) chione Linné et du Solenocurtus scopula Turton.
En tenant compte de ces rectifications, le nombre des espèces citées dans la liste de 1903 est de 97, tandis que celle que nous publions aujourd'hui, en contient 165. Cet accroissement est dû surtout au triage des petites espèces dans les cordons Httoraux.
CEPHALOPODA
*OcTOoPUS OCTOPODIA Linné. Moins abondant que dans la baie de Saint-Malo, dans les anfractuosités des rochers et sous les gros blocs de pierre.
*[ROSSIA MACROSOMA Delle Chiaje. Récolté vivant dans les mares, entourées de prairies de zostères.
*LOLIGO VULGARIS Lamarck.
Nous n'avons pas rencontré ce Mollusque, cité par M. Lavezzari, ni le L. media Linné que nous avons pêché dans la baie de Saint-Malo.
*SEPIA OFFICINALIS Linné. Les pêcheurs de Dahouët rapportent fréquemment ce Mollusque dans leurs filets. Nous en avons trouvé quelques spécimens rejetés sur la grande plage du Val-André.
î
GASTEROPODA
PULMONAT A ALEXIA MYOSOTIS Draparnaud. Débris dans les cordons liitoraux. LEUCONIA BIDENTATA Montagu. Rare dans les cordons littoraux. OTINA OTIS Turton. Très rare. Quelques exemplaires dans les cordons littoraux.
OPISTHOBRANCHIAT A
NUDIBRANCHIATA
*Doris pILOSA Müller. Rare sous les pierres; au Verdelet.
*POLYCERA QUADRILINEATA Müller. Rare sous les pierres, au Verdelet.
*EoLis (ÆOLIDIA) PAPILLOSA Linné. Rare sous les pierres, au Verdelet.
*EOLIS (ACANTHOPSOLE) CORONATA Forbes. Rare sous les pierres, au Verdelet.
TECTIBRANCHIATA
ACTEON TORNATILIS Linné. Quelques exemplaires jeunes dans les cordons littoraux.
TORNATINA (RETUSA) TRUNCATULA Bruguiète. Assez commun dans les cordons Httoraux.
TORNATINA (RETUSA) OBTUuSA Montagu. Plus rare que l'espèce précédente dans les cordons littoraux.
*HAMINEA NAVICULA Da Costa. Un exemplaire vivant, de grande taille et quelques jeunes dans les prairies de zostères du Verdelet.
bn ne
PHILINE APERTA Linné. Quelques coquilles sur Ja grande plage du Val-André.
PHILINE CATENA Montagu. Rare dans les cordons lit- (oraux.
PROSOBRANCITIAT A
*MANGILIA COSTATA Donovan. Très rare, vivant sur les zostères, au Verdelet. Exemplaires vides dans les cordons littoraux.
HÆDROPLEURA SEPTANGULARIS Montagu. Rare dans les cordons litioraux.
*CLATHURELLA PURPUREA Montagu. Rare, vivant sous les pierres, au Verdelet.
*CLATHURELLA LINEARIS Montagu. Plusieurs exemplaires vivants sous les pierres, au Verdelet. Ce Mol- lusque est un peu moins rare au Val-André que dans les parages de Saint-Malo.
*RAPHITOMA NEBULA Montagu. Rare, vivant sur les zostères et sous les pierres, au Verdelet. *RAPHITOMA ATTENUATUM Montagu. Plus rare que le R. nebula : nous n’en avons trouvé qu'un seul
exemplaire vivant, sur les zostères.
RAPHITOMA STRIOLATUM Philippi. Nous n'avons pas ren- contré cette espèce dont M. Lavezzari a recueilli un bel exemplaire au Verdelet, dans le cordon littoral.
*BUCCINUM UNDATUM Linné. Nous n'en avons recueilli vivants que des individus très jeunes, sous les
pierres. On rencontre souvent des coquilles
adultes rejetées sur les plages, mais presque tou- jours en très mauvais état.
*DONOVANIA MINIMA Montagu. Vivant sous les pierres, au Verdelet. Peu commun.
fr
*NASSA (HINIA) RECTICULATA Linné. Extrèmement com- mun. On en voit de véritables troupeaux circulant à basse mer sur le sable recouvert d'une couche d'eau peu épaisse. Nous n'avons pas vu au Val- André la var. mamillalta Risso (= nitida Jeffreys) qui est spéciale aux eaux saumâtres.
*NASSA (HIMA) INCRASSATA Strôm. Commun sous les pierres à basse mer, où il vit en colonies parfois très peuplées.
*Var. ex f. minor B. D. D. De très pelite taille. Nous avons rencontré des individus dont la hauteur ne dépasse pas 7 millimètres, alors que la taille habituelle est de 12 à 15 millimètres.
Var. ex col. La coloration qui peut être considérée comme typique consiste en un fond fauve clair avec trois bandes décurrentes plus foncées sur le dernier tour.
*Var. ex. col. fusca Scacchi, d’un brun foncé uni- forme. |
*Var. ex col. rosacea Risso. Cette variété d’un beau rouge vermillon, sans bandes, est peu commune.
*Var. ex col. lutescens Scacchi. D'un jaune d’or uni- forme. Encore plus rare que la var. rosacea.
*Var. ex col. fasciata Monterosato. Noirâtre avec une large bande blanche occupant le milieu au dernier tour. Assez commune.
*NaAssA (HimMA) varicosA Turton = pygmæa Lamarck. Vivant sous les pierres, au Verdelet. Beaucoup plus rare que le N. incrassata.
*OCINEBRA ERINACEUS Linné, var. tarentina Lamarck. Commun, vivant à basse mer, sous les pierres et sur les rochers.
Ainsi que nous l'avons expliqué (Les Mollusques aarins de la baie de Saint-Malo, p. 19), l'O. erina-
RE
ceus typique, est la forme méditerranéenne repré- sentée par Knorr (Délices des veux, IV, pl. XXUI, fig. 3), qui diffère de la var. tarentina par ses cordons décurrents plus saillants.
*Var. ex f. major nov. var. D'une taille plus forte que la var. tarentina typique. Elle atteint 45 à 48 milli- mètres de hauteur. Relalivement fréquente sur les rochers.
Var. ex col. La coloration lypique est d’un fauve rougeûtre uniforme.
*Var. ex col. cingulifera Lamarck. Fauve avec une zone blanche étroite sur l'angle supérieur des tours.
*Var. ex col. fasciata Dautzenberg. Ornée d’une large bande bhanche sur le milieu du dernier tour et d’une autre, plus étroite, à proximité de la base de la coquille. À
*Var. ex col. fusca Dautz. D'un brun foncé uniforme.
*Var. ex col. candida Dautz. Entièrement blanche.
*OCINEBRA (OCINEBRINA) ACICULATA Lamarck. Assez commun sous les pierres, au Verdelet.
*PURPURA (POLYTROPA) LAPILLUS Linné. Très commune sur tous les rochers de la région, cette espèce y varie peu sous le rapport de la forme, mais y présente de nombreuses variétés de coloration.
*Var. ex f. imbricata Lamarck. Chez cette variété, les lignes d’accroissement sont accompagnées de squamules qui rendent la surface rugueuse.
*Var. ex f. celtica Locard. Spire élevée et canal plus allongé que chez la forme typique.
*Var. ex col. lactea Daulz. Entièrement blanche, commune.
*Var. ex col. fulva Hidalgo — aurantia Dautz. d'une teinte fauve ou orangée uniforme. Assez rare.
#
MNT
*Var. ex col. citrina nov. var. Jaune citron uniforme.
Rare.
*Var. ex col. castanea Hidalgo. Brun marron foncé,
parfois presque noir. Peu commune.
*Var. ex. col. cærulescens nov. var. Gris bleuûtre.
ASsez COMMUNE.
*Var. ex col. bizonalis Lamarck. Blanche, avec trois
bandes colorées situées, l’une sous là suture, la deuxième au milieu et la troisième sur la base du dernier tour. Ces bandes sont tantôt brunes, tantôt d'un beau jaune orangé, parfois aussi olivètres ou noires.
Lamarck en choississant, pour cette variété, le nom bizonalis a regardé les bandes colorées comme étant la nuance du fond de la coquille et les deux intervalles comme étant des bandes blanches.
*Var. ex col. monozonalis nov. var. Chez cette’ jolie
variété la coquille est entièrement brune, presque noire et ne présente qu'une seule bande blanche très étroite sur le dernier tour. Nous n'en avons trouvé qu'un seul exemplaire.
*Var. ex coli. filosa Gmelin — lineolata Dautz. Getle
variété dont la surface est ornée de nombreuses lignes décurrentes brunes, où plus rarement orangées, à été décrite comme espèce spéciale par Gmelin. Le fond est tantôt blanc, tantôt plus ou moins teinté de fauve, de brun, ou de QTIS bleuâtre, ce qui donne lieu à des aspects assez différents. Les lignes sont souvent rapprochées par paires. Assez commune.
*Var. ex col. mixta nov. var. Nous donnons ce nou-
veau nom à une jolie coloration représentée par Kiener (Iconogr., pl. 31, fig. 11). Elle possède
ENRS
les bandes de la var. bizonalis et, entre ces bandes, les lignes de la var. filosa. Assez rare.
*CYPRÆA (TRIVIA) ARCTICA (Solander in Hwass, Mus. Calonn.) Pulteney. Un seul exemplaire vivant recueilli au Verdelet, sous une pierre. Les coquilles vides sont rares dans les cordons lit-
toraux. Var. europæa Montagu. Rare dans les cordons Ht- toraux.
*BITTIUM RETICULATUM Da Costa. Commun sur les z0s- tèeres el sous les pierres.
*CERITHIOPSIS TUBERCULARIS Montagu. Très rare, vivant sur les zostères et sous les pierres, au Verdelet.
*Var. nana Jeffreys. Un peu moins rare que la forme typique, cette variété est plus obèse et constam- ment de très petite taille.
*CERITHIOPSIS PULCHELLA Jeffreys. Un seul exemplaire vivant sur les zostères. Très rare dans les cordons Httoraux.
*CÆCUM TRACHEA Montagu. Un seul exemplaire roulé. Cordon littoral.
*CÆCUM (BROCHINA) GLABRUM Montagu. Commun dans les cordons littoraux.
*LITTORINA LITTOREA Linné. Très commun, vivant sur les zostères, les rochers et les pierres.
*Var. ex f. vulgaris Sowerby = brevicula Jeffreys = Litt. Sphæroidalis Locard. Forme globuleuse, à spire courte.
Var. ex col. La coloration tvpique est d’un brun marron, avec des linéoles décurrentes noirâtres.
*Var. ex col. sanguinea Daulzenberg et Durouchoux. D'une teinte rouge carminée uniforme.
ME
Var. ex col. balteata Dautz. et H. Fischer. Une coquille vide recueillie sur la plage. L’exemplaire sur lequel nous avons basé la var. balteata (Camp. Scient. Prince de Monaco, p. 186), est brun avec une bande blanche située au-dessus du milieu du dernier tour, tandis que chez celui que nous avons recueilli au Val-André, cette bande se trouve au- dessous de la périphérie.
LITTORINA SAXATILIS Olivi. Cette espèce, relativement peu abondante au Val-André, n'y atteint pas une grande taille. Nous l'avons surtout recueillie sur les rochers de la pointe qui sépare la plage du Val-André du port de Dahouët. Nous n'avons ren- contré que les variétés suivantes :
*Subsp. rudis Maton, var. rudissima Bean.
*Var. ex col. fusca Dautz. et H. Fischer. *Var. ex col. fulva Monterosato.
*Var. ex col. lutea Dautz. et Durouchoux. *Var. ex col. albida Dautz.
*Var. ex col. miniata Dautz. et H. Fischer. *Var. ex col. zonaria Bean.
*Subsp. jugosa Montagu.
Var: ex col. fusca Dautz. et H. Fischer.
*Subsp. nigrolineata Gray.
*Var. ex col. compressa Jeffrevs.
LITTORINA (MELARAPHE) NERITOIDES Linné. Il ne nous a pas été possible de découvrir ce Mollusque vivant. Nous n'en avons rencontré que trois exemplaires roulés dans les cordons littoraux.
*LITTORINA (NERITOIDES) OBTUSATA Linné, subsp. litto- ralis Linné. Commun sur le Fucus vesiculosus : c’est la coloration typique, jaune citron ou jaune d'or qui domine.
PRO.
*Var. ex col. aurantia Dautz. Jaune orangé uniforme.
*Var. ex col. fusca Menke. Brun foncé uniforme.
*Var. ex col. reticulata Dautz. et I. Fischer, couverte d'une réticulation brune sur un fond brun clair ou rougeàtre.
Var. ex col. rhabdota Dautz. et H. Fischer, ornée de linéoles décurrentes brunes : un exemplaire vide.
*Var. ex col. inversicolor Dautz. et H. Fischer, fond Jaunâtre avec deux bandes brunes.
*Var. ex f. retusa Lamarck, plus grande et plus glo- buleuse que le Type, à spire très déprimée.
*Var. ex col. olivacea Dautz. et H. Fischer. Vert olive uniforme. Cette coloration est presque toujours celle des exemplaires de la var. retusa, la colo- ralion typique {jaune) est rare chez cette forme.
*Var. ex f. vittata Philippi. Un exemplaire de la colo- ration typique (jaune).
*LACUNA PUTEOLUS Turton. Un seul exemplaire vivant sur des algues.
*LACUNA PALLIDULA Da Costa. Peu abondant sur les Fucus et sur les zostères.
*LACUNA ViNCTA Montagu. Rare sur les zostères.
*Var. canalis Montagu. Unicolore, sans bandes. Moins rare que le type, sur les zostères.
*SKENEIA PLANORBIS Fabricius. Très rare vivant sur les zostères et peu commun dans les cordons lit- toraux.
*RISSOA LABIOSA Montagu. Très commun vivant sur les zostères. Le 12. labiosa est généralement rattaché comine variété au R. membranacea Adams, mais l'espèce d'Adams est si obscure qu'il nous parait préférable d'adopter le nom labiosa qui s'applique incontestablement à la forme qui vit sur les côtes de Bretagne.
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*Var. ex col. pallida Dautz. Coloration très claire, presque blanche.
*Var. ex col. fusca Dautz. Coloration brune foncée.
*RissoA Guerin Recluz. Peu abondant sur les zostères et sous les pierres.
*Var. ex col. albina Dautz. et Dur. Rare, sur les zostères.
*RissOA (TURBELLA) PARVA Da Costa. Commun sous Îles pierres et sous les zostères.
*Var. ex col. fuscata Brown. Coloration brune foncée.
*Var. ex f. interrupta (Adams) Donovan. Celte petile jorme, dépourvue de costules longitudinales, est beaucoup plus abondante sur les zostères que le R. parva typique.
*RISS0A (PERSEPHONA) LILACINA Recluz. Commun sur les zostères.
*Var. ex f. minor Dautz. Vit mélangée à la forme typique.
*Var. ex col. paliida Dautz. Cette coloration, d'un blanc jaunâtre, se rencontre chez la forme typique, ainsi que chez la variété minor.
*R1ISSOA (MASSOTIA) LACTEA Michaud. Commun, vivant sous les pierres enfoncées dans Île sable vaseux. *R1SSOA (MANZONIA) COSTATA J. Adams. Assez rare vivant sous les pierres; assez commun dans les cordons Httoraux. *RissoA (ONOBA) STRIATA J. Adams. jommun vivant sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux.
*R1SSOA (CALEODINA) CARINATA Da Costa. Vivant sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux. Rare.
R1SSOA (CINGULA) CINGILLUS Montagu. Bien que cette espèce ne soit pas très rare dans les cordons li-
LENEN E
toraux, nous ne sommes pas parvenus à la trouver vivante.
RISSOA (CINGULA) SEMISTRIATA Montagu. Nous n’en avons {rouvé que trois exemplaires dans les cor- dons littoraux.
*RISSOA (SETIA) FULGIDA J. Adams. Vivant sur les zos- - tères, au Verdelet. Peu abondant.
BARLEEIA RUBRA (J. Adams) Montagu. Rare dans les cordons littoraux.
PERINGIA ULVÆ Pennant. Peu commun dans les cordons littoraux. TRUNCATELLA SUBCYLINDRICA Linné. Très rare dans ies cordons littoraux. Var. lævigata Risso. Cette forme, dépourvue de cos- tules axiales, est beaucoup plus commune dans les cordons littoraux que la forme costulée.
CALYPTRA CHINENSIS Linné. Assez commun vivant sur les pierres et sur des valves de Pélécypodes.
*LAMELLARIA PERSPICUA Linné. Un exemplaire vivant, sur une pierre, au Verdelet. Coquilles vides très rares dans les cordons littoraux.
NATICA (LUNATIA) CATENA Da Costa. Nous n’en avons rencontré que quelques coquilles roulées sur la plage.
NATICA (LUNATIA) NITIDA Donovan. Trois exemplaires de la coloration typique, blanche, dans les cordons littoraux.
*Var. Alderi Forbes. Deux exemplaires vivants sur la plage, au Verdelet, et quelques coquilles vides dans les cordons littoraux.
En suivant la classification du Manuel de Conchyliologie de P. Fischer, nous avons employé,
Su Ne
jusqu'à présent, le nom de section Naticina Guil: ding. Mais le type indiqué par Guilding pour Naticina est le N. lactea Guilding qui appartient au même groupe que le N. mamilla Linné, pour lequel Montfort avait déjà créé, en 1810, le genre Polinices. Le nom Naticina tombe donc en synonymie de Polinices et ce groupe comprend des coquilles porcelainées, très épaisses, à spire conique et possédant un gros funicule ombilical terminé par une callosité très forte qui s'étale sur le bord columellaire et remplit parfois complète- ment la cavité ombilicale.
Le N. catena et nilida ne possèdent pas de funi- cule dans l'ombilic et appartiennent au même groupe que le N. heros Say, pour lequel Gray à proposé, en 1847, le nom Lunatia que nous adoptons aujourd'hui.
*ADEORBIS SUBCARINATUS Montagu. Assez commun, vivant sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux, au Verdelet, en compagnie des Rissoa lactea, Striala et carinata.
SCALARIA COMMUNIS Lamarck. Nous n'avons pas ren- contirét'celle. espèce : qui. at+été “trouvée: par M. Lavezzari.
CIONISCUS UNICUS Montagu. Plusieurs exemplaires dans les cordons littoraux.
EULIMA INTERMEDIA (Cantraine) Jeffreys. Fragments dans les cordons littoraux.
EULIMA INCURVA Renier. Trois exemplaires dans les cordons littoraux.
ODOSTOMIA PLICATA Montagu. Assez fréquent dans les cordons littoraux.
ODOSTOMIA RISSOIDES Hanley. Plusieurs exemplaires dans les cordons littoraux.
M el
ODOSTOMIA ALBELLA (Lovén) Jeffreys. Quelques exem- plaires dans les cordons lttoraux.
ODOSTOMIA UMBILICATA Alder. Trois exemplaires dans les cordons littoraux.
ODOSTOMIA TÜRRITA Hanley. Trois exemplaires dans les cordons Httoraux.
ODOSTOMIA DECUSSATA Montagu. Dix exemplaires dans les cordons littoraux.
AURICULINA OBLIQUA Alder. Quelques exemplaires dans les cordons littoraux.
NŒMIA DOLIOLIFORMIS Jeffreys. Plusieurs exemplaires dans les cordons littoraux.
*PYRGULINA INTERSTINCTA Montagu, var. terebellum Phi- lippi. Rare vivant sur les zosières. Assez commun, vide, dans les cordons littoraux.
PYRGULINA SPIRALIS Montagu. Quelques exemplaires dans les cordons littoraux.
*TRAGULA FENESTRATA (Forbes) Jeffreys. Un seul exem- plaire vide dans le cordon littoral.
EULIMELLA ACICULA Philippi. Deux individus dans les cordons littoraux.
TURBONILLA LACTEA Linné. Cordons littoraux, un bel exemplaire.
TURBONILLA RUFA Philippi. Cordons littoraux, un fragment.
*PHASIANELLA PULLUS Linné. Pas très abondant sur les zostères.
Le Ph. pullus à été indiqué par Linné comme habitant la Méditerranée. M. de Monterosato a considéré les spécimens de l'Océan Atlantique comme appartenant à une espèce différente et il leur a attribué le nom de Phasianella picta Da Costa. Mais il ne nous est pas possible d'accepter
Pd
tete
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cette manière de voir, car il existe de nombreux exemplaires des côtes de Bretagne qui ne diffèrent sous aucun rapport de ceux qui proviennent des côtes de Provence, d'Algérie, et d'autres points de la Méditerranée.
*Var. picta Da Costa. Le T'urbo pictus de Da Costa est une forme plus allongée, à spire plus haute que le Ph. pullus typique, qui peut être admise comme variété. Jeffreys l'a désignée sous le nom de var. oblonga. Elle est aussi fréquente au Val- André.
Var. ex col. Il est difficile de déterminer quels sont exactement le dessin et la coloration du Ph. pullus typique, car Linné n'a indiqué aucune rélé- rence pour cette espèce. Toutefois, les termes : « picta varie fasciis mactulisque purpurascentibus fuscis, albidisve », suffisent pour reconnaitre qu'il s'agit de coquilles présentant un dessin compliqué et une coloration variée. Gmelin, dans la 13° édi- tion du Systema Naturæ, à ajouté, comme réfé- rence, deux figures de Born (Test. Mus. Cæs. Vindob., pl. XII, fig. 17, 18), assez grossières, mais qui justifient cependant l'interprétation suivante de la diagnose linnéenne : « Coquille ornée sous la.suture de flammules blanches, ombrées de brun vers la gauche; deux séries décurrentes de taches blanches, articulées de brun régnant, l'une sur la périphérie, l'autre plus près de la base, les inter- valles des flammules et des taches étant couverts de ponctuations ou de linéoles obliques ».
Les variétés de coloration sont extrêmement nombreuses, mais nous n'avons à mentionner ici que celles que nous avons observées au Val-André.
*Var. ex col. pulchella Recluz. Cette variété ne pos-
PAS
sède ni flammules, ni taches; toute sa surface est garnie de nombreuses linéoles très obliques.
*Var. ex col. millepunctata Monterosato. Egalement dépourvue de flammules et de taches, mais par- semée de nombreuses ponctualtions.
*Var. ex col. flammea von Salis Marschlins (Reisen ins Kônigreich Neapel, p. 337, pl. VII, fig. 114) = var. bicolor B. D. D., etc. Chez cette variété, les fHammules subsuturales descendent jusque vers la base de la coquille.
*Var. pallida nov. var. Nième dessin que celui du Ph. pullus typique, mais d'une coloration très pale, souvent même à peu près effacée.
*Var..albina Monterosato. Entièrement blanche ou jaunätre, sans aucune trace de dessin.
*GIBBULA MAGUS Linné. Commun sur le sable vaseux de la plage du Verdelet.
*Voar.. ex, {/producta’B: D. D. Forme très élevée; "à ombilic presque fermé. Un seul exemplaire.
*Var:rex .{. obsoleta B: D. D. Sans tubércules au sommet des tours.
*Var. ex col. alba Jeffreys. D'un blanc Jaunâtre sans dessin.
*Var. ex. col. griseola nov. var. D'un gris cendre foncé, traversé par des cordons décurrents composés de ponctuations alternativement noires et blanches; base ornée de flammules grises obliques, étroites et rapprochées.
*GIBBULA (STEROMPHALUS) CINERARIA Linné. Commun sur les zostères et sous les pierres.
*Var. ex f. elatior. Grande ei haute.
*Var. ex col. variegata Jeffreys. Assez rare.
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*GIBBULA (STEROMPHALUS) UMBILICALIS Da Costa = ? Tro- chus obliquatus Gmelin — Trochus umbilicatus Montagu. Commun sur les rochers et les pierres.
*Var. imperforata Dautzenberg. Plus rare que le type et vivant à un niveau plus bas.
*TROCHOCOCHLEA LINEATA Da Costa. Très commun sur tous les rochers.
*CALLIOSTOMA CONULOIDES Lamarck. Commun sur les rochers aux basses mers de grandes marées: *CALLIOSTOMA GRANULATUM Born. Plusieurs beaux exem- plaires trouvés vivants à très basse mer par M. Lavezzari. Nous n'avons pas rencontré cette
espèce.
*CALLIOSTOMA (JUJUBINUS) EXASPERATUM Pennant. Rare sous les pierres. Coquilles vides dans les cordons httoraux.
*CALLIOSTOMA (JUJUBINUS) STRIATUM Linné. Très commun sur les zostères.
CYCLOSTREMA NITENS Philippi. Un exemplaire dans les cordons littoraux.
*HALIOTIS TUBERCULATA Linné. Assez commun sous les grosses pierres, au Verdelet.
*FISSURELLA MAMILLATA Risso. Un seul exemplaire vivant sous une pierre, au Verdelet; deux coquilles dans les cordons littoraux. Cette espèce est bien plus rare au Val-André que dans les parages de Saint- Malo.
*EMARGINULA FISsURA Linné. Nous en avons récolté une vingtaine d'exemplaires vivants sous les pierres, au Verdelet, mais nous n'avons trouvé aucun E. rosea Bell. Dans la région de Saint-Malo, c'est au contraire l'E. rosea qui vit dans la zone des
5
+ en
Laminaires et nous n’y avons rencontré l'E. fissura que dans des dragages au large.
*ACMÆA VIRGINEA Müller. Commun .vivant sous les pierres, au Verdelet.
*PATELLA VULGATA Linné. Extrêmement commun sur
tous les rochers du littoral.
*Var. ex f. conica Brown = elevala Jeffreys = hypsi- lolera Locard (ex parte). Forme haute.
*Var. ex col. secernenda Dautzenberg. Commune sur les rochers. Se distingue par sa coloration brune noirâtre à l'extérieur et d’un vert olive foncé à l'intérieur.
*Var. ex col. communis Brown = picla Jeffreys. Ornée de rayons rouges.
*PATELLA INTERMEDIA Jeffreys. Commun sur tous les rochers.
*PATELLA DEPRESSA Pennant, var. athletica Bean. Commun dans les mares des rochers, à mi-marée et sur les rochers à très basse mer.
*Var. ochracea Dautz. et Durouchoux. Teintée -de jaune ocre à l'intérieur.
POLYPLACOPHOR A
*LEPIDOPLEURUS CANCELLATUS Sowerby. Assez commun à très basse mer sous les pierres, au Verdelet.
*ISCHNOCHITON (TRACHYDERMON) CINEREUS Linné = mar- ginatus Pennant, Très commun sous les pierres, dbasse IMET
*CHITON (HANLEYA) scABRIDUS Jeffreys. Très rare à très basse mer sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux.
MLEÛ ==
*ACANTHOCHITES FASCICULARIS Linné. Très rare. Nous n'en avons recueilli que deux exemplaires sur les pierres, à basse mer.
*ACANTHOCHITES DISCREPANS Brown. Assez commun sous les pierres, à basse mer.
SCAPHOPODA
*DENTALIUM VULGARE Da Costa. Très rare vivant dans le sable à très basse mer. Coquilles vides peu com- munes dans les cordons littoraux.
PELECYPODA
*OSTREA EDULIS Lanné. Très rare. Nous n’en avons ren- contré qu'un seul individu vivant, jeune, fixé sur une pierre couverte de Balanes. Les valves roulées ne sont pas rares sur les plages.
*ANOMIA EPHIPPIUM Lainné. Vivant en abondance sur Îles pierres. On en trouve aussi de volumineux paquets composés de nombreux individus fixés les uns sur les autres, rejetés sur les plages.
*Var. cepa Linné. Diffère de l’A.-ephippium typique par sa coloration violacée. LIMA (LIMATULA) SUBAURICULATA Montagu. Valves dans les cordons littoraux. Rare.
*CHLAMYS VARIA Linné. Vit attaché aux pierres par son byssus. Assez commun.
*CHLAMYS (ÆQUIPECTEN) OPERCULARIS Linné. Très rare. Nous n’en avons recueilli que deux exemplaires vivants.
*PECTEN MAXIMUS Linné. Un exemplaire jeune vivant dans une prairie de zostères, au Verdelet. Valves isolées rejetées sur les plages.
NON
*MyYTrILUS EDULIS Linné. De nombreuses colonies de ce Mollusque garnissent les rochers de tout le Hitto:al. Comme toutes les Moules qui vivent sur les rochers, celles du Val-André sont petites et rabou- gries; leurs valves sont épaisses et presque tou- jours plus ou moins érodées chez les individus adultes. On rencontre ensemble des individus de la forme typique étroite el allongée el d’autres dilatés du côté dorsal qui constituent la variété galloprovincialis Lamarck. Certains exemplaires très vieux ont le bord ventral concave, les crochets écartés, el peuvent être rapportés à la variété unci- nala Bucq. Dautz. Dollf.
MODIOLA BARBATA lLanné. Rare. Nous n'en avons recueilli que quelques exemplaires vides et des valves rejetées sur les plages.
MODIOLA ADRIATICA Lamarck. Très rare. Nous n'en avons trouvé que des valves.
*Var. radiata Ilanley. Plusieurs spécimens recueillis à basse mer dans le sable coquillier.
*MODIOLARIA DISCORS Linné. Très rare sous les pierres à basse mer.
*ARCA (FOSSULARCA) LACTEA Linné. Très Commun sous ies pierres à basse mer. Ce Mollusque est beau- coup plus abondant, dans la zone littorale, au Val- André que dans les parages de Saint-Malo. Cer- tains exemplaires, de grande taille, atteignent IS millimètres de diamètre antéro-postérieur.
PECTUNCULUS (AXINÆA) GLYCYMERIS Linné. Très rare. Nous n’en ayons rencontré qu'un exemplaire jeune, vide.
*NUCULA NUCLEUS Linné, var. radiata Forbes et Hanley. Exemplaires vides et valves dans les cordons lit-
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toraux. Récolté vivant, en nombre, par M. La- vezzari.
#*MONTACUTA BIDENTATA Montagu. Rare vivant sous les pierres. Les exemplaires vides et les valves abon- dent dans les cordons littoraux.
*LASÆA RUBRA Montagu. Assez abondant dans les byssus des moules et parmi les Balanes.
NEOLEPTON CLARKIE Clark. Assez commun dans les cordons littoraux : exemplaires complets el valves.
#CARDIUM (ACANTHOCARDIA) ECHINATUM Linné. Assez sou- vent rejeté vivant sur la plage, à très basse mer, après les gros temps.
#CARDIUM (PARVICARDIUM) NODOSUM Turton. Exemplaires jeunes et valves dans les cordons littoraux.
#Var. lutescens Dautz. et Durouchoux.
CARDIUM (PARVICARDIGM) EXIGUUM Gmelin. Quelques valves dans les cordons littoraux.
#CarDIUM (CERASTODERMA) EDULE Linné. Peu commun dans le sable des plages.
#*CARDIUM (LÆVICARDIUM) NORVEGICUM Spengler. Exem- plaires de différents âges rejetés sur les plages à très basse mer.
*Var. pallida Jeffreys. Blanche, sans taches, sous un épiderme gris jaunâtre.
#MERETRIX (CALLISTA) CHIONE Linné. Plusieurs exem- plaires jeunes recueillis par M. Lavezzari sur un
banc découvert à très basse mer.
*DosiniA EXOLETA Linné. Assez rare sur la plage, au
Verdelet.
#Var. omnino-albescens Poli — albo-sordida Scacchi
— unicolor-alba Hidalgo. Entièrement blanche,
sans flammules.
po re
*Var. interrupta B. D. D. Valves ornées de deux rayons composés de taches plus ou moins inter- rompues en chevrons.
*VENUS (VENTRICOLA) VERRUCOSA Linné. Vivant dans le sable vaseux. Exemplaires vides rejetés sur la plage. Le Verdelet.
*VENUS (TIMOCLEA) OVATA Pennant. Rare vivant dans le sable vaseux, au Verdelet.
*TAPES RHOMBOIDES Pennant. Cette espèce est remar- quablement abondante, rejetée sur la plage au Verdelet. On y rencontre de nombreuses et jolies variétés de coloralion.
*Var. ex f. sarniensis Turton. Cette variété qui se distingue par sa forme courte et haute, est nlus commune que le T. rhomboides typique.
Nous n'avons pas rencontré au Val-André la variété elongata Jeffreys, qui est au contraire plus allongée transversalement et dont le bord dorsal, plus déclive donne à lextrémité postérieure de la coquille un aspect légèrement acuminé, mais nous en avons recueilli en 1891 un exemplaire bien caractérisé à Binic.
Le T. rhomboides est bien plus commun au Val- André que dans la baie de Saint-Malo.
La description de Pennant indique comme colo- ration typique : « pale brown color variegated ».
*Var. ex col. albida Locard. Entièrement blanche, sans dessin.
*Var. ex col. fulva Locard. D'une teinte fauve uni- forme.
*Var. ex col. radiata Locard. Ornée de deux rayons blancs plus ou moins interrompus qui partent des crochets et s'élargissent jusqu’au bord ventral.
you
*Var. ex col. marmorata Locard. Diversement marbrée et tachée de brun sur un fond blanchâtre.
*Var. ex col. roseotincta nov. var. Teintée de rose surtout dans la région des crochets. Celle teinte rose existe aussi souvent chez les trois -variétés précédentes.
*Var. ex col. semiferruginea nov. var. Des taches d'un brun ferrugineux ou orangé sont disposées en zones concentriques irrégulières.
*TAPES (PULLASTRA) PULLASTRA Montagu. Commun, vivant dans le sable vaseux, au Verdelet. Montagu a si bien décrit celte espèce qu'il ne peut y avoir le moindre doute sur son identité, bien que la figuration du Conchylien Cabinet, indiquée comme référence, représente une espèce exotique. La première figure satisfaisante à été donnée par Pulteney (Dorsetsh., pl. I, fig. 8). Elle a la surface parsemée de nombreuses petites ‘taches allongées et nous paraît devoir être re- gardée comme représentant la coloration {ypique.
*Var. ex f. perforans Montagu. Décrite comme espèce spéciale, mais c’est tout au plus une variété, car il ne s’agit que de déformations provenant de ce que le Mollusque, au lieu de vivre dans le sable, s’est développé au milieu de colonies d’'Hermelles.
Var. ex col. albida Locard. Entièrement blanche, sans dessin.
*Var. ex col. lutea Locard. Fond jaune avec quelques taches peu apparentes et parfois aussi sans taches. Assez rare.
*Var. ex Col. violacea Locard. D'un gris violacé. Très rare.
- *Var. ex col. maculosa nov. var. Ornée sur la région postérieure de taches brunes irrégulières plus ou
ee LU
moins disposées en chevrons, (out le reste de la coquille étant d’un blanc immaculé.
*Var. ex col. lyrata Locard, 1886 — catenata B. D. D. semblable à la var. maculosa, mais présentant en outre trois rayons divergents sur les régions
_ médiane et antérieure des valves.
*Var. ex col. dissimilis nov. var. Chez celte variété, la valve droite est entièrement blanche, mais, sur la valve gauche, une tache brune étroite règne le long du bord postérieur.
*TAPES (PULLASTRA) AUREUS Gmelin. Commun; vit dans les mêmes conditions que le 7. pullastra.
Le Venus aurea a été basé par Gmelin sur la tigure 249 (pl. 404) de Lister, qui représente une coquille ovale, de taille moyenne (diam. umbono- ventral 22 mm., diam. antéro-post. 27 mm), ornée d'un dessin compliqué, composé de linéoles brun noirâtre qui s’entrecroisent irrégulièrement en chevrons, et de quelques rayons peu apparents, formés de taches irrégulières foncées.
*Var. ex f. major, de grande taille. Les exemplaires que nous avons recueillis au Val-André ont 26 x 36 mm., mais celte taille est surpassée par le spécimen du Croisic sur lequel nous avons établi la var. major et qui a 29 x 38 mm.
*Var. ex col. albida Dautz. Entièrement blanche.
*Var. ex col. fulva nov. var. Fauve, avec des ponc- tuations et des rayons à peine visibles.
*Var. ex col. partita Dautz. Blanche, avec l'extrémité postérieure des deux valves largement teintée de brun foncé.
*Var. ex col. semipartita nov. var. Valve droite entièrement blanche, valve gauche ayant l'extré-
on —
mité postérieure ornée d'une large tache brune. Un exemplaire.
*Var. ex col. simulans nov. var. Jolie variété qui pré- sente sur la région postérieure le même dessin composé de taches brunes irrégulières qu'on observe chez la variété maculosa du T. pullastra.
*TAPES (AMYGDALA) DECUSSATUS Linné. var. ex f. fusca Gmelin. Moins commun au Verdelet que les
T. pullastra et aureus. Le type du Venus fusca Gmelin est d’une colo-
ration brune uniforme.
*Var. ex col. albida B. D. D. Entièrement blanche.
*Var. ex col. lutea nov. var. D'un jaune d’or uniforme, ou ayant des zones concentriques plus claires bordant les lignes d’accroissement. On voit parfois quelques petites taches brunes peu apparentes sur la région postérieure.
*Var. ex col. varians B. D. D. Diversement tachetée ou marbrée de gris sur un fond blanchâtre.
*Var. ex col. radiata B. D. D. Ornée de rayons bruns plus ou moins interrompus.
*THYASIRA FLEXUOSA Montagu. Vivant dans le sable vaseux sous les prairies de zostères. Les valves isolées sont abondantes dans les cordons littoraux.
*DONAX vVITTATUS Da Costa. Très commun rejeté sur la grande plage du Val-André.
*Var. ex f. atlantiça Hidalgo. Cette variété qui se ren- contre avec le D. vittatus typique, a la région pos- térieure traversée par des sillons obliques qui forment un treillis par leur croisement avec les stries rayonnantes.
*Var. ex f. magna Damon. De grande taille, attei- gnant 45 millimètres de largeur.
*Var. ex col. lactea Martel. D'un blanc uniforme à l'intérieur et à l'extérieur.
*Var. ex col. aurea nov. var. Test jaune d'or à l'in- térieur et à l’extérieur.
La coloration typique de cette espèce est blan- châtre avec des zones concentriques violettes qui accompagnent les lignes d’accroissement. 1/1n- térieur des valves est violet, liseré de blanc sur les bords.
*DONAX (CAPSELLA) VARIEGATUS Gmelin. Nombreux exemplaires recueillis vivants par M. Lavezzari sur un banc de sable que nous n'avons pu visiter, aucune marée n'ayant été assez forte, pendant notre séjour, pour le mettre à découvert.
*GARI (PSAMMOCOLA) DEPRESSA Pennant. Vivant dans le sable vaseux ; commun, rejeté sur les plages, au Verdelet.
*Var. ex col. lactea Jeffreys. Entièrement blanche.
*Var. ex col. flavescens Réquien. Fond jaunâtre avec des rayons roses.
*Var. ex col. cærulescens Réquien. Fond violacé, irré- gulièrement mouchelté de blanc. Région des som- mets teimtée de violet foncé.
*SOLENOCURTUS SCOPULA Turton., Un exemplaire recueilli vivant sur.la plage par M. Lavezzari (Collect. Lavezzari).
PHARUS LEGUMEN Linné. Beaux exemplaires, de grande taille, rejetés sur la grande plage du Val-André, après les tempêtes.
CULTELLUS PELLUCIDUS Pennant. Fragment dans le cordon littoral.
*Ensis ENsis Linné. Vit enfoncé dans le sable; coquilles vides rejetées sur la plage. Commun.
Or
La citation de l'Ensis siliqua dans la liste dé M. Lavezzari provient d’une erreur. Celle espèce doit donc être supprimée.
*SOLEN MARGINATUS Pennant. Commun vivant dans le sable; coquilles rejetées sur la plage.
*MACTRA CORALLINA Linné var. atlantica B. D. D. Extrêmement commun, rejeté vivant sur la grande plage du Val-André.
*Var. cinerea Montagu. Coloration cendrée sans rayons, également commune.
*MACTRA GLAUCA Born. M. Lavezzari a recueilli un exem- plaire vivant de cette espèce et quelques valves sur un banc de sable qui n’émerge que lorsque les marées descendent plus qu'elles ne l'ont fait pen- dant notre séjour au Val-André.
*NIACTRA (OXYPERAS) SOLIDA Linné. Commun vivant dans le sable à basse mer, au Verdelet.
*Var. truncata Montagu. Avec la forme typique, mais plus rare.
*MACTRA (OXYPERAS) SUBTRUNCATA Da Costa. Très com- mun vivant dans le sable de la plage.
*LUTRARIA LUTRARIA Linné. Vivant dans le sable des plages. De nombreux exemplaires vides sont rejetés sur la grande plage du Val-André, après les tempêtes.
*LUTRARIA OBLONGA (Chemnitz) Gmelin. Plus rare que le précédent, ce Mollusque a été récolté vivant par M. Lavezzari, mais nous n’en avons trouvé qu'un exemplaire vide et des valves.
*SPHENIA BiNGHAMI Turton. Rare vivant sous les pierres au Verdelet (Lavezzari). Nous en avons rencontré des spécimens vides dans les cordons littoraux. C’est cette espèce que M. Lavezzari à citée par
ST EE
erreur sous le nom de Saricava rugosa, comme nous avons pu le constater sur les exemplaires de sa Collection.
*CORBULA GIBBA Olivi. M. Lavezzari a trouvé ce Mol- lusque vivant en grand nombre sur un banc de sable qui n'émerge qu'aux très fortes marées. Nous n'en avons récolté que des valves isolées dans les cordons littoraux.
PHOLAS DACTYLUS Linné. Fragments dans les cordons littoraux.
*BARNEA CANDIDA Linné. M. Lavezzari nous en a montré dans sa collection de nombreux spécimens qu'il a recueillis, 11 y a une dizaine d'années dans un banc de glaise qui restait à sec pendant les fortes marées. Cette glaise est maintenant recouverte par une couche de sable et nous n'avons plus trouvé que quelques valves de B. candida dans les cordons httoraux.
*LORIPES LACTEUS Linné. Vit dans le sable vaseux, sous les prairies de zostères du Verdelet. Ses valves sont très nombreuses dans les cordons littoraux.
*LUCINA BOREALIS Linné, var. ex f. minor Dautzenberg. Vit en compagnie du Loripes lacteus et du Thya- stra flexuosa dans le sable vaseux des prairies de zostères, mais est beaucoup plus rare.
Le type du L. borealis est une grande forme dont
. l'habitat actuel comprend la Norvège, l’Ecosse, l'Angleterre, l'Irlande, la Méditerrante et lAdria- tique (de Monterosato) et les Acores (Prince de Monaco). Sur les côtes occidentales de France, nous en avons ramassé des valves au Pouliguen, M. de Boury l’a trouvé à Arcachon et le D' Daniel en a récolté de magnifiques exemplaires morts,
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mais intacts dans des dépôts vaseux de la rade de Brest où ce Mollusque ne vit plus maintenant. Sur les côtes de la Manche, nous n'avons jamais rencontré que la var. minor.
*TELLINA (TELLINULA) SQUALIDA Pulteney. Très rare vivant dans le sable vaseux, au Verdelet.
*TELLINA (ANGULUS) FABULA Gronovius. Exemplaires vivants et morts rejetés sur la grande plage du Val-André.
TELLINA (MŒRELLA) DONACGINA Linné. Deux exemplaires complets et quelques valves dans les cordons lil- toraux, au Verdelel.
*ARCOPAGIA CRASSA Gmelin. Peu commun sur la plage, au Verdelet. Le type de cette espèce est orné de rayons rouges.
*Var. ex col. albida Jeffreys. Entièrement blanche. Moins rare que la coloration typique.
*\ACOMA TENUIS Da Costa. Très abondant, rejeté sur la grande plage du Val-André. La coloration typique de cette espèce est rose clair avec des zones concentriques d’un rose vif.
*Var. ex col. alba O.-G. Costa = albida de Montero- sato. Entièrement blanche.
*Var. ex col. aurantia de Monterosato. Orangée claire avec des zones concentriques plus foncées.
*Var. ex col. carneola nov. var. D'une teinte carnéolée claire avec un rayon rose limitant la région postérieure.
*Var. ex col. pudibunda de Monterosato. Blanche, avec une large tache d’un rose vif sur la région qui entoure les crochets.
*Var. ex col. maculata nov. var. Semblable à la
Le De
variété pudibunda, mais avec une tache orangée remplaçant la tache rose.
MACOMA BALTHICA Linné. Une seule valve roulée ramassée au Verdelet dans le cordon littoral.
SCROBICULARIA PLANA Da Costa. Quelques valves roulées recueillies sur la grande plage du Val-André. SYNDESMYA ALBA Wood. Très rare. Nous n’en avons
trouvé que quelques valves dans les cordons lit- toraux.
*PANDORA INÆQUIVALVIS Linné. Peu commun. Beaux exemplaires rejetés vivants el morts sur la grande plage.
THRACIA PAPYRACEA Poli. Valves isolées peu nombreuses dans le cordon littoral. PH
RSR) es
RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS
Par Edouard LAMY.
\ (1=Partie).
La superfamille des Lucinacea à élé subdivisée par M. Wm.-H. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIIT, p. 780) en 5 familles : Lucinidæ, Cor- bidæ, Thyasiridæ (ou Cryptodontidæ), Diplodontidæ (ou
_Ungulinidæ), Cyrenellidæ.
Famille des LUCINIDÆ
La famille des Lucinidæ offre les caractères suivants :
Coquille équivalve, suborbiculaire ou ovale, peu iné- quilatérale, plus ou moins aplatie, non nacrée.
Surface externe ornée de stries ou de lamelles concen- triques croisées quelquefois par des côtes rayonnan({es moins accentuées.
Epiderme mince.
Chez beaucoup d'espèces, 1l existe, sur chaque valve, deux sillons ou plis radiaux, plus ou moins profonds, parfois obsolètes, qui partent du sommet, l'un du côté antérieur, l’autre du côté postérieur, et qui délimitent deux régions appelées les aréas dorsales antérieure ou buccale et postérieure ou anale.
Sommets petits, rapprochés, peu saillants, obliques en avant.
AA he
Lunule en général petite, presque toujours nettement circonscrite, profondément déprimée, asymétrique, plus développée dans la valve droite, sur laquelle elle forme souvent une saillie dentiforme s’adaptant à un alvéole dans la valve gauche.
Corselet plus ou moins distinctement délimité.
Ligament et résiium habituellement réunis, allongés, marginaux, plus où moins enfoncés, recouverts par les bords du corselet el devenant même, mais rarement, complètement internes. j
Nymphes aplaties.
La charnière est extrêmement variable : d’ailleurs, elle peut non seulement différer dans divers spécimens d’une même espèce, mais se modifier chez un seul individu, dont les dents, d’abord très nettes, deviennent avec l’âge graduellement obsolètes (1),
Normalement, sur chaque valve, on observe deux dents cardinales [2 a et 4b; 3a et 3b] divergentes, obliques en arrière, dont la plus interne [2 a, 3 b] est bifide, et 11 y a, tañt en avant qu’en arrière du sommet, une dent latérale, double à gauche [L Arr et L Av; LPxet LPiv], simple à droite [LA:ï, LP:]6),, l'an térieure [L Ar et LA ; LA r| rapprochée des car dinales, la postérieure |L P 11 et L P iv; LP 1] en étant au contraire éloignée.
Quelquefois les dents latérales font défaut et il y a seulement des dents cardinales : même fréquemment la dent cardinale antérieure droite [3 a] est rudimentaire ou disparait, quand la lunule forme une dépression très
4
(1) Je remercie très cordialement M. Ch. Richard d'avoir bien voulu exécuter, sur mes indications, les dessins qui, dans ce mémoire, repré- sentent les charnières des divers types de Lucinacea.
(2) Comme le fait remarquer M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1349), ce doit être par un lapsus pennæ que F. Bernard (189%, Bull. Soc. Géol. France, 3e s., XXIII, p. 123) attribue, au contraire, des dents latérales doubles à la valve droite.
RES
profonde ne permettant plus à cette dent de se déve- lopper.
Impressions musculaires écartées et inégales : l'an- térieure allongée et étroite, se prolongeant obliquement en dedans de la ligne palléale ; la postérieure plus arrondie el placée plus haut dans la valve (1861, Des- hayes, Journ. de Conchyl., IX, p. 326).
Impression palléale entière, large, souvent déchi- quetée, submarginale.
Intérieur des valves orné de ponctuations qui corres- pondent à des points d'attache du manteau.
Bord interne des valves en général lisse ou parfois faiblement denticulé.
La famille des Lucinidæ renferme les genres Lucina (Bruguière) Lamarck, Pseudomiltha P. Fischer, Loripes Poli, Miltha H. et A. Adams, Phacoides Blainville, Myrlæa Turton, Codokia (Scopoli) P. Fischer, Divaricella von Martens et un genre de position incertaine, Vati- cinaria Dall.
Un certain nombre de formes ont été placées parmi les Lucines, bien qu'appartenant à d’autres familles :
Le Lucina bipartita Philippi (1836, Enum. Moll. Sicil., I, p. 32, pl IL, fig. 21) est, d'après l'auteur lui-même (845, Abbild. Conch., IL, p. 60, Astarte, pl. I, fig. 9), un Astarte, synonyme d’ailleurs d'A. (Gonilia) calli- glypta Dall.
Le nom de Lucina digitalis a été donné par Lamarck (1818, Anim. s. vert., V, p. 544) au Tellina digitaria Linné (1758, Syst. Nat., ed. X, p. 677) qui est, en réalité, un Astarte, tvpe de la section Digitaria S. Wood, 1853 — Woodia Deshayes, 1858, et qui a également pour Synonyme Lucina curviradiata Nyst (1845, Descr. Coq. foss. terr. tert. Belgique, p. 137, pl. IL, fig. 12 a-r\.
6
DR
Quant au Lucina digitalis Krebs [non Lk.] (1864, west Indian Mar. Shells, p. 105), ce paraît être, d'après M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 816), le Tellina (Strigilla) pisiformis Linné (1758, Syst. Nal., ed. X, p. 677).
C’est également à cette espèce Linnéenne que Philippi (1846, Abbild. Conch., Il, p. 93) assimile 1e Lucina pisi- formis Thorpe (1844, Brit. Mar. Conch., p. 75) at le Lucina pulchella C.-B. Adams (1845, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., IL p. 10) |
De même, ainsi que l’a reconnu Deshayes (1830, Encycl. Méthod., Vers, Il, p. 372; 1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, p. 209 et 227), le Tellina carnaria Linné (1758, Syst. Nat., ed. X, p. 676), placé par Lamarck (1818, Anim. s. vert, V, p. 541) dans les Lucina, est bien une Telline qui est le type du genre Strigilla.
Comme je l'ai fait remarquer (1915, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p.136), il est vraiment surprenant de constater que la même confusion ait été encore faite par Locard : dans sa collection, actuellement au Muséum de Paris, on trouve, parmi les Lucines des côtes de France, toute une série online de cette Telline (d’ailleurs exotique) éliquetés Lucina mirabilis @, nom qu'il avait proposé (1892, Coq. mar. côtes France, p. 314) pour remplacer celui de Lucina carnaria primitivement employé par lui (1886, Prodr. malac. franç., Moll. mar., p. 465).
Le Lucina balauslina Payraudeau (1826, Cat. Moll. Corse, p. 43, pl. I, fig. 21-22) est le Tellina balaustina Linné.
Le Lucina cristata Récluz (1842, Rev. Zool. Soc. Cuvier., V, p. 270; 1843, Mag. Zool. Guérin-Menev.,
(1) Ce nom spécifique a été repris par M. Lynge (1909, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 173) pour une nouvelle espèce : Zucina (Phacoides) pulchella, du golfe de Siam.
(2) IL existait déjà un ZLucina mirabilis Dunker (1865, Novit. Conch., livr. IX, p. 77, pl. XXVI, fig. 7-9)=L. Voorhoevei Deshayes,
RIRE Me
Moll., pl. 60) est un T'ellidora voisin du T. Burneti Brod. et Sow. (1900, Dall, Tert. Fauna Florida, p. 1037) ou même identique (1857, Carpenter, Rep. Moll. West Coast North America, p. 203 et 245) U).
Le Lucina lutea Lamarck (1818, Anim. s. vert, V, p. 544), de l’île de France, a été figuré par Delessert (1841, Rec. Coq. Lamarck, pl. VE, fig. 9 a-c) : von Martens (1880, in Môbius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 322) a reconnu que c'était un Scintilla, qu'il regarde comme pouvant être la même espèce que le Sc. pisumn Sowerby (1806, Thes. bonch., II p.178; pl.235,: Mg: .545b;:, 1874; Reeve; Conch. Icon., XIX, Sciniilla, pl. VI, fig. 47 a-b), égale- ment de l'île Maurice.
Le Lucina Deshayesi d'Orbigny, de certaines collec- lions anciennes, est Je Myllita Deshayesi Recluz [Erycina] (1844, Rev. Zool. Soc. Cuvier., VIL p. 325; 1850, d'Orbigny et Récluz, Journ. de Conchyl., I, p. 292, pl. XI, fig. 12-14) {non Bornia (Pythina) Deshayesiana Hinds|.
Le Lucina undata Lamarck (1818, Anim. s. vert., V, p. 543) = Venus unddta Pennant (1777, Brit. Zool., p. 95, pl. 55, fig. 51) est, d’après Lamarck lui-même, le type du genre Mysia Leach, qui à pour synonyme Lucinopsis Forbes et Hanley, et qui fait partie de la famille des Veneridæ.
Le Lucina caduca Scacchi (1836, Cat. Conch. Reg. Neapol., p. 6) est également ce Lucinopsis undata Penn.
Le Lucina oblonga Philippi (1856, Enum. Moll. Sieil., I, p. 34) et le Loripes ellipticus Scacchi (1836, Cat. Conch. Reg. Neapol., p. 5) correspondent à une seule et même espèce, le T'ellina elliptica Scacchi (1833, Oss. Zool., IE, p. 14), type du genre Scacchia Philippi (184%, Enum. MollSicil., Il,.p.27, pl. XIV, fig. 8).
(1) Le nom ZLucina cristata a été repris par E.-A. Smith (1885, Rep.
« Challenger », Lamellibr., p. 175, pl. XIII, fig. 3-34) pour une espèce Australienne,
PAS Re
Issel (1869, Malac. Mar Rosso, p. 85, pl. I, fig. 10) a établi un genre Elathia pour une coquille du golfe d’'Akaba, l'E. Arconalü, qui posséderait une charnière semblable à celle du Cardita sulcata Brug., mais devrait cependant être rangée dans la famille des Lucines : cette forme, qui reste énigmatique, constitue pour P. Fischer (1887, Man. Conchyl., p. 1184) un genre incertæ sedis.
Tenison Woods (1881, Trans. R. Soc. Victoria, XVII, p. 82, pl. I, fig. 10-11} à imparfaitement décrit et imsufi- samment représenté sous le nom d’Austriella sordida une coquille Australienne d’eau saumâtre; il rapportait cette espèce aux Unionidæ, cependant, d’après l'aspect de la figure, Tryon (1884, Syst. Conch., III, p. 211) a supposé qu'il pouvait s'agir d'une forme Lucinoïde, et E.-A. Smiih (1895, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13) l'a même identifiée au Lucina Philippinarum Hanley [= corrugata Desh.}]; néanmoins M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1360) regarde la véritable position de ce genre comme demeurant incertaine.
Plusieurs autres espèces ont été rapportées aux Lucina, mais elles sont trop insufiisamment décrites pour qu'il soit possible de préciser à quel genre ou sous- genre il convient de les rattacher plus particulièrement :
Lucina (?) antarctica Philippi (1856, Malak. Blätt., IT, p. 166), du détroit de Magellan.
Lucina caribæa d'Orbigny (1857, P. Fischer, Cat. Coq. rec. Beau, Guadeloupe, Revue Coloniale, XVIIT, p. 501) : ce paraît à M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 814) un nomen nudum.
Lucina carnosa Dunker (1866, Novit. Conch., p. 76, pl. XXVI, fig. 4-6), du Natal.
Lucina citrina Angas (1878, P. Z. S. L., p. 860, pl. LIV, fig. 5), d'habitat inconnu.
Lucina crassilirata Tate (1887, Trans. R. Soc. South Australia, IX, p. 67, pl. IV, fig. 2), de South Australia.
Lucina elongata Nils Odhner (1919, Contr. faune malac. Madagascar, Ark. f. Zool., XII, p. 26, pl. IL, fig. 19), de Tamatave.
Lucina OErstedti Môürch (1878, Poulsen, Catal. West Indian Shells, p. 15), des Indes occidentales : c'est pro- bablement, d’après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 814), un nom manuscrit.
Lucina paupera Tate (1892, Trans. R. Soc. South Aus- tralia, XV, p. 129), de South Australia.
Genre LUCINA ({s. str.) Lamarck, 1799.
Le nom générique Lucina, employé par Bruguière en 1797 sur les planches 284, 285 et 286 de l’Encyciopédie Méthodique, a été adopté en 1799 par Lamarck qui a pris pour type le Venus edentula Linné = ? Lucina ovum Reeve.
Ce genre, qui a comme synonyme Anodontia Link, 1807, se caractérise ainsi :
Coquille plus ou moins grande, suborbiculaire, renflée, presque équilatérale; valves assez minces, ornées de stries ou de lamelles concentriques.
Aréas dorsales antérieure et postérieure obsolètes.
Sommets peu proéminents et infléchis.
Lunule courte et profonde.
Pas de corselet.
Ligament et résililum plus ou moins profondément enfoncés dans un sillon oblique du bord cardinal, mais sans être enfermés.
Nymphes ligamentaires peu saillantes.
Charnière complètement édentule, toutes les dents étant obsolètes.
PT es
Impression musculaire antérieure longue. Bord des valves entier.
Ce genre se subdivise en deux sections :
1° Section Lucina s. str., type L. edenitula L. — coquille habituellement grande. Lunule étroite, longue, bien limitée. Ligament nettement externe, inséré sur une nymphe formé par l'épaississement du bord cardinal. Impression musculaire antérieure longue.
2° Section Loripinus, proposée par M. de Monterosalo en 1883 pour le Lucina fragilis Phil. -— Coquille petite, bombée, mince. Lunule large, courte, obtusément limitée. Ligament presque entièrement interne, enfoncé dans une rainure étroite et profonde. Charnière sans dents, parfois munie, sur la valve droite, d’une saillie dentiforme sous le crochet, mais sans aucune fossette sur la valve gauche. Impression musculaire antérieure courte et large.
LUCINA EDENTULA Linné
Forma ovum Reeve.
1758. Venus edentula LINNÉ (non Lamarck), Syst. Nat., éd. X,:p. 699. ‘
18%. Lucina -— ] ES Parapri, Zeitschr. f. Malak., !I,
! DA
1847. Paicippr, Abbild. Conc., Il, p. 205.
1848. — fjragilis Krauss (non Phil.), Südafris. Moll., DD:
1850. — ovum Rexve, Conch. Icon., VI, Lucina, DAVIS Re
1850. — tumida R&EVE, ibid., pl. V, fig. 22.
1855. Venus edentula L., HaxLeY, Ipsa Linn. Conch., p. 7%.
1857. Loripes — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IT, p. 469.
1857. — “ovum Rve. H. et A. ADpaAMSs, ibid., p. 469.
1957. _- tumida Rve., H. et A. ADpams, ibid., p. 469,
1862.
1865.
1867. 1869.
1906.
1906.
1909.
1909
ni) —
Lucina edentula L.,
— gylobosa
Loripes ovum Rve., Lucina (Loripes) globosa
70. Loripes lumida Rve.,
. Lucina (Anodonlia) globosa
— edentula TL.
_ globosa
. L. (Anodontia) edentula L.,
. Loripes globosus
. ATinus ==
. Cryplodon —
. Lucina edentula L.,
. Lucina globosa
Cryptodon —
Lucina edentula L.,
. L.(Thyasira)— es
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1909 1915
1915.
1916.
1857
1872.
1833
1897
1905.
1850
1857.
1870.
1886
1916.
. L. (Thyasira) ovum Rv2.,
. Lucina
7. Lucina
. Loripes
globosa
edentula L.,
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BarTscx (non Forsk.), Rep. Tur- ton coll. S. Afric. Mar. Moll., Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91, p. 194.
LAMY, Espèces Lamarckiennes de Lucina, Bull. Mus. hist. nat. XXI, p. 134.
— —f{.ovum Rve., Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII, p. 145.
Var. Philippiana Reeve.
edentula TL, Philippiana
— Rve,
. Toripinus — —
. Lucina
. Lucina
. Lucina
edentula L.,
Philippiana Rve.
Paizrppr, Abbild. Conch., II, Lu: cina, pl. I, fig. 1.
REeSvE, Conch. Icon., pl. V, fig. 23 a-D.
H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., Il, p. 469.
TRrYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 90.
pi MONTEROSATO, Conch. litt. Me- ANA SIC AIR
VON MARTENS, Süss. u. Brackw. Moll. Indisch. Archip., in WE- BER, Zool. Ergebn. Reise Nie- derl. Ost. Ind., IV, p. 889;"pl° XI, fig. 12.
HipaALGo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, See, AOL
Var. pila Reeve.
pila
Loripes — Rve.,
— edentula L. v. pila Rve.,
Reeve, Conch. Icon., pl. V, fig. 24.
H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll;, II, p. 409.
*Mac -AnprEw, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 49 S., VI, p. 448.
A.-H. CookE, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat: Hist, 515" NII AD-209;
Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 147.
des AR ee
Philippi a défini comme Lucina edentula une espèce qui, par sa couleur entièrement blanche, son plateau cardinal très étroit, son impression musculaire anté-
Charnière de Lucina edentula Linné (valve gauche).
rieure courte et très divergente vers l’intérieur des valves, se distingue nettement de la forme des Antilles qui a été figurée sous le même nom par Chemnitz (1784, Conch. Cab., VII, pl. 40, fig. 427-429), bien qu'étant, en réalité, le Tellina chrysostoma Meuschen W.
Cette coquille décrite par Phihppi est d’ailleurs iden- tique à celle appelée par Reeve Lucina Philippiana el M. Lynge assimile ce L. Philippiana Rive. = edentula Phil. à l'espèce Linnéenne des Indes Orientales qui porte ce dernier nom spécifique ().
D'autre part, Hanley pensait que ce L. edentula Linné [Venus] est probablement la forme désignée par Reeve comme L. ovum.
Reeve, en effet, a décrit et figuré plusieurs Lucines édentules à coquille plus (fumida, pila) ou moins (ovum, Philippiana) renflée, avec lunule bien (ovum) ou mal /tumida, Philippiana) indiquée, lancéolée (ovum) ou
(1) De même que Chemnitz, Lamarck a confondu avec le L. edentula L. le Z. chrysostoma Meusch. : cependant, comme on le verra plus loin, on trouve, dans la collection du Muséum de Paris, parmi des spécimens déterminés par lui, un individu qui, par tous ses caractères, est bien un véritable L. edentula L.
(2) Au contraire M. Dall tient le L. Philippiana Rve.= edentula Phil. pour différent de l’espèce Linnéenne et l’identifie à une coquille des Antilles appelée LZ. Schrammi par Crosse : mais cette assimilation ne me paraît pas acceptable (voir p. 86).
CET: 0 PER
ovale (fumida, pila) et constituant une concavité très nette (pila) ou à peine prononcée (ovum).
Or, L. ovum et L. Philippiana, sauf en ce qui concerne la taille, me paraissent inséparables : le contour, sub- rosiré en avant, est le même, le bord dorsal, en arrière des sommets, présente une direction semblablement rectiligne formant avec le bord postérieur un angle presque droit, la concavité de la lunule est également très faible ou nulle.
Je considère donc ovum et Philippiana comme deux formes de taille inégale, ou deux stades d'âge différent, à rattacher à une même espèce qui est répandue dans tout l'Océan Indien et qui peut être assimilée au L. eden- lula Linné ®),.
Les individus de dimensions moyennes (diam. ant.- post. : 50 à 20 mm.), comme on en observe, par exemple, dans la Mer Rouge, correspondent plutôt à l'ovum de Reeve.
Au contraire, le nom de variété Philippiana Rve. pourra être réservé aux spécimens de très grande taille (60 à 70 mm. de diamètre), tels qu’on en trouve notam- ment en Nouvelle-Calédonie.
Le L. tumida Rive. me paraît également pouvoir être réuni au L. edentula — ovum Rve., car il présente des caractères similaires dans sa forme générale et dans la disposition de sa lunule ®. Il en est de même pour la
(1) D'après M. Lynge, la forme de Port-Elisabeth (Cap) désignée par Krauss (1848, Südafrik. Moll., p. 5) sous le nom de Z. fragilis Phil. est ce L. edentula.
A cette même espèce doivent également être rapportées des coquilles de l'Océan Indien confondues par beaucoup d'auteurs avec le Venus globosa Forskal qui, comme l’a reconnu aussi M. Lynge (Loc. cit., p. 175), est, en réalité, un Diplodonta, auquel est identique le D. Savignyi Vaillant.
(2) Le Catalogue Paetel (1890, IIT, p. 127) cite un Loripes tumidus A. Ad., du Mexique : je ne possède aucun renseignement sur cette espèce. Il existe, par contre, un Diplodonta tumida H. Adams, de la Mer Rouge.
DRAÇT" "SRE
coquille des îles Tonga décrite par Gould sous l'appe- lation de L. vesicula (1850, Pr. Boston Soc. N. H., ILE, p. 255).
Seul, L. pila Rve. se distingue par ses valves plus globuleuses, par son bord dorsal déclive en arrière des sommets et se raccordant avec le bord postérieur suivant un angle obtus, enfin par sa lunule fortement déprimée, formant une concavité très nette. Cependant, étant donné qu'il existe des spécimens intermédiaires, il est possible que pila soit à considérer comme une simple variété.
Dans la collection du Muséum de Paris, Valenciennes a attribué les noms restés manuscrits de L. Matthæi, L. Eydouri, L. Bottæ à trois formes de Lucines édentules qui doivent être identifiées, la première, au L. ovum Rve. — edentula L. et les deux autres à la variété pila Rve.
Philippi a décrit (1847, Zeitschr. f. Malak., IV, p. %6 50) Abbrid. Conchs; TE, p. 101; plIl fig. 1) sous le nom de L. bullata un Lucina $s. str. qui paraît n'être qu'un L. edentula voisin de la variété pila Rve., mais à région antérieurement atténuée. |
Coll. du Muséum. — Forma ovum Rve. : une coquille déterminée à bon droit par Lamarck L. edentula; — Mer Rouge : Suez, Massaouah, Djibouti, Aden (D°' Jous- seaume, 1916); Nossi-Bé (L. Rousseau, 1841); île Maurice (Mathieu, 1836 : type du L. Maltthæi Valenciennes mss.; coll. Petit, 1873; P. Carié, 1911); cap de Bonne-Espérance (Verreaux, 1842) ; Philippines (D' Jousseaume, 1916) ; Nouvelle-Calédonie (Marie, 1871 ; Balansa, 1872 ;: abbé Lambert, 1876; coil. Caiïlliot, 1892; D' Jousseaume, 1916); Tuamotu (L.-G. Seurat, 1906) ; Marutea (L.-G. Seurat, 1906); Tongalabou (Smithsonian Institution, 1866): hab.? : de Hell, 1846; coll. Cloué, 1859).
Var. Phiippiana Rve. — Philippines: Nouvelle-Calé- donie. (abbé Lambert, 1876; D' Jousseaume, 1916); hab.? (Verreaux, 1872).
»
SERA
Var. pila Rve. — Mer Rouge (Botta, 1837 : type du L. Botiæ Valenciennes mss.); Suez (Vailiant, 1904 ; D' Jousseaume, 1916) ; Zanzibar (L. Rousseau, 1841) ; Seychelles (L. Rousseau, 1841); Moluques (Meder, 1842); Philippines (Eydoux, 1836 : type du L: Eydouxi Valen- ciennes mss.) ; van Diemen (Quoy et Gaimard, 1829) ; hab.? (coll. Cloué, 1850; coll. Petit, 1873; D' Jousseaume, 19106).
LUCINA PICTA H. Adams.
1870. Loripes picla H. Apams, Shells Red Sea, P.Z: SAIS ADIAT OR 1870. — — H. Ad, Mac ANpREwW, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e s., VI, p.445.
1870. — hirla (sic) H. Ad. von Martens, Zoolog. Record, p. 174.
1886. Lucina picta H. Ad., Cook, Test, Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., XVIÏIL, p: 99: 1
1916. — — _ Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus.“histnat XXII, p.127
On trouve dans la Mer Rouge d’autres Lucines éden- tules, qui, ayant, avec le même contour et le même aspect que le L. edentula, une taille assez faible (seule- ment une dizaine de millimètres), sont parfois teintées par des rayons discontinus d'un fauve très pâle : elles correspondent, par suite, à la forme décrite par H. Adams sous le nom de Loripes picta W.
M. le D' Jousseaume a fait remarquer que cette der- nière coquille, dont la coloration, visible seulement chez les individus très frais, disparait après un certain temps, paraît bien voisine du L. bullula Reeve (rapprochement suggéré aussi par A.-H. Cooke) et du L. fragilis Phil. ®.
(1) Ce nom a été déformé en Z. hîirta par von Martens dans le Zoolo- gical Record de 1870, p. 174.
(2) On verra plus loin qu'effectivement le Z. bullula Reeve (1850, Conch. Icon., pl. X, fig. 35) est, pour certains auteurs, une espèce de l'Océan
Indien et, pour d’autres, un synonyme du ZL. fragilis Phil., de la Médi- terranée.
TEE de
Il semble bien, en tout cas, que sauf la taille et la coloration, d’ailleurs fugace, aucun caractère ne per- metle de séparer spécifiquement le L. picta du L. eden- tula et que, par suite, ce pourrait en être également une variété : dans picta, en effet, comme dans edentula, le ligament est plutôt externe el inséré sur une nymphe formée par l'épaississement du bord cardinal, tandis que dans L. fragilis Ph., il est presque interne et enfoncé dans une rainure étroite ().
Coll. du Muséum. — Suez (D' Jousseaume, 1916).
LUCINA SCHRAMMI Crosse.
1876. Lucina Schrammi CRossE, Journ. de Conchyl., XXIV, p. 166.
1878. — — Crosse, ihid., XVI, D. 328, pl. X, fig. 6.
1883. Loripinus — (Cie DI MONTEROSATO, Conch. iitt. Medit., Nat. Sicil., INT, p. 91.
1885. Cryplodon barbatus E.-A. SMirH (non Rve.), Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 190.
1901. Lucina Philippiana DaLr (non Rve.;, Synopsis Luci- NAGE}APTOCALESANat ANUS:
XXII, p. 802.
MÉENE Nd repré entr tTés0-eConch Icon apl. NV fig. 23 a-b) sous le nom de L. Philippiana une forme
(1) Dans son mémoire sur les Mollusques recueillis par le Dr Faurot dans la Mer Rouge (1888, Mém. Soc. Zool. France, I, p. 210). M. le Dr Jousseaume mentionne, comme provenant des plages soulevées de l’île Cameran, plusieurs valves qu'il rapporte au Lucina globularis Lk. : dans des notes manuscrites qu'il a bien voulu me communiquer, il range cette espèce dans les ZLoripes (auct., non Poli), en même temps que les L. picta H. Ad., globosa auct. (non Forsk.), pila Rve., tumida Ryve.: il s'agit donc certainement d’une forme édentule, c’est-à-dire d’un Lucina s. str. (Lamarck, 1799, non 1801) et il est probable que la forme que M. Jousseaume a eue en vue est une simple variété de l’edentula. — Au contraire, le véritable L. globularis Lk. est un Diplodonta.
D’après la façon dont H. Adams comprend, lui aussi, le groupe des Loripes (auct., non Poli), son Loripes decussata (1870, P. Z. S. L., p. 7) de la Mer Rouge doit être également une espèce édentule : la figure qu'il en donne attribue à cette coquille une forme bien spéciale, et d'autre part la sculpture serait décussée.
M RATES
dont il n'indiquait pas l'habitat, mais qu'il pensait être celle figurée par Philippi (Abbild. Conch., pl. I, fig. 1) comme L. edentula. Aussi a-t-elle été identifiée avec raison par M. Lynge à cette espèce Linnéenne des Indes orientales.
Au contraire, pour M. Dall, le L. Philippiana Rve. = edentula Phil. (non L.) est la coquille des Antilles appelée L. Schrammi par Crosse (,
Grâce à l’obligeance de MM. Ph. Dautzenberg et H. Kischer, j'ai pu examiner, dans la collection du Journal de Conchyliologie, le type de ce L. Schrammi : cette espèce, bien distincte d’ailleurs du L. chrysostoma Meusch. par sa coloration blanche à l'intérieur comme à l'extérieur, se différencie par sa coquille subanguleuse, el non arrondie, de chaque côté du bord cardinal et surtout par son ligament qui est développé, en arrière des sommets, sur toute la longueür de ce bord dorsal, tandis que, dans la forme figurée par Philippi et par Reeve, il n’occupe que la moitié de celte étendue.
LUCINA CHRYSOSTOMA Meuschen.
1784. Venus edentula CHEMNITZ (non JLinné), Conch. Cab., VII, p. 34, pl. 40, fig. 47- 429.
1787. Tellina crysostoma MeuscueN, Mus. Gevers., p. 482.
1792. Venus edentifla GMELIN (non I.), Syst. Nat., éd: XIII, p. 3280.
1807. Anodonlia alba Link, Beschr. Rostock Sammi., P. 90.
1818. Lucina edentula ; LAMarck (non [.), Anim. s. vert., V, p. 540.
1830. — — Desuayes (non L.\, Encycl. Mé-
thod., Vers, II, p. 372,
(1) Une jeune valve, en mauvais état, recueillie aux Bermudes par le « Challenger » et déterminée par E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 190) comme Cryptodon barbatus Rve. [Lucina] a été reconnue postérieurement par lui (1901, in Dall, Synopsis Lucinacea, p. 789 et 802) pouvoir appartenir à un exemplaire de ce L. Philippiana.
20e
1835. Lucina edentula
1845. — chrysostoma (Meusch.),
1850. — edentula
1853. — —
1853. Loripes chrysostoma Meusch., ,1857. — — ns 1869. Lucina = _ 1872. Loripes edentula
1878 — chrysostoma Meusch.,
1886. Lucina edentula
1900. — --
1901. —- chrysostoma Meusch., 1901. — — _ 1903. — — 1915: — edentula Lk.,
DEsHAYEs (non L.), in LAMARCK, Anim. s. vert... 2e160:, VI, Mp: 224.
HANLEY (non L.), Cat. Rec. Biv. SD D:
PaizipPi, Zeitschr. f. Malak., II, p. 181.
Pairippr, Abbild. Conch., II, p. 206, Lucina, pl. I, fig. 3.
R&eve (non L.), Conch. Icon., pl. IDNTENCE
C. B. Apams (non L.), Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol., D. 244.
D'ORBIGNY (non L.), in SaGrA, Hist. Cuba, Moll:, II, p. 299.
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H. et À. ApamMs, Gen. Rec. Moill., IT, p. 409.
Preirrer, Conch. Cab., Vencracea, p. 266, pl. 20, fig. 8-10.
‘Trvon (non L:), Proc. Acad. Nat. SemPntad eXNIVE AD 80:
ARANGO, Contr. fauna malac. Cuba, p. 257. nt
HKILPRIN (non L.), Trans. Wag- ner Fr. Inst, I, p. 102:
DAUTZENBERG (non L.), Crois. « Chazalie », Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIII, p. 258.
DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Muüs., XXIII, p. 802.
DaLz et SiMPsox, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. 492.
Dazz, Tert. Fauna Florida, p. 1354.
Lamy (non L.)}, Bull. Mus. hist. nat, XXI, p. 134.
Le L. chrysostoma Meuschen [Tellina], des Indes occi- dentales, a été figuré par Chemnitz sous le nom de Venus edentula L., mais il se distingue de cette espèce Lin-
DU Se
néenne par la coloration orangée de l'intérieur des valves, par le plateau cardinal très large, par la cicatrice
Charnière de Zucina chrysostoma Meuschen (valve droite).
musculaire antérieure allongée el s'écartant peu de la ligne d'impression palléale.
Lamarck, faisant la même confusion que Chemnitz, a attribué aussi, dans les « Animaux sans vertèbres » l'appellation de Lucina edentula à cette coquille des Antilles de couleur « jaune d’abricot en dedans ».
Or, il a étiqueté L. edentula, dans la collection du Muséum de Paris, deux cartons comprenant trois indi- vidus. Deux de ces spécimens, l’un, décapé, mesurant 63x57 mm., l’autre, ayant 44 mm. de largeur comme de hauteur, sont effectivement des L. chrysostoma. Mais le troisième échantillon, plus pelit, 34x31 mm., est, au contraire, un véritable L. edentula, car, par Sa coloration entièrement blanche, son plateau cardinal étroit, son impression musculaire antérieure courte et divergente vers l’intérieur des valves, il correspond bien à la défini- tion donnée pour cette forme par Philippi.
Coll. du Muséum. — Deux coquilles déterminées à tort par Lamarck L. edentula.
Beaufort [Caroline du Nord] (Sanderson Smith, 180); Cuba (P. Serre, 1910) ; Santiago de Cuba (de Boury, 1913) ; Jamaïque (coll. Ballot, 1887) ; hab. ? (coll. Cloué,
?
1850 ; Musée des Colonies, 1900 ; D' Jousseaume, 1916).
RO
D'après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 796, 802, 803), le Lucina edentuloides Verrill (1870, Amer. Journ. Sc.
Arts, XIX, p. 226), qui serait peut être le L. capax Car-
5
penter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. Amer., p. 593), est une forme du golfe de Californie rappelant beaucoup le L. chrysostoma, mais à sommets plus rap- prochés du centre des valves, el le Loripes bialata Pilsbry (1895, Cat. Mar. Moll. Japan. coll. Stearns, p. 133, fig.), du Japon, est également une espèce très semblable, où les sommets sont tout à fait médians.
Le Lucina malum Reeve (1850, Conch. Icon. pl. V, fig. 26), des Philippines, ressemble aussi beaucoup au L. chrysostoma par Son contour suborbiculaire, sa coloralion jaune, et sa charnière édentule.
LUCINA (LORIPINUS) FRAGILIS Philippi.
1814. Venus edentula BrGccHI (non Linné), Conch. foss. Subapenn., II, p. 552.
1829. Tellina gibbosa O.-G. Cosra (non Linné), Catal. Sistalest Sicile Dre
1836-44. Lucina fragilis Pæixiepr, Enum. Moll. Sicil., I, p. SAT ND. 25:
1836. Loripes gibbosus SCACCI (non Gmel.), Catal. Conch. Regn. Neapol., p. 5.
1845. Lucina fragilis Pricippr, Zeitschr. f. Malak., IT, p. 181.
1848. — — Phil. Drsutayes, Explor. scient. Algérie, Mol}. Acéph., pl: LXXIX, fig. 5-7.
1867., — laclea WeEiNKAUFE (non L.), Conch. Mil- telm’;.1, p-165:
1867. — bullula (Rve. ?), Hipazco, Cat. Moll. test. mar. Espagne, Journ. de Conchyl., NPD 157
1869. — lactea Prxirrer (non L.), Conch. Cab.
Veneracea, p. 28, pl. Æ, fig. 3.
1870. — fragilis Phil., HipALGo, Mol. mar. España, p. 146, pl. 74, fig. #4.
1872. Loripes — ee p1 MowrerosaTo, Not. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 23.
: 4
LA 0e
1875. Loripes fragilis Phil., DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. : Conch. Medit., p. 13. 1877. — — — DI MONTEROSATO, Conch. Civita-
vecchia, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, IX, p. 413.
1877. Di MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R. Com. Geol:, p. 5.
1878. pI MONTEROSATO, Enum., e sinon. Conch. Medit., p. 69.
1881. — — — JerFREYs, Moll. « Lightning » a. CAPOTCUDINEM EXD PPS p. 700.
1883. Loripinus — — pi MonNrErosATO, Conch. lilt. Me- dit, Nat. Sicil., Il, p.91:
1884. DI MONTEROSATO, Nom. gen. e. SDÉCANDAE
1886. Lucina — — LocArD», Prodr. malac. franc.
È Moll. mar., p. 463.
1892. — — —— Locarp, Coq. mar. côles France, p. 314.
1898. - Locarp, Exp. Scient. « Travail-
leur » et « Talisman », Moll. test., Il, p. 28.
1898. — — — Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, Il, p. 626 et 805.
1901. L.(Loripes)— — DorLrus et DAUTZENBERG, Pélécyp.
Mioc. N.-0. France, Journ. de Conchyl., XLIX, p. 250.
1901. L. {Loripinus) — Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p.802: 1966. —— — — DAUTZENBERG et H. Fiscner, Moll.
drag. Ouest Afriq., Rés. Camp. Sc. Pce de Monaco, fasc: XXXII, p. 91.
1917. Loripinus — — pi MonTErosaro, Moll. Tripolita- nia, Boll. Soc. Zool. Ital., 3e s:, INMpD'wT:
Le Lucina fragilis Phil. — gibbosa Scacchi est une coquille méditerranéenne peu commune, qui à été ren- contrée aussi dans l'Atlantique, aux îles du Cap Vert.
Cette espèce se distingue nettement du L. lactea Poli, car elle est plus renflée, plus transparente et plus petite;
Lg: AE
c'est d’ailleurs le type de la section Loripinus Monte- rosato : les valves sont minces el très convexes, 11 n’y à pas de dents à la charnière el le ligament est presque interne dans une rainure étroite.
Coll. du Muséum. — Marseille (D' Jousseaume, 1916): Corse (D' Jousseaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873);
Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard, 1905 : Saint-Tropez, Saint-Raphaël, CGivita-Vecchia, Oran, ATZeW. .
BENL vhullula Reeve" (180 FConch:%Icon:;1EDI2XK, fig. 35) 4), qui, pour E.-A. Smith (1885, Rep. « Chal- lenger » Lamellibr., p. 189) et M. Lynge (1909, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 168), est une espèce de l'Océan Indien (Port Essington, Amboine, Siam) D, a élé considéré par d’autres auteurs, MM. Hidalgo (1867), de Monterosato (1877, 1878, 1883), Dollfus et Dautzenberg (1901), Dall (1903), Dautzenberg et H. Fischer (1906) comme un synonyme du L. fragilis de la Méditerranée &).
(1) Reeve (1850, Loc. cit., pl. X, fig. 58) a signalé de l’île Maurice un L. ovulum, qui à également une charnière édentule et dont il reconnaît lui-même la ressemblance avec L. bullula : d'après Angas (1867, P. Z. S. L., p. 926) ce pourrait être le jeune du L. tumida Rve. Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 89) a confondu ces deux formes ovulum et tumida avec le L. globularis Lk., qui est un Diplodonta.
(2) E.-A. Smith place cette espèce dans le genre Cryptodon Turton= Axinus Sowerby : il lui compare une forme du nord des îles de l’Ami- rauté, qu'il décrit sous le nom de Cryplodon: Watsoni (1885, Rep. « Challenger », p. 188, pl. XIV, fig. 1-1 4) et qui doit être également un Lucina s. str.
De même, une espèce des îles Fidji, ornée de lignes rayonnantes d'un rouge pâle et appelée par E.-A. Smith (1885, ibid. p. 191, pl. XIV, fig. 4-4 4) Cryptodon rufolineatus, paraît être aussi un ZLucina s. Str.
(3) Pleiffer (1869, Conch. Cab., Veneracea, p. 273) réunit aussi au L. fragilis la forme figurée par Reeve pl. X, fig. 35, mais il en déforme le nom en bullaba : cette appellation L. bullata avait été déjà employée par Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 101, pl. II, fig. 1) pour un Lucina s. str. qui paraît n'être qu'un ZL. edentula L., de taille moyenne, à région antérieure particulièrement atténuée.
Enfin Dunker (1866, Novit. Conch., p. 76, pl. XXVI, fig. 1-3) a donné à un Diplodonta de Ceylan le nom de D. bullata.
5 Ne
Von Martens (1876, Conch. Westafrika, Jahrb. Deutsch. Malak. Ges., IL, p. 246) a signalé de l'Afrique occidentale un Lucina sp. extrêmement voisin du L. fragilis Phil., qui a été décrit par M. Dautzenberg (1910, Contr. faune malac. Afriq. occ.. Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 149,-pl: IV, fig..13-14; 1912, Miss. Gruvel-côte*oce: Afriq., Ann. Inst. Océanogr., V, fasc. IIT, p. 99) sous le nom de Lucina subfragilis.
Une petite.espèce de Porto-Rico, décrite par MM. Dall et Simpson (1901, Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish xomm.,.XX, p. 492; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 803 et 823, pl. XL, fig. 3), le Lucina phenar, qui, par ses côtes concentriques espacées, offre l’aspect extérieur d'un jeune Phacoides pensylvanicus L., ressemble, d'autre part, beaucoup à un Loripinus par ses valves minces renflées et par sa charnière édentule, mais, en raison de son ligament externe, c’est bien un Lucina $. str.
Genre PSEUDOMILTHA P. Fischer, 1887.
Le genre Pseudomiltha P. Fischer, 1887, dont le type est le L. gigantea Desh. [Eocène], a une coquille subor-
Charnière de Pseudomiltha floridana Conrad (valve droite).
biculaire offrant la forme extérieure des Phacoides, mais les dents de la charnière sont entièrement obsolètes. MM. Cossmann et Peyrot (1911, Conch. Néog. Aqui- laine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 251) insistent, en outre, sur ce fait que le bord dorsal présente en
arrière du crochet, sur toute la longueur de l'aire liga- mentaire, une interruption caractéristique qui laisse le ligament à découvert.
Ce genre à charnière complètement édentule se dis- tingue de Lucina s. str. par l'existence de nymphes liga- mentaires très saillantes.
Je lui rattache la subdivision suivante : Section Megarinus Brugnone, 1880, type : Lucina
lransversa Bronn. — Coquille anguleuse en avant, à charnière édentule, à lunule excavée, à sommets contournés et aigus. — Ce groupe est, d'après M. Dall
(1901, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 784), très voisin de Thyasira s. str. : le test est plus solide, le ligament et le résilium profondément enfoncés, mais non internes, sont supportés par de longues nyvmphes plus saillantes que dans les Thyasira (piques, mais il existerait des passages insensibles encre les espèces des deux groupes. Au contraire, P. Fischer (1887, Man. de Conchyl., p. 114%) fait de Megarinus une sub- division de Lucina s. str., tandis que MM. Cossmann el Peyrot (1911, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 268) le regardent comme une simple section du genre Miltha : mais c'est plutôt des Pseudomiltha qu'il me parait se rapprocher.
PSEUDOMILTHA FLORIDANA Conrad.
1833. Lucina floridana CONRAD, Amer. Journ. Science, XXIIT, p:344.
1872. Loripes — Conr., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p:89.
1886. — — — HEtLPRIN, Trans. Wagner Fr. Inst 1D108:
1901. Phacoides [Pseudomiltha) — — Darr, Synops. Lucinacea, Proc. U: S: Nat. Mus., XXIII, p. 809.
1903. — — — Dazc, Tert. Fauna Florida, p.
1378.
LL pas
Cette espèce de la Floride et du Texas possède une coquille orbiculaire, aplatie, ornée de stries d’accroisse- ment assez grossières et recouverte d’un épiderme papyracé jaune pâle : elle a une charnière complètement édentule et elle est rangée par M. Dall dans le groupe des Pseudomiltha.
Coll. du Muséum. — Floride (D' Jousseaume, 1916) ; Pointe-à-Pitre [Guadeloupe] (Beau, 1857); hab.? (coll. Petit, 1873).
Le Lucina barbala Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IV, fig. 16 a-b), avec sa coquille aplatie, à stries d'accroisse- ment grossières, à épiderme fibreux peu épais et à dents de la charnière presque obsolètes, me parait extrême- ment voisin où même identique.
En 1885, E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamel- libr., p. 190) faisait du L. barbata Rve. un Cryptodon et lui rapportait une valve recueillie par le « Challenger » aux Bermudes. Mais, d’après M. Dall (1901, Synopsis, p. 789), Smith est revenu sur son opinion et cette valve appartiendrait à un exemplaire jeune entrainé de L. Phi- lippiana Rve. (ou plus probablement de L. Schrämmi Cr., comme il a été dit ci-dessus, p. 86).
En tout cas, L. barbata est une forme probablement édentule, se classant soit dans les Lucina s. str., soit plutôt dans les Pseudomiltha.
C'est donc à tort que von Martens (1880, in Môübhius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 321), puis M. Lynge (1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., p. 168) ont assimilé le L. barbata au L. clausa Ph., chez qui Philippi indique des dents latérales bien développées, notamment du côté antérieur, et qui, ressemblant beaucoup au L. lactea Pol, doit être un Loripes W.
(1) Une autre espèce, le Lucina anatinelloides Reeve (1850, Conch. Icon.,
pl. IV, fig. 19), des Indes Occidentales, qui ressemble également par son aspect extérieur aussi bien au L. floridana qu'au L. clausa, et pour
es |
OR
Le Lucina tellinoides Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IX, fig. 56), de la côte Occidentale Américaine (depuis la Basse-Californie jusqu'à Guayaquil), avait d’abord été placé par M. Dall en 1899 (Synops. Diplodontidæ, Journ. of Conchol., IX, p. 245) parmi les Diplodonta s. Str., mais en 1901 (Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus. XXIII, p. 812) 1l l'a considéré comme un Pseudomiltha très semblable au P. floridana Conr., mais plus élégant, avec un épiderme jaune brillant 4).
PSEUDOMILTHA CORRUGATA Deshayes.
1840. Lucina Martini BARTHÉLÉMY, mss., in Coll. Mus. Paris.
1843. — corrugala . DEsHAYES (non Dunker), Mag. Zool. Guérin-Menev., Moll., pl. 82.
1850. — Phihippinarum Hanl.,, Rexve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 18 a-b.
1856. — — HANLEY, "Cat. Rec. Biv. Sh., p. 348, pl. XIV, fig. 18.
1857. Loripes o — H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll.
IT, p. 469.
1872. -— —- — TryON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 90.
1887. Lucina (Anodontia) — — VON MARTENS, Shells, Mergui, Journ. Linn. Soc. Lond., Zool., XXI, p. 174 et 209.
1895. Cryplodon — — E.-A. Smitra, Nat. Hist. « Investi- gator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13.
1897. Lucina _ — von MARTENS, Süss u. Brackw. Moll. Indisch. Archip., in WE- BER, Zool. Ergebn. Reise Nie- derl. Ost. Ind., IV, p. 229, pl- XI, fig. 3-4.
laquelle aucun renseignement n'est donné sur la charnière, est placé de même par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 469) dans les Loripes.
(1) Avec ce L. tellinoides, Carpenter paraît d’ailleurs avoir confondu une espèce différente, le Felaniella sericata KRve. (voir plus loin).
= 00e
1901. Lucina corrugata Desh., Darz, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 814.
1905. — -- — HipALGo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, HE. 09;
1909. _ — — H£pLey, Mar. Fauna Queensland, Austral. Assoc. Adv. SC., p. 347.
1918. — — — Hrpzey, Moll. N. West. Austr.,
Proc. R. Geogr. Soc. Australa- tia, 1916-17, p. 4.
Le Lucina corrugata, que Deshayes croyait être de Californie, appartient, en réalité, à la faune Indo- Pacifique (Mergui, Singapour, Philippines, Queens- land) : c’est, en effet, la forme appelée par Hanley L. Phi- lippinarum 0).
La collection du Muséum renferme un exemplaire de cette espèce qui a été rapporté de Sumatra en 1840 par le capitaine Martin et qui a recu de Barthélémy, alors directeur du Musée de Marseille, le nom, resté manus- crit, de Lucina Martini.
Cette espèce possède une coquille quadrangulaire, ornée d’une sculpture concentrique consistant en rides lamelleuses régulièrement espacées.
Elle à une charnière édentule et elle a, en conséquence, été placée par H. et A. Adams dans le groupe des Loripes (auct. non Poli) = Lucina s. str. (Lamarck, 1799) : en raison de l'existence de nymphes très sail- lantes, elle me paraît se rattacher plutôt au genre Pseudomiltha.
Elle a, pour synonyme, selon E.-A. Smith (1895, Nat. Hist. « Investigator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13), la forme énigmatique appelée Austriella sordida par Tenison Woods (1881, Trans. R. Soc. Victoria, XVII p. 83, pl. I, fig. 10-11).
(1) Le nom Lucina corTrugata a été employé à nouveau par Dunker (1882, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 216, pl. 8, fig. 9-11) pour une espèce Japonaise différente.
2 Op te
D'autre part, von Martens (1887, Journ. Linn. Soc Lond. Zool., XXI, p. 174), a rattaché, comme variété naine, à ce L. Philippinarum Hanl. un L. induta Sto- liczka 4), de Port Canning [près Calcutta}.
Coll. du Muséum.
Sumatra (Bathélémy, 1840: co-
F tvpe du L. Martini Barth.); Philippines (D' Jousseaume, 1916); Manille (Liautaud, 183); Tahiti (Duperrey, 1839).
PSEUDOMILTHA (MEGAXINUS) TRANSVERSA Bronn.
1825. Lucina yibbosula
1832. — transversa
1836-44. -- me
1853. Diplodonta lævis
1870. Lucina transversa
1872. Cryplodon — 1872. Loripes 12: 18%. Lucina nu
1877. Axinus (?) —
1878. Loripes — {SS0. Megaxinus —
1886. Lucina =
Gr
BasrEroT (non Lamarck), Descr. géol. bassin tert. S.-0. France, Mém. Soc. hist. nat. Paris, II, Dao
BRON\N, Ergebn. naturh.-ükon, Reïs., Il, p.603:
Paripri, Enum. Moll. Sicil., I, p. RO Di INTER Cle D26:
Porrez et MicHaAup, Gal. Moill. Mus. Douai, II, p. 205.
Eicaxwarp, Lethæa Rossica, III, DAS DIV PATITENTe
Hœres, Tert. Moll. Wien. Beck., DÉMO 0220 MDIMRRNIV TL Me a-d.
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad.;-XXIV/ "p.192:
pt MoxrErosATo, Not. Conch, foss. Mt Pellegrino, p. 23 et 36.
DI MontTERoSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., p. 14.
DI MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R. Com. Geol., p. 6.
pr MonreERosATO, Enum. 6 sinon. Conch. Medit., p. 69.
3RUGNONE, Boll. Soc. Malac. Ital., VI, p. i46.
Locarn, Prodr. malac. franc. Moll. mar., p. 464.
(1) L'appellation Lucina induta a été reprise par M. Ch. Hedley (1907, 363, pl. LXVI, fig. 11-12) pour une tout autre
Rec: Austral. Mus., VI, p.
forme Australienne.
LE.
EE Or
1891. Megaxinus lr'ansversus Br., pr Monrerosaro, Moll. foss. qua-
tern. S. Flavia, Nat. Sicil., X,
Do:
1892. Lucina — — LocARD, Coq. mar. côtes France, D:0919:
158 — — Bucouox, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, I, p. 805.
1904. Megaxinus — -- ParLary, Add. faune malac. g. Gabès, Journ. de Conchyl., LIT, p. 247.
Var. appendiculata Locard.
1898. Lucina (Loripinus) appendiculata LocArp, Exped. Scient. « Tra- vailleur » et « Talisman », Moll. test., II, p. 2%, pl. XIII, fig.5- 1e.
Locard a décrit sous le nom de L. appendiculata une espèce draguée par le « Talisman » dans les parages des Canaries et du Cap Vert : d'assez grande taille (environ 35 mm), elle ressemble par son aspect extérieur au L. lactea Poli, elle en diffère par son contour à région antérieure plus ou moins rostrée et surtout par sa charnière dépourvue de dents : en raison de ce dernier caractère Locard la plaçait dans le groupe des Loripinus, mais, comme le ligament est inséré sur une nymphe sail- lante, elle se rapproche plutôt des Pseudomiltha.
Cette forme me paraît d'ailleurs une simple variété major du Lucina transversa Bronn (), à coquille angu- leuse en avant, à sommets saillants incurvés en avant, à lunule très profonde, à charnière édentule, à impression musculaire. antérieure linéaire et oblique.
Cette espèce tertiaire, vivant actuellement dans la zone
(1) Le nom de Lucina transversa a été employé à nouveau récemment par E.-A. Smith (1916, Pelecyp. Philippines, Proc. Malac. Soc. London, XII, p. 18. pl. I, fig. 9-10) pour une espèce des Philippines qui est voisine de L. (Myrlea) fabula Rve.
ES: ESS
coralligène de la Méditerranée, a été rangée successive- ment par M. de Monterosato dans les Axinus (1877) et dans les Loripes (1872 et 1878), puis elle a été prise par Brugnone (1880) pour type de son genre Megarinus. qui comprend également une espèce littorale du golfe de Gabès, le M. unguiculinus Monterosato mss. (1904, Pal- lary, Journ. de Conchyl., LI, p. 247, pl. VIL fig. 21-23).
Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883)
aux Canaries et au Cap Vert (types du L. appendiculata Locard). Genre LORIPES Poli, 1791.
HncGnre. Loripes wocréépar Polti, ‘en01791, [non Schweigger, 1820] pour son Tellina lactea (= Lucina lucinalis Lk.), a été adopté par Oken en 1815, puis par Cuvier en 1817, et il a pour synonymes Ligula Menke, 1830 [rion Montagu, 1803], Lucinida d'Orbigny, 1846, el T'hyalira (pars) Leach, 1847 [non Hübner, 1816]. Il se caractérise ainsi : |
Coquille suborbiculaire, renfiée ou comprimée, mince, à sculpture faible consistant en stries concentriques.
Aréas dorsales antérieure et postérieure en général assez peu nettement indiquées.
Une lunule assez profonde, étroite et allongée.
Ligament obsolète, presque ou complètement interne.
iésilium séparé du ligament et complètement interne, profondément enfoncé dans une fossetle qui coupe 9bli- quement le plateau cardinal.
(1) Gray (1847, P. Z. S. L., p. 195) distingue trois genres réunis par Leach sous le nom Thyatira :
10 Thyasira Leach, 1817 [=Thyatira Leach, 1819=Thialtisa Leach, 1819] = Cryptodon Turton=Axinus Sowerby : type Thyasira flexuosa Mig.
20 Thiatira Leach, 1S19=Phacoides Blainville: type Venus spuria Gmelin —=Phacoides borealis L.
30 Thiatisa Leach, 1819=Loripes Poli: type Loripes lacteus Poli.
—— 400 —
“harnière portant à gauche deux dents cardinales [2 a et 4b] el à droite une seule dent cardinale [3 b], lar- térieure de ce côté étant habituellement absente.
LAr VADE
Charnière de Loripes lacteus Poli.
V.G., valve gauche : 2a et 4b, dents cardinales; ZA1rr et LArv, dents latérales. V.D., valve droite : 3b, dent cardinale; ZAr, dent latérale.
Dents latérales : antérieures [L A 11, L A 1v, L A 1,] par- fois rudimentaires, souvent obsolètes, postérieures habituellement absentes.
Impression musculaire antérieure à digitalion longue el étroite. |
3ord des valves lisse.
LORIPES LACTEUS Poli (non Linné) = LUGINALIS Lamarck.
1791. Loripes in T'ellina lactea Porr (non Linné), Test. utr. Sicil., S lip: 795. Tellina lactea Pozr (non L.), ibid., Il, p. &; pl: XV, fig. 28-29.
OS ee lee CAR Pre anne Encycl. Méthod., Vers, pl. 286, fig: 1 a-c.
1799. Tellina laclea Poli, PuzTENEY, Cutal. Dorsetsh., p. 29:
1813. — — — PuLTENEY, ibid., 2e-éd., p. 30, pl Venise
IS NTOTULES MERE OKEN, Lehrb. Naturg., III, Zool., jo aile
1817. Cuvizr, Règne Animal, Il, p. 482.
ISIS. Amphidesma lucinalis LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 491.
1818. Lucina lactea (L.) Poli, LAMARCK, ibid., p. 542.
1822. — — — TurroN, Conch. Dith. Bril., p. 112, DL AIT ATEN ZE:
1822. — leucoma TürTON, ibid., p. 113, pl. VIL fig:
» S.
1825.42: | Amphidesma) pellucida BLaAINvILLE, Man. Malac., p. 551.
Pa *
a" L 4
k
1826.
1528.
1830.
1S36-4
1842. 184%.
1847.
1847. 1548.
1818.
1849.
1850.
PCR
— 101 —
Lucina lactea LK., Loripes — -- Lucina amphidesmoides tactea LK.,
— Poli,
Loripes Thyalira — — Thiatisa (sic)— — Lucina — — — lactoides
— laclea TK;
— leucoma Turt.
1857. Loripes lactea auct.,
1863-69. — = _
1867.
1867.
. Loripes
Lucina leucoma Turt.,
lactea (L.) auct.,
(L.). Poli,
PAyRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p. A1.
Fcrmic, Hist. Brit. Anim. p. 430.
DesxayEes, Encycl. Méthod., Vers, HER
Paiiprei, Enum. Moll. Sicil., I, p. SH I DENeS.
Haxzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 6.
PotiEz et MicHaup, Gal. Moil. Nius. Douai, p. 205.
LrAcH, în Gray, Ann. Mag. Nat. HIS XXE ner
CAMP S AE MD M0
D£sxayes, Explor. Scient. Algérie, Moll. Acéph., pl. LXXVIIT, fig. 6-7.
Desxaves, ibid., pl. LXXX, fig. 1-4.
MippeNporrr, Beilr. Malac. Ros- sica, Mém. Acad. Imp. Sc. St- . Pétersbourg, 6° s., VI, p. 566.
DesHaAYEs, Tr. élém. Conchyl., I, PE OA Mie al
REerve, Conch. Icon., pl. VIII, fig. 41.
H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IL p.409, pl 4e TN ab: JurrreYs, Bril. Conch., II, p. 233, DE VE Rte NE en MCE Eole
XXXII, fig. 44 a. WEINKAUkF, Conch. Mittelm., I, p. 167. HIDALGO, Cat. Espagne, Journ. p. 41. Prerrrer, Conch. Cab., Vencra- cea, p: 274, pl. 2, fig. 46. HipaLGo, Mol. mar. España, p. 146, pl. 74, fig. 5.
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lat NUIN ED AU;
Di MONTEROSATO, Not, Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 28.
DI MONTEKOSATO, Nuov. Conch. Medit., p. 13.
DI MONTEROSATO, Enum. e sinon. Conch. Medit., p. 69.
Moll. test. mar. de Conchyl.,
Riv.
— 102 —
1881. Loripes lacleus (L.) auct.. JerrReys, Moll. « Lightning » a. KPOTCUPINE) EXD PAZ AS AI p. 700.
1883. — — b1 MoNTrrosaTO, Conch. litt. Me- dits INat Sicile IE 00
1886. Lucina leucoma Turt., Locarp, Prodr. malac. franc.
Moll. mar., p. 402. 1891. Loripes lacteus (L.) auct., DI MONTEROSATO, Moll. foss. qua- tern. S. Flavia, Nat. Sicil.;X,
DR:
189. Lueina leucoma Turt., LOCARD, Coq. mar. côtes de France, p. 313, fig. 293:
4 oo LocaRp, 1bid., p. 313.
1898. : — jeucoma Turt. Locarp, Exp. Sc. « Travailleur » et « Talisman », Moll. Test., IL, p. 281.
1898. Loripes lacteus (L.) Poli, 3UCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLEFUS,
Moll. Roussillon, I, p. 621, pl: LXXXIX, fig. 1-9.
1901. — lucinalis LK.. Darz, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 803:
1903. — _ — DaLL, Tert. Fauna Florida, p: 1356.
1912. Lucina = — JuRESs BROWNE, Proc. Malac. Soc. Lond:; X,; p.814:
TO MENT ACLEQN (PO) IEK A UTAMY, Bull Mus hist mat,/%/P
‘ DAME D
D'une part, Lamarck a rapporté le Tellina lactea Linné (1758, Syst. Nal. ed. X, p. 676) à deux espèces différentes : son Amphidesma lucinalis (1818, Anim. s. vert, V, p. 491) et son Lucina lactea (ibid., p. 542). D'autre part, tout en mentionnant dans la synonymie de ce Lurina lactea le Loripes lacteus Poli (1791-95, Test. Utr. Sicil., I, p. 31; Il, p. 46, pl. XV, fig. 28-29), il cite également ce même Loripes dans celle d’une troisième espèce : son Amphidesma lactea (An. s. vert., V, p. 491).
Récluz (1843, Rev. Zool. Soc. Cuv., p. 293; 1869, Act. Soc..Linn. Bordeaux, XXVII, p. 54), qui a vu les iypes des trois espèces dans la collection Lamarck, déclare que l’une, l'Amphidesma lactea Lk., est un Scrobicu-
—.103 —
lariidé (D, mais que les deux autres sont bien des Lucines :
1° L'Amphidesma lucinalis ® aurait été, en effet, basé sur un exemplaire de Tellina lactea Poli, forme que Récluz juge distincte de l'espèce Linnéenne de ce nom et qu'il fait, à tort, synonyme de Lucina Desmaresti Payr.
2 Le Lucina lactea Lk. est identifié par Récluz au Tellina lactea Montagu (1803, Test. Brit., p. 70, pl. I, fig. 4) qu'il regarde aussi comme différent de celui de Linné et pour lequel il propose l'appellation de Lucina (oripes) Gervillei [= L. antiquata Récluz, non Sowerbv}, mais qui doit être réuni à l'espèce de Poli.
D'ailleurs, bien que cela ne soit pas mentionné dans les « Animaux sans vertèbres », un carton de la collection du Muséum de Paris a été étiqueté par Lamarck Lucina lactea var. b : il porte deux valves et un individu complet, indiqués comme provenant de l’île Saint-Pierre-Saint-
François (Australie), c’est-à-dire probablement du voyage
de Péron et Lesueur. Or, si la coquille entière, mesurant 23,9 x 23 mm., est exotique et me paraît devoir être rap- portée au Lucina clausa Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 101, pl. IL, fig. 2), les deux valves isolées qui ont pour, dimensions respectives, l'une gauche, 17 x 16, Pautre droite, 17 x 17 mm., sont des spécimens de Loripes lacteus Poli, d'Europe.
(1) Récluz identifiait cet Amphidesma lactea Lk. au Scrobicularia Cottardi Payr. En 1898, dans les Mollusques du Roussillon, II, p. 627, MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus l’ont assimilé au Diplodonta rotun- data Mig. Mais M. Dautzenberg m'a communiqué une note manuscrite qu'il a prise, depuis lors, au Musée de Genève et d’après laquelle le type de l'Amph. lactea est probablement un Syndesmya alba Wd., c'est-à-dire, sinon le Scrob. Cottardi, en tout ças un Scrobiculariidé, conformément à l'opinion de Récluz.
(2) Blainville (1825, Man. Malac., p. 551) à donné le nom de ZLucina (Amphidesma) pellucida à la forme représentée dans les figures 1 a-c de la planche 286 de l'Encyclopédie Méthodique, qui sont citées comme référence iconographique par Lamarck pour son Amphidesma lucinalis.
or
Quant au nom de Lucina lactea Linné |[Tellina|, Récluz le réservait pour une forme qu'il assimilait au Lucina fragilis Philippi [= Loripes gibbosus Scacchi].
En réalité, le Tellina lactea Linné est très difficile à élucider, la description Linnéenne étant beaucoup trop incomplète.
Schroœter (1786, Einleit. Conchyl., IIT, p. 147) a cité pour référence la figure 125°de la planche XITTAUE Chemnitz (1782, Conch. Cab., VI, p. 130), qui indique une coquille possédant une dent cardinale dans la valve droite, et Hanley (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 42), tout en reconnaissant que le type Linnéen est insuffisamment défini, regarde comme possible qu'il ait été représenté dans la collection de Linné par un petit exemplaire de Venus globosa (Forskal) Chemnitz (1784, Conch. Cab. VIi, p,. 36, pl. 40, fig. 430-431) : aussi M. Dall (1903, Terb. Fauna Florida, p. 1356) admet-il que le T. lactea L. est ce Diplodonta globosa Forskal.
Philippi, de son côlé (1836-44, Enum. Moll. Sicil., I, p. 34; IL, p. 25) considère le T'. lactea L. comme étant identique à une autre espèce, son Lucina fragilis, opinion adoptée par Récluz, puis par Weinkauff (1867, Conch. Müittelm., L p: 165).
Mais MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. Roussillon, IL p. 627) ont montré que ce L. fragilis est, en tout cas, différent de la forme Méditerranéenne décrite et figurée par Poli sous le nom de Tellina (Loripes) lactea, qui a pour synonyme, d’après Forbes et Hanley (1853, Hist. Brit. Moll., IL p. 57), le Lucina leucoma Turton (1822, Conch. Ins. Brit., p. 113, pl. VII, fig. 8) el pour laquelle M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1356) propose d'adopter l'appellation de Loripes lucinalis Lk.
Enfin, le Lucina Desmaresti Payr. est encore une coquille distincte, d'après MM. Bucquoy, Dautzenberg,
Dollfus.
—_— DE — Il y aurait donc quatre espèces à ne pas confondre ( : ij° T'ellina lactea Linné = Diplodonta globosa Forskal;
2° Lucina lactea (Récluz) Weinkauff — L. gibbosa
Bocacc. — Lfragilis Phil:
3° Lucina Desmaresti Payraudeau:;
4° Tellina lactea Poli — Lucina lucinalis Lk. = L. leu-
coma Turt.
Cetle dernière espèce, Lucina lactea Poli (non Linné). qui a pour autre synonyme Lucina amphidesmoides Desh. ®, est le type du genre Loripes Cuvier.
C’est une coquille assez solide et opaque, revêtue d’un épiderme fibreux très mince. Elle se rencontre dans la Méditerranée et dans lOcéan Atlantique depuis la Grande-Bretagne jusqu'aux Canaries ®).
MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus prennent pour forme typique du L. lactea celle qui a été figurée par Poli; 1ls lui réunissent le Z. elata Locard et admettent quatre variétés :
(1) Le nom de Lucina lactea a été employé à nouveau par A. Adams (1855, P. Z. S. L., p. 2%5) pour une coquille Australienne appartenant au genre Phacoides : afin d'éviter le double emploi, M. Tate (1897, Trans. R. Soc. South Austral., XX, p. 48) a proposé d'appeler ZL. lacteola cette autre espèce, à laquelle il assimile le L. concentrica Ad. et Ang. (non Lk.).
(2) D’après Deshayes lui-même (1835, Anim. s. vert., 2e éd., VI, p. 228, note), il a nommé en 1830 (Encycl. Méthod., Vers, II, p. 375) Lucina amphidesmoides l'espèce connue sous l'appellation de Lactea, tandis qu'il réservait ce dernier nom pour le Diplodonta rotundata Montagu.
(3) M. G. B. Sowerby (1889, Journ. of Conchol., VI, p. 155) avait affirmé que cette espèce serait assez abondante au Cap de Bonne-Espérance, où se seraient rencontrés des spécimens semblables à ceux d'Angleterre. Mais, d’après des mémoires ultérieurs (189, Mar. Shells South Africa, P. 61; 1897, ibid., App., p. 26), M. Sowerby aurait confondu avec le L. lacteus (qu'il identifie d'ailleurs à tort au L. fragilis Phil.) une forme bien distincte, le L. clausus Phil.
D'autre part, parmi les Lucines recueillies dans la Mer Rouge par M. le Dr Jousseaume, j'ai observé un Loripes lacteus (1916, Bull. Mus. hist, nat., XXII, p. 149), mais ce spécimen est absolument unique et sa présence peut être considérée comme accidentelle.
8
— 106 —
Var. lactoides Deshayes : plus arrondie, plus globu- _leuse, plus mince, à ligament plus court;
Var. angulata Monterosato : à contour subanguleux du côté postérieur;
Var. lenticularis Monterosato : bien arrondie, lenli- culaire;
Var. tumida Brusina : renflée, avec stries d’accroisse- inent bien visibles et un peu lamelleuses.
Récemment, M. de Monterosato (1917, Moll. Tripoli- tania, Boll. Soc. Zool. Ital., 3° s., IV, p. 6) a indiqué une var. squarrosa de la Hola Le
Coll. du Muséuin. — Deux valves déterminées par Lamarck Lucina lactea var. b.
Manche (coll. Petit, 1873); Saint-Vaast; Saint-Pol-de- Léon (coll. Petit, 1873); Morbihan (D' Jousseaume, 1916); Loire-Inférieure (coll. Petit, 1873); La Rochelle; Portugal (Barboza, 18 ?) ; Méditerranée (D' Jousseaume, 1916) ; Etang de Berre (coll. Petit, 1873) ; Antibes (coll. Petit, ru Nice; Corse (coll. Pelit, 1873); Naples (coll. Petit,
7); Sicile (coll. Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume, nn Syracuse (D' Jousseaume, 1916): Sfax (Pallary, 1901); Brevilacqua [Adriatique] (coll. Petit, 1873); Corfou (Olivier, 18 ?); île de Crète (Rollin, 1846); Mer Noire (L. Rousseau, 1837); Mauritanie (A. Gruvel, 1908). — Coll. Locard, 1905 : Cancale, Brest, Concarneau, Qui- beron, Les Sables-d'Olonne, Arcachon, Saint-Jean-de- Luz, Cette, Etang de Thau, Etang de Berre, golfe de Fos, Marseille, Sanary, Saint-Henri, La Seyne, Toulon, Por- querolles, Cannes, Ajaccio, Calvi Livourne, Naples, Oran, Sfax.
LORIPES DESMARESTI Payraudeau.
1826. Lucina Desmaresi PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p. 4L, pl. I, fig. 19-20. 1848. — luteola DESHAYES, Explor. scient. Algérie,
pl. LXXVII, fig. 1-4.
— 107 —
1863. Loripes lacteus auct. var. Des- maresti Payr.,
187. — — auct. var. Des- maresli Payr., 1883. — Desmaresti Payr.,
1892. Lucina — Pa
1808. Loripes == ses
1917. = == =
JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 233.
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 90.
pI MONTEROSATO, Conth. litt. Medit., Nat. Sicil., III, p. 90.
Locarp, Coq. mar. côtes France, D'r918:
Bucouoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, II, p. 627, pl. LXXXIX, fig. 10-13.
b1 MonrerosaTo, Moll. Tripolila- nia, Boll. Soc. Zoolog. Ital., s. VOIE DE
Le L. Desmareshi Payr., dont M. de Monterosato fait synonyme le L. luteola Desh., se distingue du L. lactea Poli par sa coquille plus grande, plus aplatie, à surface lisse et brillante, de coloration blanche ou jaunûtre.
Coll. du Muséum. — Corse (Payraudeau, 1827 : type); Ajaccio (D’ Jousseaume, 1916); Djerba [Tunisie] (Pallarv, 190%); hab.? (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard, 1905 Saint-Henri, Toulon, Porquerolles, Saint-Tropez, Saint-
Raphaël, Ajaccio, Oran.
LORIPES GLAUSUS Philippi.
. Lucina clausa
Phil.
. Loripes lacteus clausus Phil.,
1901. — — — (?
Pairtppr, Zeitschr. f. Malak., V [1848], p. 151.
Pririppr, Abbild. Conch., IN, p. 101, Luücina, pl. IT, fig. 2.
IssEL, Malac. Mar Rosso, p. 81.
VON MaARTENS, in Môgius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 321.
E.-A. Smitrx, Zool. Coll. « Alert », p. 508.
SOWERBY (non L.}, Mar. Shells South Africa, p. 61.
SOWERBY, Mar. Shells S. Africa, ADD., D. e0-
DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 80 ct 824.
ne le
1904. Loripes élausus Phil., E.-A. Smrrx, Mar. Shells Port Al fred, Journ. of Malac., XI, p. 40.
1906. — — — E.-A. SmiTH, South. Afric. Mar. Moll., Ann. Natal Gov. Mus., I, p. 67.
1915. — — — Bartscx, Rep. Turton coll. S.
Afric. Mar. Moll. Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91, p. 19%. |
1916. — — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 150.
Var. galli-caput Jousseaume.
1916. Lucina galli-caput Jouss. ms., LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 150.
Le L. clausa Phil. est une forme très voisine du L. lactea Pol : il possède des dents cardinales obsolètes, mais des dents latérales bien développées surtout du côté antérieur et le ligament, complètement invisible extérieurement, est logé dans une fossette obliquement descendante.
C’est un Loripes et, comme on l’a vu plus haut, je pense que c’est à tort que von Martens en a fait synonyme le L. barbata Rve., qui, avec un aspect exté- rieur tres semblable, est un Lucina vrai ou un Pseudo- miltha.
Sowerby a cité de Port Elizabeth (Cap) en 189 le Loripes lacteus L., qui, pour lui, avait comme synonyme L. fragilis Phil., mais il a identifié postérieurement (1897) cette forme sud-africaine au L. clausus Phil.
Le L. clausus est, en effet, une espèce connue du Natal et des Seychelles 4) : elle a été aussi indiquée de la Mer
(1) E.-A. Smith (1914, Ann. Natal Govern. Mus., III, p. 5, pl. I, fig. 14-16) a signalé du Sud-Est de l'Afrique (Port Shepstone) un autre Loripes, L. Burnupi, à coquille atténuée vers les sommets et ayant, par suite, un contour plutôt subtriangulaire.
— 409 —
Rouge par Issel, et je lui ai rapporté (1916) une forme de Djibouti pour laquelle M. le D' Jousseaume avait pro- posé, dans sa collection, le nom de Lucina galli-caput
Lucina galli-caput Jousseaume (type : valve gauche).
et dont le type, figuré ci-dessus, me paraît constituer tout au plus une variété, de contour un peu spécial, avec aréa dorsale postérieure très développée.
Ainsi que je l'ai dit plus haut, Lamarck a étiqueté, dans la collection du Muséum de Paris, « Lucina lactea var. b » un carton qui porte deux valves et un individu complet indiqués de lîle Saint-Pierre-Saint-François (Australie) : tandis que les deux valves isolées sont sim- plement à rapporter au Loripes lacteus Poli, d'Europe, lancoquille entière, qui est exotique, et peut-être Aus- tralienne (?), me semble identique à un Lucina clausa Phil.
Cette espèce a été, de plus, signalée, par M. Dall, de Belize sur la côte du Honduras anglais (mer des Antilles), mais avec un point d'interrogation : car il fait remarquer que cet habitat est douteux et que la seule valve recueillie dans cette localité pouvait avoir été apportée par un navire venant de l'Afrique occidentale.
Cependant, dans la collection Petit de la Saussaye, actuellement au Muséum de Paris, on trouve un spé- cimen et une valve que je ne puis rapporter qu’au L. clausus et qui sont indiqués précisément du Hon- duras : s'agit-il là aussi d’une erreur de provenance?
— A1) —
Coll. du Muséum. — Une coquille déterminée à tort par Lamarck Lucina lactea var. b.
Zanzibar (L. Rousseau, 1841); Madagascar (Goudot, 1831); Diégo-Suarez (L. Rousseau, 1841); Cap de Bonne- Espérance (Dussumier, 1836); Knysna [Cap] (Verreaux, 1812); Honduras [?] (coll. Petit, 1873).
Var. galli-caput Jouss. — Djibouti {D'° Jousseaume, 1916 : type).
LORIPES ABERRANS Dautzenberg.
1910. Loripes aberrans DAUTZENBERG, Contr. faune malac. Afriq. acc., Act. Soc. Linn. Bor- deaux, LXIV, p. 152, pl. IV, fig: 15-17.
1912. — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte occ. Afriq., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 101.
Le L. aberrans Dautz. de la côte Occidentale d'Afrique, ressemble au L. lactea Poli : il en diffère par sa taille plus petite, sa forme moins arrondie, plus trigone, ses sommets plus saillants et surtout par le bord interne des valves finement crénelé. Par sa charnière à dents car- dinales (une à droite, deux à gauche) bien développées, à dents latérales obsolètes, à fossette ligamentaire pro- fondément immergée, cette espèce appartient bien au genre Loripes.
Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ; Sénégal (D' Jousseaume, 1916).
LORIPES CONTRARIUS Dunker.
1846. Lucina contraria Dunxker (non 1882), Zeitschr. f. Malak., IIl, p. 27.
1853. — - Duxker, Index Moll. Guin. Tams, p. 54, pl. NIIT, fig.d-3;:
1900. L./Myrtea— Dkre DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie »,
Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIII, p. 256.
1910. Loripes contrarius Dkr.,
1911
1912.
LE "contraria
DAïTzENBERG, Contr. faune ma- lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 151. :
DorLrus, Coq. quatern. mar. Sé- négal, Mém. Soc. Géolog. France, Paléont., XVIII, p. 56, pl. iV, fig. 13-16.
DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte occ. Afrig., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 101.
Dunker, de la côte Occidentale d'Afrique 4), est une petite espèce orbiculaire bien carac- térisée par son ornementation qui consiste en fins cordons onduleux transverses, mais obliques par rapport aux lignes concentriques d’accroissement.
Dans la charnière, où les dents cardinales et latérales sont bien développées, le ligament est interne et inséré dans une fossette obliquement descendante : par suite, celle espèce qui a été rangée par Pætel (1890, Cat. Conch. Aron. TEE. D: MAC. Dollfus (1914, loc. cit. .p. 51) prétérerait placer dans les Codokia, est plutôt un Loripes.
125)
parmi les Myrtea et que
Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908); baie du Lévrier (L. Gain, 1913); îles Bissagos (L. Gain, 1913).
LORIPES FISCHERIANUS Issel.
. Lucina Fischeriana
Iss.,
IssrL, Malac. Mar. Rosso, p. 83 et PS QU AEE EME
Mac ANorew, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 s., VI, p. 447.
P. Fiscxer, Faune conch. Suez, Journ. de Conchÿl., XIX, p. 215.
A.-H. Cooke, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., XVIII, p. 98.
(1) Après avoir décrit en 1846 et 1853 cette forme Africaine, Dunker a
employé à nouveau en 1882 (Index Moll. Mar. Japon., p. 215, pl. 13, fig. 12-14) cette même appellation Lucina contraria pour une espèce Japonaise qui doit, par Suite, changer de nom.
HR
1901. Lucina Fischeriana Iss., STURANY, Exp. « Pola », Lamel- libr. Roth. Meer., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 285.
1916. Loripes — -- Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 151:
La forme décrite par Issel sous le nom'de L. Fische- riana est la plus abondante de toutes les Lucines de la Mer Rouge ® : elle possède une coquille arrondie, un peu transverse, subinéquilatérale, convexe, translucide, ornée de stries concentriques ondulées et de plis rayon- nants en général peu marqués ®, obsolètes au milieu des valves, plus développés sur la région antérieure; le bord des valves présente des denticulations corres- pondant à ces plis radiaux.
Contrairement à ce que dit Issel, la charnière n'est nullement celle du L. borealis L., qui est un Phacoides : ses figures elles-mêmes montrent que le ligament est complètement interne dans une fossette profonde et il y a deux dents cardinales à gauche, une à droite : c’est la disposition qu'on observe dans le L. lactea Poli = luci- nalis Lk., type du genre Loripes Poli, et le L. Fische- riana appartient done à ce groupe.
Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837); Suez, Djeddah, Souakim, Massaouah, Hodeidah, Aden, Dji- bouti (D' jousseaume, 1916).
LORIPES ERYTHRÆUS Issel.
LE er ERRe RARE RO A CALE PE SAvIGNY, Descr. Egypte, Planches, Moll., pl. VII, fig. 8 1-3. 1869. Lucina erythræa Issez, Malac. Mar. Rosso, pl. 84 el
RO DIEM EAU
(1) J'ai reçu en 1910 de M. Preston, sous le nom de L. ceylanica, des exemplaires de la même espèce recueillis à Trincomali.
(2) Comme le fait observer P. Fischer (1871, Journ. de Conchyl., .XIX, p. 215), ces plis sont surtout évidents chez les individus très frais.
Mb
1869. Lucina Crosseana [ssrr.. ibid., p. 255, pl. IT, fig. 3.
1870. — elegans H. ApAMs, Shells Red Sea, P.7Z. SALES Mo TOILE
1870. — — H. Ad., Mac AnNprew, Pep. Moll. Test.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e s., VI, p. 448.
1S71 — erythræa Iss., P. Fiscer, Faune conch. Suez, Journ. de Conchyl., XIX, p. 216. 1886. — elegans H. Ad., A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., XVIII, p. 9%.
1916. Loripes erythræus Iss., Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 152.
L'examen d’une très nombreuse série rapportée de la Mer Rouge par M. le D' Jousseaume me porte à croire que L. erythræa Issel, L. Crosseana Issel et L. elegans H. Adams sont différents états de la même espèce.
Issel (1869) a établi son L. erythræa sur les figures 8 de la planche VII de Savigny, qui représentent une coquille presque orbiculaire, ornée de granulations disposées en files rayonnantes et en rangées concentriques; mais il fait remarquer que dans ces figures le contour est trop arrondi et la strialion longitudinale trop forte.
En réalité, L. erythræa est une petite coquille arrondie, à région antérieure subcireulaire et à région postérieure subtronquée, pourvues chacune d’une dépression radiale plus ou moins nette; la sculpture rappelle beaucoup celle de la plupart des Semele : elle consiste en fines stries rayonnantes visibles seulement à la loupe, croisées par des côtes concentriques saillantes, lamelleuses, minces, flexueuses, çà et là interrompues.
Chez les spécimens très Jeunes, à sommets extrême- ment proéminents, les côtes lamelleuses sont fortement développées et l'emportent de beaucoup sur la striation rayvonnante : c’est le stade correspondant au L. Cros- seana Issel (1869).
Dans les exemplaires adultes, auxquels s'applique la description donnée par H. Adams (1870) pour son
— 114 —
L. elegans, les deux systèmes d'ornementation prennent presque la même importance, ce qui donne à la coquille un aspect treillissé se rapprochant des fig. 8 de Savigny.
Mais l'usure peut faire disparaître les lamelles concen- triques saillantes et les valves se montrent alors striées surtout radialement, comme l'indiquent les figures données par Issel pour le L. erythræa.
Enlin,* dans les échantillons très roulés, toute orne- mentation s’efface et la coquille offre une surface lisse et porcelanée.
En ce qui concerne la charnière, à dents cardinales bien développées et à dents latérales obsolètes, le liga- ment est complètement invisible extérieurement et logé dans une fossette obliquement descendante : ceci conduit à placer le L. erythræa = Crosseana = elegans dans la genre Loripes Poli.
Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837): Suez, Djeddah, Souakim, Massaouah, Perim. Aden, Djibouti (D' Jousseaume, 1916).
LORIPES CONCINNUS H. Adams.
1870. Lucina concinna H. Apams, Shells Red Sea, P. Z. SU, D: MOD IX TIEN TITRES 1870. — — H. Ad. MacG ANDREW, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 S., VI, p. 448.
ISS6. — —— — A.-H. Cookx, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist, 5° s., LIL: pr he
1916. Loripes — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII! p. 151.
Le L. concinna H. Ad., de la Mer Rouge 4), est une petite espèce (8 à 9 mm.) arrondie, presque équilatérale,
(1) L'appellation de ZLoripes concinna a été employée, postérieurement à Adams, par Hutton (1885, Trans. New Zealand Inst., XVII [1884], p. 322) pour une espèce Néo-Zélandaise, qui, ayant un ligament partiellement externe, me parait être plutôt un Phacoides.
dc 50
avec sommets renflés et saillants : sa sculpture consiste en côtes rayonnantes, plus ou moins obsolètes sur le milieu de la coquille, divergentes vers le côté antérieur et vers le côté postérieur, rendues squameuses par des stries concentriques serrées.
Quant à la charnière, le ligament est logé profondé- ment dans une fossette oblique et, par ce caractère, cette espèce se rattache aux Loripes (,.
Coll. du Muséum. — Suez, Souakim, Aden (D' Jous- seaume, 1916).
4ORIPES ASSIMILIS Angas. LORIPES ASSIMILIS Angas.
1867. Loripes assimilis ANGASMPAZASNIE "p.010 eLL020; D ARIEINMTICES" 1879. Lucina icterica TEN. Woops (non Rve.), Proc. R.
Soc. Tasmñan. [1877j, p. 53. 18$5. Luc. [Loripes ?] jacksoniensis E-A. Smrrx, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 185, pl. XIII, fig.
11-11 db.
1908. Codakia — Sm., Hevrxy et May, Moll. Cape Pillar, Rec. Austral. Mus., VII, p. 114.
1912. Loripes assimilis Ang., HepLey, Rec. Austral. Mus., VII, D'182:
1918. Lucinida — — Heorey, Check-List Mar. Fauna
N. S. Wales, Moll., Journ. R. Soc. N. S. Wales, LI [1917] p. 18.
Le L. jacksSoniensis Sm., d'Australie (Port Jackson), est une coquille arrondie, globuleuse, presque équilatérale, ornée de stries concentriques d’accroissement et de lignes rayonnantes extrêmement fines presque obsolètes: il y à une forte dent cardinale à droite et deux à gauche:
(1) M. J.-C. Melvill (1899, Ann. Mag. Nat. Hist., 7e s., IV, p. 98, pl. II, fig. 8) a décrit sous le nom de Zucina angela une forme de Gwadur (mer d'Oman) qui paraît bien voisine par son contour et sa sculpture, mais qui serait un Codakia.
— 116 —
le Hgament est complètement interne dans une fossette oblique: le bord interne des valves est finement crénelé .
D'après M. Ch. Hedley, cette espèce est synonyme de L. assimilis Angas et ce pourrait être aussi la forme men- tionnée comme L. icterica par Tenison Woods (1879, Proc. R. Soc. Tasman. [1877], p. 53) @).
Coll. du Muséum. — Nouvelle-Calédonie (abbé Lam- bert, 1876; D' Jousseaume,- 1916).
Reeve a donné en 1853 le nom d'Amphidesma icterica à une espèce, d'habitat inconnu, qu'il avait d’abord placée en 1850 parmi les Lucina (pl.'X, fig. 60 a-b), en faisant observer qu’elle possédait une fossette ligamen- taire obliquement enfoncée, c'est-à-dire disposée comme chez le Loripes lacteus Poli — L. leucoma Turton.
D'après M. Ch. Hedley (1912, Rec. Austral. Mus., VILLE p-. 133}, 16’ {Ype de L. icterica n'existe pas au British Museum et, en tout cas, l'espèce Australienne appelée Loripes icterica par Angas (1867, P.Z.S. L., p. 926) et par MM. Melvill et Standen (1899, Journ. Linn. Soc: Zool., XXVII, p. 200) est le L. Ramsayi KE. Sm.
Quant à la forme Tasmanienne identifiée à icterica par Tenison Woods (1879, Proc. R. Soc. Tasman., [1877|, p. 53) ce semble à M. Hedley être le L. assimilis Ang. (4).
(4) E.-A. Smith compare cette espèce au L. parvula Gould qui est un Codaïia identique à L. pisidium Dunker.
IL a signalé (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 186, pl. XILI, fig. 12-124) des îles Fiji un Lucina (Loripes) Gordoni qui, ressemblant étroitement au L. jacksoniensis, offre une striation radiale encore moins distincte.
(2) C’est. en effet, à ce L. assimilis Ang. que me paraissent être assi- milables des coquilles de Glenelg (South Australia) qui m'ont été obli- geamment communiquées par M. J. de l'Eprevier sous le nom de TAATOLENICEE
(3) M. Dall avait donné en 1881 (Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 135) le nom de L. icterica à une forme du golfe du Mexique, qu'il assimila en 1886 (Rep. « Blake » Moll., ibid, XII, p. 265) au L. lenticula Reeve, mais qu'il a reconnu en 1901 (Synops. Lucinacea, p. 799 et 821) être, en réalité, une espèce distincte appelée par lui Codakia cubana.
— Mi —
Les collections du Muséum de Paris renferment une valve droite d’une coquille de Tasmanie qui à été déter- minée Loripes icterica Rve. en 1906 par Miss Mary Lodder, du Muséum dé Launceston : cette valve possède une dent latérale antérieure et une dent cardinale très nettes, mais la fossette ligamentaire n'est pas obli- quement interne, elle est marginale comme chez L. borealis L. et, par ce caractère d’un ligament par- tiellement externe, ce spécimen me parait pouvoir cor- respondre au Loripes concinna Hutton [non H. Adams] (1885, Trans. New Zealand Inst., XVIF[188%|, p. 323; 19056, Hedley, tbid., XXXVIII [1905|, p. 73; 1913, Suter, Man. New Zealand Moll., p. 912, pl. 63, fig. 8), qui serait donc plutôt un Phacoides (1.
LORIPES RAMSAYI E.-A. Smith.
i867. Loripes icterica ANGAS (nün Rve.), P. Z. S, L:, p 926.
1885. Lucina Ramsayi E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 174, pl. XIII, fig. 2-2 b.
1899. Loripes icterica MezvizL et STANDEN, Rep. Mar.
Moll. Torres Str., Journ. Linn. Soc.-Lond.-Zool.,--XXVMII, p:
20Ù. 1912. — Ramsayi Sm. Hepcey, Rec. Austral. Mus., VII, D'11933: 1918. Lucinida — — Huprey, Check-List Mar. Fauna N. S. Wales, Moll., Journ. R. è Soc. N. S:-Wales, LI 1917], p. 18.
Le L. Ramsayi Sm., de Port Jackson, est une espèce arrondie, ornée de côtes concentriques serrées, dont les intervalles offrent un aspect ponctué dû à l'existence de très fines stries rayonnantes.
(1) Le Loripes concinnus H. Adams (1870, P. Z. S. L., p. 791, pl. XLVIII, fig. 14), de la Mer Rouge, est, au contraire, un véritable Loripes.
— 118—
Le ligament étant complètement interne dans une fossette, cette espèce se rattache aux Loripes.
D’après M. Hedley, c’est cette espèce qui a été men- tionnée comme L. icterica par Angas (1867) et par MM. Melvill et Standen (1899).
Coll. du Muséum. — Mosman'’s Bay [Australie] (L.-G. Seurat, 1906).
E.-A. Smith (1881, Zool. Coll. « Alert », P. Z. S. L., p.44, pl. V, fig. 5) a signalé du détroit de Magellan un Loripes pertenuis.
D'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll. p. 588) a décrit sous le nom de Lucinida cryptella une coquille du Brésil qu'il a figurée (pl. 8%, fig. 18-20) avec l’appel- lation Lucina brasiliana. Philippi (1830, Abbild. Conch., III, p. 102, pl. IL, fig. 3), qui a identifié à cette espèce son Lucina brasiliensis (1848, Zeitschr. f. Malak. V, p. 150) W, a fait remarquer que ce sous-genre Lucinida, à ligament entièrement interne, coïncide complètement avec Loripes Poli.
Ce nom générique Lucinida a été repris tout récem- ment par M. Ch. Hedley (1917, Stud. Austral. Mol}, Pt. XIIL Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XLI [1916], p. 683, pl. LI fig. 38-39) pour une espèce nouvelle d'Australie, le Lucinida hilaira, qui, par son aspect général, res- semble au Lucina perobliqua Tale (1892, Trans. R. Soc. S. Austral., XV, p. 128), de South Australia.
D'autres Loripes ont été indiqués d'Australie :
Loripes Cumingianus Frfid. (1890, Pætel, Catal.
(1) Cette synonymie, d'abord non admise par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 804), a été ensuite acceptée par lui (1903, Tert. Fauna Florida, pt. VI, p. 1355). — Il ne faut pas confondre d'ailleurs avec cette espèce le Diplodonta braziliensis Mittre=D. punclata Say.
(2) M. Tom Iredale (1915, Trans. New Zealand Inst., XLVIT [1914], p. 488) est également d'avis que le nom de Lucinida doit être préféré à celui
de Loripes.
. 1e : Le,
= M9
Conch. Samml., Il, p. 127), sur lequel je n’ai pu trouver aucun renseignement
Lucina (Cryptodon) plicifera A. Adams (1855. P.7Z. Br. p.229), espèce. deBornéo. qui ressemble à un Cryplodon — Thyasira par l'existence d'une dépression radiale aussi bien sur le côté antérieur que sur le côté postérieur, mais dont la charnière, au lieu d'être éden- tule, présente une dent latérale antérieure sur chaque valve (1885, E.-A. Smith, Rep. « Challenger » Lamellibr., ne 191).
Loripes Haddoni Melvill et Standen (1899, Rep. Mar. RO Morres "Sir Journ. ini. Soc." Lond., Zool., BAVIL'p.200; pIZX, fig. 12).
Gould (1862, Otia Conchol., p. 170) a signalé de Loo Choo (au sud du Japon) un Loripes rotata.
Enfin, E.-A. Smith (1899, New Spec. South Afric., HurnrotConchol., IX, p: 251;pl. V, fig. 12-13) a décrit un Loripes rosacea, de l'Afrique du Sud [Durban|, bien caractérisé par sa couleur rose pâle et par l'inégalité de ses valves, dont la droite est tout à fait plaie .
Genre MILTHA H. et A. Adams, 1857.
Le genre Miltha H. et A. Adams, 1857 (= Milthea Meek, 1876), qui a pour type Lucina Childreni Gray, se carac- térise ainsi :
Coquille inéquivalve, solide, large, habituellement comprimée, valves parfois diversement convexes, ornées
(1) Il n’en est pas question notamment dans le travail publié par von Frauenfeld sur les Mollusques de l’Expédition du « Novara » (1868).
(2)}"_ Angas (1878, P. Z. S. L., p. 860, pl. LIV, fig. 6) avait déjà fait connaître de la même région (Natal) un Lucina Trosea.
D'autre part, Krynicki (1837, Bull. Soc. Imp. Natur. Moscou, X, p. 62) a cité un Loripes roseus Andr, comme synonyme du Tellina solidula TK. {[=T. balthica L.].
VAN
de stries ou de lamelles concentriques. Bord dorsal non interrompu sur toute la longueur de l'aire lHigamentaire.
Aréas dorsales antérieure et postérieure pas nettes.
Une dépression plus où moins profonde, plus ou moins bien limitée sur la région anale.
Lunule très petite, étroite, déprimée.
Pas de corselet.
Ligament et résilium profondément enfoncés, mais non internes.
Charnière : dans chaque valve deux dents cardinales
Charnière de Miltha Childreni Gray.
[2 a et 4b, 3a et 3b], dont l’antérieure gauche [2 a] et la postérieure droite [3 b] sont lambdiformes et parfois complètement bifides ; dents latérales obsolètes ou absentes.
Impression musculaire antérieure prolongée.
Bord des valves entier.
MILTHA CHILDRENI Gray.
1825. Lucina Childrenæ GrAY inon Carpenter), Ann. Phi- lo5:, IX; p. 136.
SOS CIE GRAV/ZO0l Tour AIS peer
1826. — —— (EEE SOWERBY, Gen. Shells, Lucina, pl. ISPIRErN 2
1828. Tellina — — Woon, Ind. Test. Suppl, pl I, fee
1841. Lucina — — REEvE, Conch. System., I, p. 8&.
Di ACIXS AE: 8 1842. — — — HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh:, p.79.
— 121 —
1850. Lucina Chiüdreni Gr., Ruxve, Conch. Icon., pl. Ill, fig. 1
1857. L. /Miltha)— — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. II, p. 468.
1862. — — —— CHenu, Man. Conch., IT, p. 120, fig. 579.
1901. Phacoides {[Miltha] — Darz, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806 et 812.
1903. — — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1361 et 1377.
1905. — — — Dazcr, Nautilus, XVII, p. 10.
Le L. Childreni Gr., qui est le type du sous-genre Millha, possède une grande coquille aplatie elliptique, ornée de stries concentriques croisées par de fines lignes rayonnantes.
Broderip (1835, Transact. Zool. Soc. London, I, p. 301), puis Reeve, dans l'introduction de sa Monographie du genre Chama (1846, Conch. Icon., IV), signalent que le Lucina Childreni offrirait ce caractère exceptionnel de pouvoir, comme certaines Chames, être dextrorse ou sinistrorse : dans cette espi ce, en effet (1850, Conch. Icon., MI, Lucina, sp. 12), il y a une valve aplatie qui serait tantôt la gauche, tantôt la droite, tandis que la valve opposée est convexe.
L'habitat « Brésil », indiqué par Reeve et par Hanley, a été confirmé en 1905 par M. Dall qui Pavait d'abord, en‘1901, considéré comme erroné, par suite d’une confu- sion avec une espèce Pacifique, le Miltha Xantusi.
Coll. du Muséum. — Bahia (P. Serre, 1912).
Carpenter (1864, Suppl. Rep., p. 552 et 620) avait, en effet, appelé L. Childreni une coquille du golfe de Culi- fornie, pour laquelle M. Dall (1905, Nautilus, XVIII, p. 111) a proposé le nom de Phacoides (Miltha) Xantusi : elle se distingue par une taille, plus petite, une forme plus arrondie et plus équivalve, un ligament plus court,
9
nt je
une sculpture ràdiale plus ou moins bifurquée, une lunule excavée et non saillante comme chez L. Childreni, auquel elle est rattachée comme sous-espèce par M. von Ihering (1907, Moll. foss. tert. Argentine, Anal. Mus: nac. Buenos-Aires, XIV, p. 531).
Dans le sous-genre Miltha doit être rangée une troi- sième espèce vivante, le Lucina Voorhoevei Deshayes (1857, Journ. de Conchyl. VI, p. 106, pl. II, fig. 1) c'es une grande coquille qui est très voisine d’un fossile du Bassin de Paris, le Miltha Cuvieri Bayan (1873, Etud: coll. Ecole Mines, fasc. IT, p. 128) = L. Defrancei Des: hayes {non d'Orbigny) ® : elle a pour habitat la côte de Mozambique, d’après F. von Heukelom (1866, Journ. de Conchyl., XIV, p. 39), qui lui a identifié avec raison Ie Lucina mirabilis Dunker (non Locard) (1865, Novit. Conchol., Livr. IX, p. 77, pl.-XXVL fig. 7-9) @
Ed. L.
{A suivre).
(1) D'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 585) a nommé L. Defranciana l'espèce fossile du Bassin de Paris, confondue par Lamarck avec L. divaricata et appelée L. pulchella par Agassiz.
(2) Locard à employé le même nom, £. mirabilis, pour une forme tota- lement différente qui n'est autre que le Tellina carnaria Linné (voir plus haut p. 74).
— 123 —
BIBLIOGRAPHIE
Report on the Cephalopoda obtained by the F. 1. S. « Endeavour » in the Great Australian Bight and other Southern Australian Locali- ties, by S. Stillman Berry ||).
Les 104 Céphalopodes recueillis pendant les expéditions de l « Endeavour » entre l'ile Gabo (Victoria) et le cap du Nalu- raliste (Australie occidentale) appartiennent à 13 espèces, dont ) nouvelles : Enoploteuthis gataras, Calliteuthis miranda, Loligo Etheridgei, Rossia (AusStrorossia nov. Subg.) australis, Sepia Hedleyi, — Dannevigi, — chirotrema, Opisthoteuthis (Teuthidiscus nov. subg.) pluto, — persephone, nn. Spp. Ed. E.
A Check-List of the Marine Fauna of New South Wales, Pari |, Moliusca, by Ch. Hediey (2.
Plusieurs noms nouveaux sont à signaler dans ce cala- logue :
Myrtaeu bolanica nom. mut. — Tellina Brazieri Sowerby, 1883, non 18069,
Gomphina fulgida n. sp.,
Pseudarcopagiu bolanica n. Sp. = Tellina decussala Angas, non LKk.,
(1) Extrait de Biological Results of the Fishing Experiments carried on by the F. I. S. « Endeavour », 1909-14 (Commonwealth of Australia, Department of Trade and Customs), vol. IV, pt. 5, pp. 203-298, pl. LIx- : EXXXVIII. Sydney, 1918.
(2) Supplement to Journal of the Royal Society of New South Wales, vol: LI [1917], 120 pages. 1918.
9 *
Anabalhron contabulatum lene n. nom, Frauenfeld, 1867, Novara Exped. Moll., pl. LL, fig. 20 b,
lrivia cælatura n. nom. = Tr. avellanoides Hedley, non
Me Coy,
Asthenotoma sublilinca n. nom. — Pleurotoma violacea Angas, non Hinds,
Daphnella botanica n. nom. = Pleuroloma fragilis Rve. (non Desh.),
Lepsiella botanica n. nom. — Purpura neglecta Angas, non Michelotti,
Bullaria bolanica nom. mut. = B. australis Gray, non l'érussac.
Dans la famille des Rissoidæ M. Hedley élablit un genre {llenuata nov. gen. ayant pour [ype le Rissoa integella Hedley, 1904; dans les Thaididæ (— Purpuridæ) il propose l'appella- lon Provexiilum n. nom. pour Vexilla Swainson 1840 (non Vexillum Bolten, 1798), et dans les Turridæ {= Pleurotomidæ) il admet 10 genres nouveaux :
Austlrodrillia nov. gen., lype : Pleurolomu Angasi Crosse,
Epideira — — Clavalula striata Gray, Etrema — — Glyphostoma Aliciæ Melv. et Stand., Exonnilus — — Mangelia lutaria Hedley, Guraleus — — Mangelia picta Ad. et Ang., Hermidaphne _ — Pleurotoma Souverbiei Smith, Inquisilor — — Pleurotoma Sterrha Watson, Macteola — — Purpura anomala Angas, Nepolilla — Daphnella bathentoma Verco, Scabrella _- — Daphnella versivestita Hedley, Ed. L.
Moiiusca from North-Western Australia, by Ch. Hediey (||.
Dans ce travail sur les récolles malacologiques faites par le Dr H. Basedow dans l'Australie occidentale, en particulier dans
(4) Extrait des Proceedings of the Royal Geographical Society of Australasia, South Australian Branch, Session 1916-1917, 21 pages, pl. XLI.
Adélaïde, 1918.
= 425 —
les îles de l'Archipel des Boucaniers, trois espèces nouvelles sont décrites : Tellina piratica, Eucithora Basedouwi, Bullinus SiSUTNIUS, NN. Spp.
Ed. EL.
Zur Kenntnis der Homologien des Bivalven- schliosses, von Nils Hj. Odner (1).
Dans ce travail M. Odhner étudie la charnière des Trigo- niidæ, des Unionidæ, des Cyrenidæ et des Sphaertüidæ.
Félix Bernard raltachait la charnière des Trigoni& au type lucinoïde et considérait celle des Cyrenidæ comme représen- tant un type particulier, le lype cyrénoïde.
D'après M. Odhner, Trigonia est voisin du type cvrénoïde, mais il s'en sépare par le caractère important de n'avoir pas de dents latérales antérieures ct par suite il doit être considéré comme un 9° type particulier, le type trigonioïde.
On y observe dans la valve droite : 1° une dent cardinale antérieure (34); 2° une forte dent cardinale principale (1) ; 3° une dent qui doit ètre considérée comme la réunion d'une cardinale (3b) et d'une latérale (1) ; # une dent latérale posté- rieure externe ou dorsaie rudirmentaire (/11).
Dans la valve gauche on trouve : 1° une petite dent cardi- nale antérieure (24) : 2° une dent cardinale principale triangu- laire (2b) divisée en deux /schizodonte) : 3 une crête peu élevée (M) qui s'étend contre le bord postérieur de cette grosse dent schizodonte et qui est, non pas une vraie dent latérale provenant des lamelles primaires du plateau cardinal, mais une simple formation marginale, d'où son nom de dent pseudo. latérale ou marginale ; 4° une véritable dent latérale posté- rieure dorsale (11).
Chez les Uniondæ on peut établir une formule dentaire, qui, par l'intermédiaire des Trigonodus, se relie étroitement à celle des Trigontüdæ, car, en faisant appel à ces derniers, on explique l'origine phylogénétique de la dent latérale posté- rieure interne qui existe dans la valve gauche des Unionidæ cette dent interne ou ventrale, considérée par Bernard comme
(1) Extrait de Geologiska Féreningens i Stockholm Fôrhandlingar, Bd. 40, H. 5, pp. 562-590. Mai 1918.
— 126 —
une véritable dent latérale, représente la dent accessoire pseu- dolatérale où marginale (M). tandis que la dent ®xterne ou dorsale est une vraie dent latérale (11).
Chez les Cyrenidæ, qui se sont vraisemblablement déve- loppés en partant des Myophoriopis, la charnière peut aussi êlre dérivée de celle des Trigontidæ : notamment la présence d'une dent /{ dans la valve droite est un caractère commun à ces deux familles.
Chez les Sphipriid, qui lirent leur origine des Cyrenidæ, la charnière doit être considérée comme une différenciation d'un stade embryonnaire précoce.
M. Odhner arrive à cette conclusion que le type cyrénoïde, avec dent { et dents latérales antérieures, n'est pas primitif, mais est une formation secondaire par rapport au type trigo- nioïde avec dent {, maïs sans ces dents latérales.
En conséquence, les données fournies par le développement ontogénétique de la chiarniere concordent avec celles résultant soit des observations de conchyliologie comparée, soit des recherches anatomiques : elles conduisent à admettre que les Unionidæ et les Cyrenidæ ont une origine phylogénétique commune et dérivent d'ancêtres trigonioïdes.
Ed. L.
La colonie Lyonnaise de « Variabiliana » et laccliimatation des Helix maritimes en milieu rudéral, par le D' Ph. Riel (|).
[ existe actuellement à Lyon une colonie d'Helir du groupe variabilis. Les conditions de milieu où elle vit confirment la réalité du caractère méridional de cette colonie, mais elles montrent, en outre, l'importance de l'intervention d'une autre influence : ces elir, qui appartiennent à 43 espèces ou formes et qui sont introduits par le transport des marchandises venant du Midi, vivent exclusivement dans des {terrains vagues encombrés de débris de toutes sortes : or la flore qui accom- pagne cette colonie est non pas méridionale, mais exclusive-
(1) Extrait des Annales de la Société Linnéenne de Lyon, t. LXV, DD. 31-51, 1918.
mt
ment rudérale : les plantes sur lesquelles vivent ces Helix sont des especes qui, maritimes (halophiles) à leur lieu d'ori- gine et accidentellement déracinées, prospèrent admirable- ment en milieu rudéral.
Ed. L.
Note on « Ederttellina typica » Gatliff and
\
Gabriel, by Jos. C. Verco (|.
Cette forme, que M. Hedley était porté à considérer comme la coquille interne d'un lectibranche, est bien un Bivalve, mais le nom Ædentiellina est peu approprié, car, aussi bien dans la valve gauche que dans la droite, il existe une dent antérieure très nette.
Eds
Notes on South Australian Marine Mollusca, with Descriptions of New Species, Part XVI, by J,. C. Verco (?)
Ce travail donne l'énumération des espèces appartenant aux genres Cypræa, Trivia et Erato trouvées sur les côtes de l'Australie du Sud et de l'Australie Occidentale en remontant vers le Nord jusqu à Fremantle
10 ED
(4) Extrait des Transactions of the Royal Socicty 0f South Australia, vol. XL, pp. 596-597, 1916. (2) Ibid., vol. XLII, pp. 139-151. 1918.
ea
REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES
Proceedings of the Malacological Society of London, [dited by B. B Woodward.
Vol. XIIT, Parts I and IL, August 1918.
Contents : À. H. CookE. On the radula of the genus Acan- thina G. Fischer [Acanthinucella n. subg., Necrapana n. Subg.]| (Figs.). — A. FH. CookE. On the taxinomic position of Zemira H. et A. Adams (Fig.). — A. S. KENNARD and B. B. Woop- VARD, On the occurrence in England of Hygromya odeca Locard (= Helix limbala Drap., 1804, non Da Costa, 1778). — J. R. LE B. TOMLIN. On Siliquaria Wilmanæ n. sp., from South Africa (F1gs.). — H. OvErroN. Note on a while specimen of Ena montana Drap. — G. K. Gupr. Description of two new species of Land Mcllusca [Khasieila Fulloni n. sp.
\ssam; Plectotropis chondroderma var. Subinilala n. var. :
ionkin] (Figs.). — G. K. Gure. On Everetlia klemmantanica n. sp., from Borneo (Migs.) — W. T. Erriorr. Note on the malacophagous propensities of Helix nemoralis EL. — JUN.
HENDERSON. On the North American genus Oreohelix. —- ALEX. REYNELL. On the dates of issue of the parts of Forbes and Hanley's «-History of British Mollusca ». — A. REYNELL. The « Index Testaceologicus » of W. Wood and $S. P. Hanley. — Tom IREDALE. Molluscan nomenclalura] problems and solu- lions, n° 1 [Dotona, Laskeya, Collonista, Talopena, Korovina, Forskalena, Enignionia, Amiyclina, Pyreneola, Propebela, Calceolata, Colicryptus, Ajrocominella, Burnupena, Euthrena, Japeuthria, Syntagna, Damoniella, Muricodrupa, Teretianax, nn. gen.]. — J. R. LE BROCKTON TOMLIN. À systematic list of the fossil Marginellidæ (Presidential Address).
— 129 —
The Journal of Conchology. Editor : J. KR. Le B. Tomlin.
Vol. XVI, n° 3, January 1920.
Contents : J. C. Mecvizz. Note on Cypræa Bernardinæ
Preston. — E. CoLLiEer. Reminiscences and Practical Hints on Collecting. — GEv. C. SPENCE. Brachypodella nidicostala n. sp. from Venezuela. — J. R. Le B. TomMzuN. Four New Marine
Species from South Africa [Bullia tenuistriala, Columbella apicibulbus, Cylichneita bistriala nn. spp., Port Alfred; Mar- ginelia walvisiana n. sp, Walvis Bay] (Figs.). — KR. WINCK- WORTH. The Marine Mollusca of Sussex. — A. GARDINER. SUC- cinea oblonga Drap. — H. E. Quick. Notes on the Anatomy and Reproduction of Paludesirina Stagnalis. — H. E. QUICK. Parthenogenesis in Paludesirina Jenkinsi from Brackish Water.
The Nautilus, à quarte:ly devoled lo the interests ol Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson.
Vol. XXXIIT, n° 5, January 1920.
Contents : CALVIN GOODKICH. Goniobasis of Ohio. —- CH. W. JOHNSON. Some large specimens of Argonauta (PI If). — H. A. PrcsBry. Some Auriculidæ and Planorbidæ from Panama [Detracia Zetleki, Phytia brevispira, Planorbis isthinicus nn. Spp.] (Figs.) — A. A. HINKIEY, Guatemalan Notes. — V. SrErKkI. Scme Notes on Philomuycus. — VW. H. CLarPp. The Shell of Philomycus carolinianus Bosc [Ph. Rushi n. sp., Ohio] (l'igs.) — J. J. GOUVEIA. Climalic conditions as indicated by land shells on the Island of Oahu. — J. M. OSTER- GAARD. À New Cypræa from Hawaï [C. pacijica n. sp.] (PI. I). — H. A. PicsBry Review of the Thysanophora plagioptycha group. (Figs.) — E. G. VANATTA. Land Shells of Maine. — BRYANT \VALKER. Ancylus obscurus Haldeman and species referred to it [Ferrissia ;Lævapezx) Dalli n. sp., Florida]. — Wm. H. Da. A New Species of Mitra from California [M.
Orcutlli n. sp. — JuNIüSs HENDERSON. Changes in Westein Molluscan Faunas. — Notes : J. H. BLake, Fluke in Philo- mMyCUs.
La Directrice-Gérante : Me H. FISCHER.
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EXPLICATION DE LA PLANCHE I
Fi. 1... Tinailana Minettei Plry., var. minor P., de Tagnagneit. DURE _- _ var. major P., de Tazoula. NET — — var. elala P., de Tazouta. (DE tu — -- var. depressa P., de Tazouta. Do — — var. cristaria P., de Tazouta. CR — — var. zonala P., de Tazouta. FOIRE _ anoceurensis Plrv., type, d'Anoceur. Fe Lérasd ie — — de Bessabis. LR ER — gharbiana Piry., var. major P., de Bessabis. HORS = bessabisana Plrv., type, de Bessabis. HA Tr — — des Aît Brahim. DA rrre —- — (montrant l'ouverture) de Bessabis.
Toutes ces figures sont grandeur naturelle.
ournal de Conchyliologie, 1920.
P. Pallary, phot
Coquilles du Maroc
Imp.
BTE
Catala frères, Paris
rmmnitense pee ben haee re re mt
EXPLICATION DE LA PLANCHE II
TOR Neritina Marteli Plry., types, de Fès.
DIS — diedida Piry., types, de Tazouta.
6... Ena (Mauronapæus, Marteli Plry., type, de Tazouta. DRE see — — csassenensis Plry.. tvpe de Taforalt Sa 10. Succinea tingitana Pilry., var. d'Aîït Brahim. 11... Ferussacia Marteli Plry., type, du camp Desroches. IR — atlasSica Plrv., de Tazouta.
las — — var. d’Aït Taleb.
IVAREAERS _ — type, de dar Anflous.
15... Orcula tinaitana Plry., type, de l'oued Ouerrha.
JM RATER Albea Marteli Plry., type, de Mechera ben Amar. des mes Xerophila takandouliana Plry., type, de Dar Anflous. 1 MO — anflousiarna Plry., d'Aguergour.
A l'exception de la figure 16 qui est grandeur naturelle, toutes les autres sont grossies deux fois.
Journal de Conchyliologie, 1920.
P. Pallary, phot.
Coquilles du Maroc
Imp. Catala frères, Paris.
ot Hs
dt
Fig.
EXPLICATION DE LA PLANCHE TITI
1à4... Unio Marteli Plry., types de Fès.
DO. Xerophila Debackeriana Pirv., type, de Taza. Tes … Archelix sphæromorpha Rgt. var. lineolata P. de Fès. 8à10... Xerophila Marteli Plry., type, de Bou Yacoubat.
Toutes ces figures sont grandeur naturelle.
fournal de Conchyliologie, 1920. PL. III
10
_ P. Pallary, phot. Imp. Catala frères, Paris.
Coquilles du Maroc
IMP. OBERTHUR, RENN ES-PARIS (1383-20).
| ( HY! ( 0 LA L UE G PUBLIÉ, DE 1861 4 1898, par CROSSE & FISCHIEIER
| er, De 1899 à 4916, par | _H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS
CONTINUÉ PAR MADAME H. FISCHER
SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE _ Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
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parue en 1878, de l'Index général et systématique des matières“
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Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite ! ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles” ! insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu’ils demanderont en sus ! de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés” conformément au tarif. Le coloriage des planches tirées à part ne Sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais.
Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publica |
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21
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Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés.
\PENDANT L'AGE DU RENNE
«54 $ PAR
Edouard PIETTE
. Prix à 100 francs
:
rottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et s instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui ïu Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique — inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant “l'âge du Renne est en quelque sorte la préface.
L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite : l'auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, “ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- » tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné um court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par
“des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi- ons d'âge er de gisement de chaque objet. ‘
bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur 05, des dessins sur pierre “ représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des
de motifs gravés.
. L'Art pendant l'agz du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru puis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; le éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous aire la première éclosion sur notre vieux sol national.
représentations d’un art symbulique ornemental, ainsi que des outils ornés
d
NY ne N * w 1 w {t An Ne HR k F